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- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du coffret DVD américain Jonny Quest (zone 1, sous-titré français)
Jonny Quest S01E01: Mystery of the Lizard-Men (1964).
Titre français : Les aventures de Jonny Quest.
Ici l'article de ce blog sur la série Jonny Quest (1964)
Diffusé aux USA le 18 septembre 1964, sur ABC US.
Sorti en DVD US le 11 mai 2004.
De Doug Wildey. Sur un scénario de William D. Hamilton. Avec Tim Matheson, Mike Road, Danny Bravo, John Stephenson, Don Messick.
Un chalutier passe dans la mer des Sargasses de nuit au milieu d’un lugubre cimetière de bateaux abandonnés. Soudain un rayon rouge les illuminent, et le chalutier explose. Des pêcheurs d’un voilier témoin de l’explosion tente d’alerter les gardes-côtes, mais des hommes-lézard montent à bord et les font taire. Puis le voilier des pêcheurs explose à son tour. Le lendemain, deux pilotes d’hydravion survolent les lieux de disparition des deux bateaux et retrouvent l’un des pêcheurs qu’ils récupèrent. À l’hôpital, le docteur considère les propos en portugais du survivant comme un délire. Mais c’est la cinquième disparition de bateau dans le secteur, alors ils décident de faire appel à Roger Banner, un agent en charge de la protection de Jonny Quest, le fils du Docteur Benton Quest, sous protection rapprochée afin d’éviter un enlèvement et un chantage qui obligerait le Docteur Quest à livrer des secrets militaires.
Pendant ce temps, Banner et Jonny profitent de la plage avec Bandit. Banner veut que Jonny continue d’étudier son livre, mais Jonny exige des leçons de Judo. La première leçon est d’utiliser la force de son adversaire contre lui. En exemple, Banner renverse Bandit d’un doigt. Déjà très sûr de lui, Jonny projette Banner, et Bandit en profite pour grimper triomphalement sur Banner au sol. C’est alors que leur radio clignote : c’est le professeur Quest qui leur demande de revenir.
Quest leur résume l'affaire : des bateaux de pêcheurs qui disparaissent, frappés par une lumière rouge. Il donne ces informations à leur ordinateur, qui identifie le fait d’un laser. Le professeur explique alors brièvement comment fonctionne un laser et les implications de cette technologie, puis tout le monde embarque pour la mer des Sargasses. Après s’être inquiété de l’aspect lugubre des épaves tout autour d’eux, Jonny s’étonne des miroirs que son père a monté tout le long des cabines. Cinq jours plus tard, il ne s’est toujours rien passé, mais alors que Banner sillonne avec Jonny les couloirs d’eau entre les épaves, Bandit s’affole : le petit chien a aperçu l’un des hommes-lézards. Cependant, Banner et Jonny ne se doutent de rien.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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- Écrit par David Sicé
Simulacron-3 (1964)
Autres titres : Simulacron Three, Counterfeit World
Traduction des titres : Simulacron trois, le monde contrefait.
Sorti aux USA en 1964 chez BANTAM BOOKS US.
Traduit en français par Frank Straschitz le 30 août 1968 chez OPTA FR (collection Galaxie Bis, spécial 8, numéro 52, 252 pages, 6 F.) ;
Réédité en poche chez J’ai Lu (poche) 1970, 1985, 1992 ;
Traduction de Frank Straschitz revue par Julie Pujos chez Folio SF le 30 avril 2010.
Adapté en mini-série allemande Le Monde sur le fil (1973, Welt am Draht).
Adapté au cinéma dans The Thirteenth Floor 1999 (Passé virtuel).
De Daniel Galouye.
Pour adultes et adolescents.
(Mystère cyberpunk) Doug Hall est contacté par Morton Lynch le chef de la sécurité intérieure de la REACO : il prétend que Hannon Fuller, qui dirigeait un projet de simulation totale d'environnement, le Simulacron 3, n'est pas mort accidentellement. Or, Doug Hall a remplacé Fuller et Lynch a disparu deux semaines après l'accident.
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Le texte original de Daniel Galouye, publié en 1964 BANTAM USA.
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From the outset, it was apparent that the evening's activities weren't going to detract a whit from Horace P. Siskin's reputation as an extraordinary host.
On the basis of the Tycho Tumbling Trio alone, he had already provided the year's most fascinating entertainment. But when he unveiled the first hypnostone from Mars' Syrtis Major region, it was clear he had planted his distinction upon a new pinnacle.
As for myself, the trio and the stone, though intriguing on their own merits, sank to the level of the commonplace before the party was over. For I speak with exclusive authority when I say there is nothing as bizarre as watching a man just disappear.
Which, incidentally, was not part of the entertainment.
As commentary on Siskin's lavish excesses, I might point out that the Tycho Tumblers had to have lunar-equivalent gravity. The G-suppressor platform, bulky and anomalous in its lush setting, dominated one of the rooms of the penthouse suite while its generators cluttered the roof garden outside.
The hypnostone presentation was a full production in itself, complete with two doctors in attendance. Without any inkling of the incongruous developments the evening held in futurity, I watched the proceedings with detached interest.
There was a slim young brunette whose piercing, dark eyes clouded and rained tears freely as one of the stone facets bathed her face with soft azure reflections.
Ever so slowly, the crystal rotated on its turntable, sending shafts of polychromatic light sweeping across the darkened room like the spokes of a great wheel. The radial movement stopped and a crimson beam fell upon the somewhat cautious face of one of Siskin's elderly business associates.
"No!" He reacted instantly. "I've never smoked in my life! I won't now!"
Laughter brimmed the room and the stone resumed rotation.
Perhaps concerned that I might be the next subject, I withdrew across plush carpeting to the refreshment alcove.
At the bar, I dialed the autotender for a Scotch-asteroid and stood staring through the window at the sparkling city below.
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La traduction au plus proche
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Dès le numéro d'ouverture, il fut apparent que les activités de la soirée n’allaient pas réduire d’un iota la réputation d'Horace P. Siskin en tant qu'hôte extraordinaire.
Rien qu'avec le Trio Cascadeur de Tycho, il avait déjà fourni le spectacle le plus fascinant de l'année. Mais lorsqu'il dévoila la première hypno-pierre de la région de Syrtis Major sur Mars, il fut clair qu'il avait placé son originalité sur un nouveau pinacle.
Quant à moi, le trio et la pierre, bien qu'intrigants en soi, sombrèrent au niveau du lieu commun avant que la fête ne s’achève. Et je parle d’autorité exclusive quand j’affirme qu'il n'y a rien de plus bizarre que de voir un homme disparaître sous vos yeux.
Ce qui, incidemment, ne faisait pas partie du spectacle.
En guise de commentaire sur les excès somptueux de Siskin, je pourrais faire remarquer que les Cascadeurs de Tycho devaient jouir une gravité équivalente à celle de la Lune. La plate-forme de suppression de la gravité, encombrante et incongrue dans son environnement luxueux, dominait l'une des pièces de la suite penthouse, tandis que ses générateurs encombraient le jardin en terrasse.
La présentation de l'hypno-pierre était un numéro à part entière, avec deux médecins de service. Sans le moindre indice des développements futurs incongrus que la soirée réservait, j’observais les résultats avec un intérêt détaché.
Il y avait une jeune femme brune et mince dont les yeux sombres et perçants s'assombrissaient et faisaient pleuvoir des larmes sans retenue tandis qu'une des facettes de la pierre baignait son visage de doux reflets caustiques azur.
Tout doucement, le cristal tournait sur son plateau, envoyant des faisceaux de lumière polychrome qui balayaient la pièce sombre comme les rayons d'une grande roue. Le mouvement radial s'arrêta et un rayon cramoisi tomba sur le visage quelque peu prudent de l'un des vieux associés de Siskin.
"Non !" Il a réagi instantanément. "Je n'ai jamais fumé de ma vie ! Je ne le ferai pas maintenant !"
Les rires fusèrent dans la pièce et la pierre reprit sa rotation.
Sans doute inquiet à l’idée d'être le prochain sujet, je pris la tangente sur la moquette opulente jusqu’à l'alcôve des rafraîchissements.
Au bar, je composais un numéro au barman automatique pour un scotch-astéroïde et je restais à contempler à travers la baie vitrée la ville étincelante en contre-bas.
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La traduction de Frank Straschitz de 1968 pour Galaxy Bis n°52 aux éditions OPTA
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Dès le début, il fut évident que la soirée allait confirmer l’extraordinaire réputation d’hôte de Horace P. Siskin.
Avec le Trio des Culbuteurs de Tycho, il avait déjà offert le spectacle le plus fascinant de l’année. Mais en dévoilant le premier hypnocristal de Syrtis Major, il atteignait manifestement des sommets inégalés.
Quant à moi, je dois dire que le trio et le cristal, malgré leurs mérites, allaient m’apparaître d’une parfaite banalité avant que la réception ne tire à sa fin. Car je puis affirmer qu’il n’y a rien d’aussi bizarre que de voir un homme tout simplement disparaître…
Ce qui, soit dit en passant, ne faisait pas partie du programme.
Pour illustrer les extravagances de Siskin, qu’il me suffise de faire remarquer que le numéro des Culbuteur nécessitait une gravité simili-lunaire. L’encombrante et décorative plate-forme anti-G dominait une des pièces du spacieux duplex, tandis que les générateurs occupaient presque toute la terrasse.
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La traduction de revue Frank Straschitz revue par Julie Pujos de 2010 pour FOLIO SF.
... à venir.
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Ici la page Amazon.fr du blu-ray allemand de Robinson Crusoe sur Mars 1964 (pas de version française)
Robinson Crusoe on Mars (1964)
Sorti aux USA le 17 juin 1964.
Sorti en France le 23 décembre 1964.
Sorti en blu-ray américain le 11 janvier 2011 chez CRITERION (région A, nombreux bonus dont le commentaire de 1994).
Sorti en blu-ray allemand le 19 janvier 2012 (Région B, sans le commentaire, bonus limité à un reportage, la bande annonce, le clip-vidéo)
De Byron Haskin, sur un scénario de Ib Melchior et John C. Higgins, d'après le roman "Robinson Crusoe" de Daniel Defoe. Avec Paul Mantee, Victor Lundin, Adam West.
Tout public.
Un vaisseau spatial de la NASA, le Mars Gravity Probe 1, file en direction de la planète Mars, avec à son bord trois occupants : Mac (le Colonel Dan McReady) et Kit (le Commander Christopher Grader), ainsi qu’un petit singe, Mona. Mac, le pilote, nourrit le singe avec de la pâte de banane, en écoutant un instrumental de Jazz dédicacé par sa famille sur un lecteur de cassettes, puis il discute ensuite avec Kit des prochains menus en tube, et des orages de feu qui semblent régner en certains points de la surface de Mars, quand une alarme sonne : un météore fonce sur lui. Pour l’éviter, les astronautes sont obligés de brûler tout leur carburant. Ils décident donc dans un premier temps de larguer le module d’exploration de Mars avec Kit à son bord.
Kit sort de la capsule indemne, mais une boule de feu frappe son module, et Kit constate que l’air sur Mars est irrespirable. Puis Mac descend à son tour. Kit extirpe ensuite sa radio de la capsule, mais n’arrive pas à contacter Mac. Il entend alors une sorte de hurlement et sort son pistolet, mais le cri provient en fait des bouches de feu qui criblent le sol, à chaque fois qu’un jet de gaz enflammé en sort. Kit hisse ensuite son matériel à l’aide d’un traineau jusqu’à une grotte où il s’abrite, mais il a froid. Pendant toute la nuit, des aurores boréales illuminent le ciel.
Le lendemain, Kit tente d’explorer les alentours, se faisant surprendre par les jets de gaz enflammés. Cependant il découvre des rocs moussus et léger, faciles à briser et inflammables. Comme il en ramène, il glisse et chute dans le vallon. Il découvre alors l’entrée d’une autre grotte, qu’il explore. Il tente de faire un feu, mais faute d’oxygène, les allumettes ne fonctionnent pas. Puis il tente d’utiliser un cristal pour focaliser les rayons du soleil, tout en alimentant les braises avec sa réserve d’oxygène, et cette fois le minerai martien prend feu. Profitant du répit, avec une réserve d’air largement diminuée, il enregistre la première entrée de son journal de bord, promettant de faire tout ce qu’il peut pour rester en vie. Cependant, comme il s’était assoupi, il manque de s’étouffer faute d’air et récupère sa bouteille. En effet, il peut tenir 15 minutes avec une seule bouffée s’il ne bouge pas, et une heure s’il dort. Il doit donc mettre au point un système d’alarme pour ne pas mourir. Cependant, dans quelques heures, à la prochaine aube, il espère rejoindre Mac, persuadé que ce dernier aura trouvé une solution au manque d’air.
Le lendemain, il se remet en marche en direction du point de chute prévu, et après une progression difficile, il aperçoit une lumière. Cependant, il ne voit pas immédiatement qu’en réalité, le module s’est fracassé sur un rocher, et que seul le sommet est intact. Quant à Mac, son corps est à moitié enseveli sous les gravats…
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- Écrit par David Sicé
The Last Man On Earth (1964)
Noter que ce film est dans le domaine public depuis les années 1980.
Noter que le même roman a été adapté avec les films Le Survivant 1971, Je suis une légende 2007.
Sorti aux USA le 6 mai 1964.
Sorti en Italie le 19 août 1964.
Sorti en DVD américain MGM US en septembre 2005.
Sorti en blu-ray allemand INTERGROOVE DE le 29 juillet 2011 (multi-régions, image et son moins bonnes que le DVD MGM)
Sorti en blu-ray australien SHOCK AU le 2 septembre 2015 (au moins région B )
Sorti en blu-ray américain KINO LORBER US le 31 août 2021 (région A, fin alternative incluse, images d'archives R. Matheson)
Sorti en blu-ray 3D+anaglyphe AIPOP 3D US le 13 juin 2024 (multi-régions, souscription, inclus si platinum bande-dessinée du film 3D anaglyphe)
De Sidney Salkow et Ubaldo B. Ragona (également scénariste), sur un scénario de Logan Swanson (aka Richard Matheson), complété par William F. Leicester, Furio M. Monetti ; d'après le roman Je suis une légende (I Am A Legend) de 1954 de Richard Matheson ; avec Vincent Price, Franca Bettoia, Emma Danieli, Giacomo Rossi Stuart.
(apocalypse zombie) Le soleil se lève sur une banlieue aux immeubles sinistres. Les rues semblent être désertes et peu entretenue. Il y a des cadavres d’hommes gisant ça et là, certains sur les trottoirs, d’autres sur un chantier, d’autres en travers des marches d’un grand escalier extérieur, d’autres en travers de portes de commerces. Le panneau d’affichage à l’entrée d’une église annonce que la fin est arrivée.
Des façades de pavillons, avec leur petit jardin. Dans l’un d’eux, un homme moustachu (Morgan) dort jusqu’à ce que son réveil, bruyant, le tire de son sommeil. Il se lève, tout habillé, de son lit, à la lumière d’ampoules électriques nues. Il pense : Un autre jour à endurer, mieux vaut s’y mettre de suite.
L’homme, voûté, passe dans un couloir, puis dans la cuisine, branche sa cafetière. Apparemment, l’électricité n’est pas un problème à l’arrivée du Jugement dernier. Sur le calendrier au mur, la dernière page de Décembre 1965 a tous ses jours cochés, et l’occupant des lieux a tout simplement dessiné les tableaux des mois de l’année 1966 pour les cocher… tous. Avec ceux de l’année 1967 et de plus que la moitié de l’année 1968.
Et de songer à nouveau : Décembre 1965 : est-ce que c’est tout le temps qui s’est écoulé depuis que j’ai hérité du monde, seulement trois ans ? J’aurais plutôt dit cent millions.
Nous sommes apparemment le sixième jour du mois de septembre 1968, en supposant que le jour coché soit le dernier révolu, et non celui en cours.
Puis l’homme ôte la barre de bois qui défend l’entrée d’une porte dont la partie supérieure vitrée a été aveuglée de trois planches clouées en travers. Il sort dans le jardin, avec un regard pour le chapelet de gousses d’ails cloué à l’extérieur de la porte. Il inspecte ce chapelet, le renifle, puis va à la porte latérale du bâtiment immédiatement voisin, qui donne comme sa maison sur un genre de parking où sont encore garés deux voitures.
Comme il entre dans ce qui ressemble à un garage, on entend le ronronnement fort d’un groupe électrogène. L’homme remet les pans de sa chemise dans son pantalon, puis se glissant entre le capot du véhicule garé contre le groupe électrogène, dévisse le bouchon du groupe électrogène, en soulève le capot ; ouvre le bouchon du compartiment suivant, cale un entonnoir en plastique dans l’orifice et y verse une partie du contenu clair d’un jerrycan.
Le groupe électrogène continue de ronronner fortement, et l’homme ôte l’entonnoir, revisse le bouchon, vérifie que le premier bouchon est bien vissé. Puis il va à la grande double porte derrière la voiture pour en ôter la barre : il ouvre le vantail devant lui, qui donne sur l’allée jonchée de branches mortes et d’un cadavre couvert de feuilles mortes. Il constate intérieurement : Ouais, le monde est à moi : un monde vide, mort, silencieux…
L’homme retourne le cadavre d’un coup de pieds pour ouvrir le second vantail de la porte du garage. Ce cadavre-là ne semble pas vraiment dater de trois ans auparavant, ou alors, le mal mystérieux qui se serait abattu sur l’Humanité aura stoppé la décomposition…
Puis l’homme marche sans se presser jusqu’au cadavre suivant, gisant non loin du petit portail de la maison qu’il occupe. Une femme, elle aussi pas vraiment décomposée. Il pense : « Plus pour la fosse ; chaque jour il y en a toujours plus. Ils consomment les faibles et les laissent pour la fosse… »
Il retourne « chez lui », refermant la porte derrière lui sans la barrer, tandis qu’il a laissé complètement ouvert le garage, dont on n’entend rien du groupe électrogène plutôt bruyant, portes ouvertes et dans une rue absolument silencieuse qui aurait forcément du faire écho. Il touche la cafetière pour s’assurer qu’elle est chaude ( !), débranche et prend la cafetière et une tasse.
Dans le salon ou la salle à manger, il y a semble-t-il un autre groupe électrogène, apparemment éteint, tandis que des boites de conserves sont empilées haut sur la tablette au-dessus du foyer de la cheminée. Il y a aussi ce qui ressemble à des caisses de munitions entreposées contre un autre mur et au plafond des câbles électriques sont tirés pour y suspendre des ampoules, toutes allumées.
L’homme traverse le salon pour arriver à côté du canapé, où il y a un poste de radio massif, et en face sur la table une caisse de vin ou d’alcools plus forts. Il s’assied, allume le poste de radio et prend le micro pour appeler : « Ici K-O-K-W, à vous. »
Et de monter le volume du poste : un sifflement aigu lui répond, qui lui aussi doit s’entendre de très loin dans la rue, vu que les volets du salon sont troués et les carreaux des fenêtres brisés. Puis l’homme coupe le son aigu, change la fréquence de l’émetteur radio à l’aide d’une molette faisant pointer une grosse aiguille sur les bandes indiquées. Il reprend le micro et répète : « Ici K-O-K-W, je suis sur la fréquence internationale : à vous. »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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