Tom Swift T01: Tom Swift and his flying lab (1954)Feu orange livre / BD

Tom Swift Jr. 1 : And His Flying Lab (1954)

Notez que l’édition actuelle américaine est fortement altérée par rapport à l’original.

Traduction du titre : Tom Leste et son laboratoire volant.

Sorti aux USA en 1954 chez Grosset & Dunlap.
Traduit en français au premier trimestre 1960 chez la Librairie Charpentier, Paris, collection Lecture et Loisir.

De Victor Appleton II (pseudonyme collectif), en réalité de William M. Dougherty.

(presse) Tom Swift Sr. (le père) est désormais le PDG de Swift Enterprises, un centre de recherche de quatre miles carrés où les inventions sont conçues et fabriquées. Son fils, Tom Swift Jr, est désormais le principal génie inventif de la famille et se consacre au domaine spatial, ce qui l’amènera à contacter des extraterrestres amicaux.

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Il s’agit de la seconde série Tom Swift, la première série étant consacré à des inventions terrestres du père du héros de la seconde série. L’éditeur américain est le même que pour les Frère Hardy aka The Hardy Boys et Alice Détective aka Nancy Drew. Le patron lancera la série en insistant sur l’aspect scientifique authentique des aventures, ayant embauché trois experts diplômés pour le vérifier.

L’action est menée tambour battant, avec zéro romance, zéro débat sexuel, zéro prise de tête qui s’étale, zéro débat politique et un humour limité, l’auteur et sa maison d’édition cherchant avant tout à motiver les vocations scientifiques du lecteur — à l’exact l’opposé de la série télévisée de 2022.

Il s’agit bien d’aventure grand teint du 19ème et d’avant la seconde guerre mondiale, repeint à la sauce cadet de l’Espace (une autre série pour la jeunesse des années 1950 inspirées des récits les plus accessibles des magazines de science-fiction type Amazing / Astounding / Startling etc. Notez que la première série Tom Swift est dans le domaine public, mais que seulement deux des romans de la seconde série (sur 33) sont également tombés dans le domaine public et se trouvent en ligne par exemple sur Gutenberg.org.

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Le texte original de William M. Dougherty sous le pseudonyme collectif Victor Appleton II.

CHAPTER I

A MESSAGE FROM SPACE


“HOW SOON will the Flying Lab be ready for the test hop, Tom ?”
“In about two weeks, Dad. I can hardly wait to take her up.”

Mr. Swift looked admiringly at the eighteen-year old inventor. Tom Jr. resembled his father and had the same deep-set eyes, but he was slightly taller and more slender. The youth and his distinguished parent, both widely known for their scientific achievements, were headed for their experimental station, Swift Enterprises. There the Flying Lab had been build in a mammoth underground hangar.

“The atomic-powered engines should give us a speed of better than a thousand miles an hour, and the jet lifters —“

Tom was cut short by an uncanny whistling roar. An object hurtling from the sky just missed them, its turbulent backwash sprawling them on the ground, as it disappeared over the wall of Swift Enterprises. A split second later there was a tremendous thud and the earth shoot.

“A bomb!” Tom shouted, jumping up.
“Or a meteor!” his father exclaimed.

By now both were running at top speed toward the private entrance to Swift Enterprises. Tom whipped an electronic key from his pocket and beamed it on the hidden mechanism. The gate flew open.
Inside the grounds there was pandemonium. Workers were racing from the cluster of buildings toward a gaping hole at the end of the airfield. Tom quickly outdistanced his father and was one of the first to reach the spot. In the earth yawned an immense crater.

“Gosh!” cried a workman. « You could fit a firehouse into that hole ! »
The object that had bolted from the sky was buried too deeply to be seen, and the dirt at the edges of the pit had begun to cave in.
“What is it?” asked Hank Sterling, the chief engineer of the patternmaking division.
Tom shook his head. “I guess we’ll have to dig around it to find out. Was anybody hurt?”
“I believe not.”

Fortunately no one had been near the immediate area. Glass in several of the buildings had been broken, however, and various small articles jolted from shelves and desks.

By this time Mr Swift had come up, and he immediately ordered a crew to start digging. Tom and Hank were so eager to learn what the object was that they brought out the bid hydraulic shovel.

An hour later all the earth had been cleared from around the missile, and a ladder was lowered into the pit. Tom hastened down.

“It’s not a natural meteor, ‘ he decided, as he examined the strange carvings on the side of the black cigar-shaped device. “It is mechanically made and only beings of high intelligence could have worked out those mathematical symbols”.

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Traduction au plus proche

CHAPITRE I

UN MESSAGE DE L'ESPACE


« Dans combien de temps le laboratoire volant sera-t-il prêt pour le vol d'essai, Tom ?
— Dans environ deux semaines, papa. J'ai hâte de le faire décoller. »

M. Swift regardait avec admiration l'inventeur de dix-huit ans. Tom Jr. ressemblait à son père et avait les mêmes yeux enfoncés dans leurs orbites, mais il était légèrement plus grand et plus élancé. Le jeune homme et son éminent parent, tous deux largement connus pour leurs réalisations scientifiques, se dirigeaient vers leur station expérimentale, les Entreprises Swift. Là-bas, le laboratoire volant avait été construit dans un gigantesque hangar souterrain.

« Les moteurs à énergie atomique devraient nous permettre d'atteindre une vitesse de plus de 1600 kilomètres à l'heure, et les propulseurs à réaction... »

Tom fut interrompu par un étrange sifflement. Un objet projeté du ciel les manqua de peu, sa traine turbulente les projeta au sol, tandis qu'il disparaissait au-dessus du mur des Entreprises Swift. Une fraction de seconde plus tard, il y eut un énorme bruit sourd et la terre vacilla.

« Une bombe ! cria Tom, en se levant d'un bond.
— Ou un météore ! » s'exclama son père.

A présent, les deux couraient à toute vitesse vers l'entrée privée des Entreprises Swift. Tom sortit une clé électronique de sa poche et la braqua sur le mécanisme caché. Le portail coulissa instantanément.

A l'intérieur du périmètre, c'était le chaos total. Les ouvriers se précipitaient de l'ensemble des bâtiments vers un trou béant au bout de l'aérodrome. Tom distança rapidement son père et fut l'un des premiers à atteindre l'endroit. Dans le sol béait un immense cratère.

« Mon Dieu ! s'écria un ouvrier : On pourrait faire entrer une caserne de pompiers dans ce trou ! »
L'objet qui avait jailli du ciel était enfoui trop profondément pour être visible, et la terre sur les bords de la fosse avait commencé à s'affaisser.
« Qu'est-ce que c'est ? » demanda Hank Sterling, l'ingénieur en chef de la division de fabrication des pièces des prototypes.
Tom secoua la tête :« Je suppose que nous allons avoir à creuser autour pour le découvrir. Quelqu'un a-t-il été blessé ?
— Je ne crois pas. »

Heureusement, personne ne s’était trouvé dans les environs immédiats. Les vitres de plusieurs bâtiments avaient été brisées, cependant, et divers petits objets avaient été projetées au bas des étagères et des tables de travail.

Entre-temps, M. Swift était arrivé, et immédiatement il ordonna à une équipe de commencer à creuser. Tom et Hank étaient si impatients de savoir quel était l'objet à découvrir qu'ils étaient allés chercher la pelle hydraulique.

Une heure plus tard, toute la terre avait été dégagée autour du missile, et une échelle avait été descendue dans la fosse. Tom se hâta de descendre.

« Ce n'est pas un météore naturel, il décréta en examinant les étranges inscriptions sur le côté de l'engin noir en forme de cigare. Il a été fabriqué mécaniquement et seuls des êtres d'une grande intelligence auraient pu élaborer ces symboles mathématiques. »

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Tom Swift T01: Tom Swift et son laboratoire volant (1954)Feu orange livre / BD

La traduction française anonyme de 1960 pour la Librairie Charpentier.

CHAPITRE PREMIER

UN MESSAGE DE L'ESPACE


Le Laboratoire Volant va être bientôt prêt pour le vol d’essai, Tom ?
— Dans deux semaines, à peu près, papa. Je trépigne d’impatience !
— Mr. Swift jeta un regard d’admiration au jeune inventeur de dix-huit ans. Tom ressemblait à son père dont il avait les yeux enfoncés, mais il était un peu plus grand et plus mince. Tous deux étaient fort connus pour leurs réussites scientifiques et ils se dirigeaient ce jour-là vers leur centre d’expérimentation, Swift Enterprises.
— Les moteurs atomiques devraient nous donner une vitesse supérieure à 1 500 kmh et les réacteurs…
Tom fut interrompu par un rugissement strident d’une violence affolante. Un objet venu du ciel passa en trombe si près d’eux que les remous de l’air qu’il déplaçait renversèrent les deux hommes sur le sol au moment où il disparaissait derrière le mur de Swift Enterprises. Moins d’une seconde après, un choc terrible ébranlait le sol.
— Une bombe ! hurla Tom en se relevant d’un bond.
— Ou une météorite ! s’exclama son père.

Tous deux se précipitèrent vers l’entrée particulière de leur station ; Tom sortit de sa poche une clef électronique dont il dirigea le faisceau sur un mécanisme caché et la porte s’ouvrit aussitôt.

A l’intérieur de l’enceinte, la confusion et le tumulte faisait rage. Des ouvriers sortaient en courant des bâtiments pour se rassembler autour d’un trou béant à l’extrémité du terrain d’aviation. Tom ne tarda pas à distancer son père et parvint sur les lieux dans les premiers. Un immense cratère s’ouvrait dans le sol.

— Ah, dites donc ! s’exclama un ouvrier. On pourrait faire tenir une caserne de pompiers, là-dedans !

L’objet tombé du ciel était trop profondément enfoui pour qu’on pût le voir et la terre sur les bords de l’entonnoir commençait déjà à s’ébouler.

— Qu’est-ce que c’est ? demanda Hank Sterling, ingénieur en chef de la section des plans.
Tom secoua la tête.
— il va falloir déblayer autour pour se rendre compte. Personne n’a été touché ?
— Crois pas.

Heureusement, aucun ouvrier ne s’était trouvé près du point de chute, mais les vitres de plusieurs bâtiments étaient brisées et de petits objets avaient été projetés hors des rayonnages et des bureaux.

Pendant ce temps, Mr. Swift était arrivé lui aussi et il ordonna aussitôt de commencer à creuser. Tom et Hank étaient si impatients de savoir ce qu’était le mystérieux projectile, qu’ils firent amener la grosse pelle hydraulique.
Une heure plus tard, toute la terre avait été déblayée autour de l’objet et une échelle descendue dans la fosse. Tom s’y précipita le premier.

— Pas une météorite naturelle, décida-t-il en examinant les figures étranges gravées sur le côté de l’engin noir en forme de cigare ; Il n’y a que des êtres d’une intelligence supérieure qui ont pu le fabriquer et trouver ces symboles mathématiques.

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Le titan de l'Espace, le roman de 1954 Feu vert livre / BD

Le titan de l'Espace (1954)

Sorti en France en 1954 chez METAL FR.
Sorti en France en 1976 chez LIBRAIRIE DES CHAMPS-ELYSEES FR (collection Masque, couverture de Gray Morrow)

De Yves Dermèze (Paul Bérato).

Membre de l'équipage de la fusée Nautilus, Mickey Robson est le seul rescapé de l'emprise de Chob, un Être-Force affamé croisé dans l'Espace et bien décidé à consommer l'Humanité entière. Robson a été sauvé par Akar, un autre Être-Force aux appétits mieux contrôlés, qui cherche à contraire à préserver son cheptel humain afin d'en profiter le plus longtemps possible.

Le titan de l'Espace, le roman de 1954 Le titan de l'Espace, le roman de 1954

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(texte original)

CHAPITRE PREMIER

CHOB

Le corps gigantesque de Chob frémissait à lentes pulsations régulières. Une extrémité s'étendait tout là-bas, vers β du Cygne, l'autre entourait cette planète Pluton que les Terrestres, pendant longtemps, ont cru terre dernière du système solaire.

Ces pulsations inquiétaient Chob. Il savait fort bien ce qu'elle signifiait! les atomes extérieurs de son corps nébuleux et sans forme précise commençaient à se désintégrer. Son énergie vitale ne pouvait plus empêcher le processus classique. Vainement il s'était distendu au maximum de façon à se placer à la limite extrême où la matière n'est pas encore énergie, et où l'énergie demeure encore de la matière. Dans ces conditions, il couvrait un volume de quelques centaines d'années-lumière au cube et vivotait d'une misérable existence d'être inférieur. Les siècles et les siècles avaient coulé, et sa vie fuyait lentement sans qu'il découvrit ce réservoir d'énergie vitale qu'il cherchait et qui, seul, pouvait lui rendre sa puissance.

Chob se mourait. Quelques siècles encore au travers de la galaxie, et, si nulle planète habitée ne surgissait sur son chemin, il perdrait toute apparence matérielle et se dissoudrait, énergie pure, dans le chaos des énergies indisciplinées. Et Chob ne voulait pas mourir.

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Vingt mille lieues sous les mers, le film de 1954, posterFeu vert cinéma

20,000 Leagues Under The Sea (1954)

Autre titre : 20.000 Leagues Under the Sea (1954)

Sorti aux USA le 23 décembre 1954.
Sorti en France le 7 octobre 1955.
Sorti aux USA en Laserdisc en 1980.
Sorti en France en DVD le 15 juillet 2004.
Sorti aux USA en téléchargement HD (la restauration n'est pas suffisante).
Si un blu-ray doit sortir, c'est chez Disney que cela se passera.

De Richard Fleischer. Avec Kirk Douglas, James Mason, Paul Lukas, Peter Lorre.
D'après le roman de Jules Verne.

Le professeur Pierre Aronnax se voit forcé d'embarquer à bord d'un navire de guerre à la recherche d'une prétendue bête qui a déjà coulé plusieurs navires. Lorsque la bête apparaît et coule leur navire, Aronnax, son domestique Conseil et un harponneur téméraire Ned Land trouvent refuge sur une étrange plate-forme de métal qui se révèle être un navire de guerre sous-marin aux formes monstrueuses. S'étant aventurés à bord, les trois hommes sont alors les témoins, par un hublot géant, de funérailles sous-marines par des scaphandriers.

Vingt mille lieues sous les mers (1954) photo

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Galaxie Science Fiction, année 2 numéro 1 de décembre 1954 Feu orange livre / BD

Galaxie Science-Fiction, deuxième année numéro 1 (1954)

Il s'agit de la version française remaniée du magazine de Science-fiction américain. Les traducteurs et dates de parution originale des nouvelles ne sont pas cités. Il n'y a apparemment aucun article, ni aucun récit inédit. Il n'y a aucune couverture de l'actualité du genre. Il n'y a même pas d'édito, ni aucun courrier des lecteurs.

Sorti en France en décembre 1954, chez NUIT JOUR FR.

De Jaqueline Boissy ; couverture de Mel Hunter.

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Nouvelles

Le téléniseur (nouvelle, 1954, The Telenizer) de Don Thompson.

La Lune était verte (nouvelle, 1952, The Moon Is Green) de Fritz Leiber, illustré par David Stone.

Tu m'as renié par trois fois (nouvelle, 1953, Lost Memory) de Peter Philips.

Le septième ordre (nouvelle, 1952,  The Seventh Order) de Jerry Sohl, illustré par EMSH.

Mon amour, quand je suis près de toi (nouvelle, 1952, Lover, when you're near me) de Richard Matheson, illustré par Willer.

Le jardin du Néant (nouvelle, 1952, Garden in The Void ) de Poul Anderson ("Paul" Anderson), illustré par EMSH

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Essai

Les carburants pour fusées, par Willy Ley.

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Publicités

Horoscope, le guide des gens heureux - tous les mois, 132 pages, 70 Francs.

Détective, l'hebdomadaire des secrets du monde - aventures, tribunaux, faits divers, sports - chaque samedi, 35 Francs.

Radar, le Tour du Monde en Photos - chaque mercredi, 30 Francs.

Rêves, l'hebdomadaire qui fait vivre vos rêves - chaque vendredi : 30 francs.

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(traduction au plus proche)

Amour, quand tu es près de moi

 

Le vaisseau argenté arriva à toute vitesse à reculons à travers les voiles d'un nuage crevé, descendant comme sur un toboggan dans l'atmosphère de Station Quatre. Les flammes de la décélération giclèrent toutes rouges de la gueule des réacteurs, vomissant l'ouragan de leur poussée à l'assaut de la grippe de la gravité.

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(texte original de Richard Matheson)

Lover When You're Near Me

The silvery ship came rushing in backward through the veils of broken cloud, toboggading down the atmosphere of Station Four. Fires of deceleration jetted red from the reactor ports, roaring their hurricane thrust against the clutch of gravity.

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(Traduction anonyme in Galaxie Science fiction, 1954)

Mon amour, quand je suis près de toi

 

La nef argentée s'abattait à reculons à travers l'atmosphère nuageuse de la Station Quatre. Les réacteurs grondants lançaient leurs flammes rouges pour freiner la descente.

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(traduction Michel Deutsch)

Mamour, quand tu es près de moi

 

Le museau pointé vers le haut, le vaisseau argenté aux flancs soudés descendaient en crevant les nuages et en déchirant l'atmosphère de la station quatre. Les flammes rouges s'échappant des tuyères rugissaient de tous leurs tonnerres pour combattre l'étreinte de la pesanteur.

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(Traduction Hélène Collon et Jacques Chambon, 1999)

Mamour, quand tu es près de moi

 

Le nez pointé vers le haut, le vaisseau argenté parfaitement lisse creva les nuages et poursuivit sa descente dans l'atmosphère de Station Quatre. Le feu craché par les tuyères rugissait toute sa puissance pour combattre l'étreinte de la pesanteur.

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