Chroniques de la Science-Fiction du 23 décembre 2024
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Chroniques de la Science-Fiction #2024-12-16
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Ici l'index de toutes les Chroniques de la Science-fiction de 2024
Sorti le 14 décembre 2024 (première édition).
De David Sicé.
Les Chroniques sont une rubrique du fanzine l’Étoile étrange. Cette rubrique paraîtra désormais séparément pour tenir le rythme hebdomadaire de l'actualité de la Science-fiction même si le numéro complet de l’Étoile étrange n'est pas bouclé. Les numéros ont vocation à sortir rétroactivement et par anticipation, et donc à être mis à jour quand l'activité n'est pas complètement couverte.
Désormais, l'exemplaire .pdf ne contient plus que le calendrier des diffusions et des sorties de la semaine, reproduit ci-dessous.
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Les sorties de la semaine du 23 décembre 2024
Noter que cette actualité ne couvre pas les films d’exploitation.
Noter que les dates de diffusion et titres d'épisodes peuvent changer jusqu'au dernier moment.
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LUNDI 23 DÉCEMBRE 2024
BLU-RAY UK
The Swarm 1978 (monstre, prospective cata, 23/12, WARNER ARCHIVE UK)
The Fearless Vampire Killers 1968*** (Le bal des vampires, com. br, 23/12, WARNER ARCHIVE UK)
Mark of The Vampire 1935 (mystère, br, 23/12, WARNER ARCHIVE UK)
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MARDI 24 DECEMBRE 2024
CINE ES
Flow 2024 (animé, post-apocalyptique, fable, 24/12, ciné ES)
TÉLÉVISION INT
Skeleton Crew 2024* S1E05 (faux starwars plagiat woke, 24/12, DISNEY MOINS INT+FR)
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MERCREDI 25 DECEMBRE 2024
CINE FR
Planète B 2024 (fausse science-fiction virtuel woke 25/12, ciné FR)
CINE ES
Nosferatu 2024 (vampire gothique, 25/24, ciné ES)
Parthenope = Low Lifes 2024 (sirène adulte, 25/24, ciné ES)
CINE US+DE
Nosferatu 2024 (vampire gothique, 25/24, ciné US)
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JEUDI 26 DÉCEMBRE 2024
CINE UK
Better Man 2024 (bio musical merv., fable Robbie William, 26/12, ciné UK)
TÉLÉVISION US/INT
Squid Game 2024** S2 (dystopie massacre, 26/12, NETFLIX INT/FR)
Ghosts 2024** S4E10: (sitcom, 26/12?, CBS US)
Creature Commandos 2024 S1E4 : The Iron Pot (sér ani 26/12, MAX US)
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VENDREDI 27 DÉCEMBRE 2024
CINE US
2073 2024 (prospective woke 27/12, ciné US limité)
TÉLÉVISION US/INT
Silo 2024* S2E7: (dysto postapo, 27/12, APPLE MOINS INT+US)
Outlander 2024** S7E14: Ye* Dinna Get Used to It (rom tp, 27/12, US NETFLIX) Faute d’orthographe : le prétendu Y est la ligature du T et du H : ye doit se lire the.
BLU-RAY DE
Seed People 1992 (invasion ET, br, 27/12, VF, WICKED VISION DE)
Puppet Master III 1991 (comhorrfan, 4K+br, 27/12, WICKED VISION DE)
The White Buffalo 1977 (monstre, western, br+dvd, 27/12, WICKED VISION DE)
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SAMEDI 28 ET DIMANCHE 29 DÉCEMBRE 2024
TELEVISION INT+US +FR
Earth Abides 2024* S1E6: (postapo, woke toxique, 29 /12, MGM+ US/ STAN AU) final
Ministerio del Tiempo 2016**** S02E9: de l’huile sur le temps / le temps des tableaux en trop (29/12 SYFY FR)
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Amazing Stories, le numéro 1 d'avril 1926
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Amazing Stories #001 (1926)
Traduction Histoires étonnantes.
Publicités toxiques
Présumé sorti en kiosque aux USA le 10 mars 1926 daté d'avril 1926, prix 25 cents, soit 4.46 dollars 2024 en tenant compte de l'inflation (idem en Euro du 7 décembre 2024)
De Hugo Gernsback, F. R. S. (rédacteur en chef), Dr. T. O'Conor Sloane, M. A., Ph. D. (directeur de publication).
Pour adultes et adolescents.
(revue littéraire de Science-fiction) Moins de publicité, plus d'investissement dans l'édito, moitié des fictions dans le domaine public, nous sommes avant la crise de 1929 et cela se ressent, quelque part. Le premier numéro d'Histoires étonnantes (ahurissantes, etc.) est rien moins qu'historique, quand bien même la Science-fiction s'appelle encore Scientifiction, ou fiction scientifique.
C'est d'ailleurs curieux de constater à quel point l'édito de Hugo Gernsback va rester le crédo de tout ce qui pourra être écrit ensuite à propos de la Science-fiction : Gernsback définit les précurseurs du genre comme étant grand-papa Poe et papas Jules Verne et H.G. Wells et hop, plus personne ne semble réaliser à quel point les mythes et légendes antiques et médiévaux ou modernes (dans le sens 16-18ème) sont à l'oeuvre.
Gernsback n'a pas tort quand à l'enrichissement plus ou moins scientifique ou l'inspiration que procure l'anticipation, mais c'est vrai pour tous les autres genres (littéraires) : n'importe quelle imagination humaine combiné à l'expérience humaine enrichi les autres dès lors que la volonté d'enrichir y est. Ce qui est l'exact opposé de la démarche d'écrire avec une intelligence artificielle coupée des réalités, et de s'attribuer les mérites d'auteurs pillés en vendant du récit ou de la vidéo ou de la musique monstre de Frankenstein.
Gernsback est également certain de tenir un nouveau filon tout neuf mais entre les lignes, il faut lire qu'il compte sur des récits liés à l'invasion du quotidien par les technologies, et c'est moins le merveilleux de la chose que l'ignorance et la naïveté béate qui expliquerait l'attrait de la jeunesse et du grand public pour une initiation divertissante à un domaine (en fait plusieurs) qu'ils ignorent ou dont ils ont complètement perdu le contrôle ou ne l'ont jamais eu : la science, comme l'électricité, c'est magique si on en croit la pub, les éditorialistes et les couvertures de la presse de vulgarisation ou les youtubeurs d'aujourd'hui, quand bien même ils prétendraient le contraire.
S'il est parfaitement vrai qu'un récit peut enseigner remarquablement, en particulier quant il est interactif, ce n'est quasiment jamais le cas des récits proposés, à moins que l'auteur ait une véritable expérience du domaine, la partage, et ne craint pas de voir sa littérature vite dépassée avec la marche du progrès, ou censurée, si par exemple l'auteur raconterait comment fabriquer une bombe (atomique sale) dans sa cuisine.
Enfin, même si la Science-fiction est censée s'opposer aux contes de fées d'antan et l'eau-de-rose ou l 'action d'aujourd'hui, il faudrait souligner à quel point ses auteurs représentent en réalité leur époque, bien plus que le futur ou le passé. Cela se voit particulièrement quand on rapproche les récits tombés dans le domaine public de ceux qui ne l'étaient pas encore alors, mais qui le sont aujourd'hui. Ce n'est pas que le style et le vocabulaire, mais la manière d'interpréter.
Cette interprétation revient d'ordinaire au traducteur, donc pour les courts extraits basculés de l'anglais vers le français, c'est pour ma poire ce coup-ci, mais pour avoir testé et encore testé la traduction électronique et les interprétations plus que foireuses des intelligences artificielles dont dépendent déjà aujourd'hui énormément de gens censés être capables de réfléchir et traduire par eux-mêmes, et apparemment toute la génération Z et leurs jeunes professeurs, je peux garantir que ce qu'il y a à comprendre réellement de la pensée des auteurs humains d'hier comme d'aujourd'hui est en train de se perdre complètement en un clic sur "(nom grotesque de la bêtise artificielle censurée du moment) va vous résumer et expliquer tout ça en un clic et si vous pensez autrement c'est que vous êtes raciste / sexiste / transphobe etc."
Mais pour l'heure, tout internaute peut encore se sortir les doigts du cul, si vous me passez l'expression, et rebrancher son cerveau avant que les neurones aient fondus et lui soient ressortis par n'importe quel orifice naturel ou pas : lisez, relisez, créez de nouveau et pratiquez les autres langues autant que vos langues maternelles, et il y en a plusieurs de cachées dans toute langue réputée unique, quand bien même l'école selon nos dictatures vous aura probablement dégoûté exactement comme on dresse des cobayes à faire et à dire n'importe quoi à coups de chocs électriques.
A part ça, et comme pour Astounding Stories, et comme à chaque fois que j'ai l'occasion de rouvrir un vieux magazine ou compulser un témoignage même de la plus haute antiquité, c'est... étonnant ? ahurissant ? Stupédiant ? ... à quel point un paragraphe au détour d'une page se met à résonner de manière souvent dérangeante avec l'actualité, comme si (re)brancher son cerveau humain d'un auteur humain du passé donnait une espèce de vision 3D (4D, 5D etc.) du monde réel qui nous entoure, quand on s'affranchit de quelques siècles et du lavage de cerveau actuel.
Sûr, cela ne fonctionnera peut-être pas aussi bien avec de l'eau de rose ou du copié-collé d'aventure etc... ou quelques pages de baratins publicitaires qui nous prennent au moins autant pour des c.ns que la totalité de nos écrans et nos radios aujourd'hui, mais au moins c'est plus facile à constater. Et à propos de prendre les gens pour des c.ns avez-vous réalisé l'effet ouf de l'inflation cumulée : quand on vous raconte que tel film ricain aujourd'hui a battu le moindre record de recette ou de budget, imaginez la même recette réduite ou le même budget au pro-rata de l'inflation de l'époque des années 1920 ou 1930.
Et cela reste vrai pour toutes les décennies qui suivront : jamais la production et l'édition n'ont été en réalité si fauchés et misérables qu'aujourd'hui : quand Gernsback dit avoir investi pour vous fournir les meilleurs récits, c'est qu'il a certainement investi une fois corrigé l'inflation accumulée, des sommes considérables en comparaison de ce qui est réellement investi pour fournir de l'inspiration enrichissante à nos populations en 2024 et depuis plusieurs décennies déjà.
Et je n'ai vu ni publicité pour cigarettes, ni pour se faire traiter au radium.
Sans doute attendre encore un peu ? Ou bien les diplômes de la rédaction et de la direction y seraient pour quelque chose ?
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Les numéros de pages imprimés à l'intérieur ne tiennent pas compte des quatre pages de couverture.
p. 4 =page 2 : sommaire. "La couverture illustre une scène intéressante de "Off on a Comet" inclus dans ce numéro. Saturne et ses anneaux dans une vue rapprochés sont détourés sur fond du ciel."
"Amazing Stories est publié le 10 de chaque mois. Il y a 12 numéros par année. L'abonnement est de 2.50 dollars (44.56 dollars 2024 idem euro) par an aux USA et possessions, 3 dollars (53.47 dollars 2024, idem en euro) au Canada et à l'étranger. Les pièces et timbres Etats-Uniens sont acceptés (pas les pièces et timbres étrangers, un exemplaire d'échantillon sera gratuitement envoyé à la demande... Toutes les contributions acceptées sont payées à publication. Amazing Stories est en vente dans tous les kiosques des Etats-Unis et du Canada. Agents européens S. J Wise et Cie 40 place verte, Antwerp, Belgique. Imprimé aux U. S. A."
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p.5 : Ours et Edito de Hugo Gernsback, F. R. S.
De la fiction extravagante aujourd'hui... à la froide réalité de demain.
Une nouvelle sorte de magazine
Un autre magazine de fiction ! Au premier abord, il semble impossible qu'il puisse y avoir de la place pour un autre magazine de fiction dans ce pays. Le lecteur pourrait aussi bien se demander : "N'y en a-t-il pas assez déjà dans les plusieurs centaines qui paraissent à ce jour ?" Vrai. Mais ceci n'est pas "un autre magazine de fiction," AMAZING STORIES est un nouveau genre de magazine de fiction ! Il est entièrement neuf, -- entièrement différent --- quelque chose qui n'a jamais été fait avant dans ce pays. En conséquence, Amazong Stories mérite votre attention et votre intérêt.
Il existe des magazines ordinaires, du type avec des histoires d'amour et de l'érotisme, de l'aventure et ainsi de suite. Mais un magazine de "Scientifiction" est un pionnier dans son domaine en Amérique.
Par "Scientifiction" je parle du type d'histoire à la Jules Verne, H. G. Wells, et Edgar Allan Poe--- une romance charmante mêlée de fait scientifique et de vision prophétique. Pendant un grand nombre d'années, les récits de cette nature paraissaient des magazines frères de AMAZING STORIES-- "SCIENCE ET INVENTION" et "RADIO NEWS".
Mais avec la demande toujours plus grande qui nous est faites pour ce genre d'histoire, et davantage encore, il ne restait qu'une seule chose à faire-- publier un magazine où le type d'histoire de fiction scientifique devait être publié exclusivement désormais. Dans cet objectif, nous avons planifié de manière élaborée, n'épargnant ni temps ni argent.
Edgar Allan Poe pourrait très bien être qualifié de père de la "Scientifiction". C'est lui qui réellement se trouve à l'origine de la romance, tissée astucieusement d'une trame scientifique filant autour et à l'intérieur du récit. Un peu plus tardivement arriva H. G. Wells dont les histoires de scientifiction, comme celles de ses précurseurs, sont devenues fameuses et immortelles.
On doit se rappeler que nous vivons dans un monde entièrement nouveau. Il y a deux cents années, les récits de ce genre n'étaient pas possibles. La Science, à travers ses branches variées de la mécaniques, l'électricité, l'astronomie etc. pénètre si intimement toutes nos vies de nos jours, et nous sommes tellement immergés par cette science, que nous sommes devenus plutôt enclins à considérer les nouvelles inventions et les nouvelles découvertes comme certaines. Notre mode de vie tout entier a changé avec le progrès actuel, et c'est sans étonnement ou presque, de ce fait, que de nombreuses situations fantastiques -- impossibles il y a 100 ans -- surviennent aujourd'hui. Et c'est dans ces situations que les nouveaux romanciers trouvent leur plus grande inspiration.
Non seulement ces contes étonnants font des lectures prodigieusement intéressantes-- mais ils sont toujours instructifs. Ils procurent une connaissance que nous ne pourrions possiblement pas obtenir autrement --- et ils la procurent sous une forme particulièrement savoureuse. Car les meilleurs de ces écrivains modernes de scientifiction ont le don de communiquer la connaissance et même l'inspiration, sans même nous faire réaliser une seule fois que nous sommes en train d'apprendre.
Et pas seulement cela ! Poe, Verne, Wells, Bellamy et tant d'autres se sont révélés de réels prophètes. Des prophéties faites dans nombre de leurs histoires étonnantes sont en cours de réalisation --- et ont été réalisées. Prenez par exemple le sous-mari fantastique du récit le plus fameux de Jules Vernes, Vingt mille lieux sous les mers". Il aura prédit l'existence des sous-marins de notre époque pratiquement jusqu'au dernier boulon ! Les nouvelles inventions qu'illustrent la Scientifiction d'aujourd'hui ne sont pas du tout des accomplissements impossibles pour demain. Beaucoup de récit scientifique destiné à devenir historiquemeent pertinent sont encore à écrire et le magazine AMAZING STORIES sera le support qui vous apportera de tels récits. La postérité les désignera comme étant celles qui auront tracés une nouvelle voie, pas seulement littéraire et fictionnelle, mais également en terme de progrès.
Nous qui publions AMAZING STORIES réalisont la grande responsabilité de cette mission, et n'épargneront aucune énergie pour parvenir à vous présenter, chaque mois, le meilleur que cette sorte de littérature puisse vous offrir...
...A quel point ce magazine sera bon à l'avenir dépendra de vous. Lisez AMAZING STORIES-- persuadez vos mis de le lire, et ensuite écrivez-nous pour nous dire ce que vous en avez pensé. La critique constructif nous sera bienvenue-- car c'est seulement de cette manière que nous apprendront comment vous satisfaire.
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p.6 = page 4 : Off on a Comet--or Hector Servadac (Parti sur une comète, ou Hector Servadac), par Jules Verne (NDT : roman de 1877).
LIVRE 1, CHAPITRE 1, UN DEFI. "Rien, Monsieur, ne pourrait m'induire à renoncer à ma revendication" "Je suis désolé, Comte, mais dans une telle affaire, vos avis ne peuvent changer le mien" "Mais permettez-moi de souligner que mon âge supérieur me donne droit de préséance sans contestation possible." "Un âge supérieur, je l'affirme, dans une affaire de cette sorte, ne peut en aucun cas vous garantir un quelconque droit de préséance." "Alors, Capitaine, il ne me reste aucune autre alternative que de vous faire plier par la pointe de mon épée." "Comme il vous plaira, Comte; mais ni l'épée, ni le pistolet ne pourra me faire abandonner mes prérogatives. Voici ma carte." "Et voici la mienne." Cette rapide altercation mit point final à l'échange formel des noms des disputants. Sur l'une des cartes était inscrit : Capitaine Hector Servadac, officier de bord du Mostaganem ; et sur l'autre figurait le titre : Comte Vassili Timascheff, à bord du schooner (NDT voilier) Dobryna.
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p. 59 = 57: The New Accelerator (Le nouvel accélérateur), par H. G. Wells.
Certainement, si jamais un homme devait trouver une guinée alors qu'il cherchait une épingle, ce serait mon bon ami le professeur Gibberne. J'avais entendu parler d'enquêteurs qui dépassaient leurs objectifs, mais jamais vraiment à l'aulne de ce que celui-ci avait accompli. Il avait réellement, cette fois, peu importait la mesure, et cela sans aucun soupçon d'exagération dans l'expression, découvert quelque chose qui devait révolutionner la vie humaine. Et cela, simplement alors qu'il était en quête d'un stimulant des nerfs qui auraient pu permettre aux gens languides de faire face aux stress de notre époque éreintante. J'ai déjà plusieurs fois goûté à ce produit et je ne peux mieux décrire l'effet que la chose eût sur moi. Que des expériences stupéfiantes soient en réserve pour tout ceux en quête de nouvelles sensations vous sera suffisamment évident plus bas.
Potentiellement toxique : Ce bon professeur Gibberne aurait-il inventé la méta-amphétamine ou quelque autre fructueux commerce aux répercussions illimités sur les sociétés humaines ?
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p. 64 = 62 : The Man From the Atom (L'homme de l'Atome) par G. Peyton Wertenbaker.
Je suis une âme perdue et j'ai le mal du pays. Oui, le mal du pays. Et pourtant combien est vain le mal du pays pour quelqu'un qui n'a pas de pays ! Je ne peux qu'avoir mal d'un pays qui a disparu. Car mon pays s'en est allé des millions d'années de cela, et il n'existe plus la moindre trace de son existence d'autrefois. Des millions d'années de cela, je vous le dis en toute honnêteté et en toute sincérité. Mais je dois vous raconter toute l'histoire-- bien qu'il n'existât plus aucun être humain pour la comprendre.
Je me souviens très bien de ce matin où mon ami le professeur Martyn me réclama pour une affaire de la plus grande importance. Peut-être devrais-je expliquer que le professeur était l'un de ces mystérieux parias, de ces génies que la Science ne reconnaîtrait pas parce qu'il aura méprisé la mesquinerie des représentants de la Science. Martyn était en tout premier lieu un scientifique, mais il était presque autant un homme d'une intense imagination, et où l'être humain ordinaire rampe de détail en détail et requiert la complétion d'un modèle pour pouvoir visualiser le résultat de ses recherches, le professeur Martyn saisissait d'abord le résultat d'importance des recherches qu'il aurait envisagée, et les répercussions les plus vastes et les plus éloignées, avant de construire, l'objectif à atteindre en vue.
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p. 69 = 67 : The Thing From--Outside (la chose venu du Dehors) par George Allen England.
Ils étaient assis autour de leur feu de camp, une petite expédition d'américain se retirant vers le sud de la Baie de l'Hudson avant la menace imminente de l'arrivée du froid. Assis là, stoïques, émerveillés par le Nord et lassés par l'effort que la randonnée de la journée avait réclamé à leurs âmes. Les trois hommes fumaient. Les deux femmes se serraient l'une contre l'autre. La lueur de l'âtre rehaussait leurs visages contre la nuit lugubre au milieu des pins nains. Un murmure cascadant racontait la hâte qu'avait la rivière Albany d'échapper à la contrée désolée pour se jeter dans la Baie. "Je ne vois pas en quoi une simple empreinte circulaire laissée sur une corniche aurait pu faire fuir nos guides...", déclara le professeur Thorburn. Sa voix était aussi desséchée que sa personnalité toute entière. "Tout à fait extraordinaire." "Eux savaient de quoi il s'agissait, d'accord, lui répondit Jandron, le géologue de l'expédition. "Tout comme moi..."
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p. 76 = 74: The Man Who Saved the Earth (L'homme qui sauva la Terre) par Austin Hall.
CHAPITRE 1 : LE COMMENCEMENT. Même au commencement. Dès le début, toute l'affaire avait la précision d'une mécanique. La destinée, et son art -- et la merveilleuse providence qui veillait sur l'être humain et son futur. Toute l'affaire était implacable : l'incident, le process, la calamité, et le martyre. En méditant sur ce désastre, il se pourrait que nous y ayons tous gagné en sagesse. Alors revenons en arrière.
Un jour torride de juillet. Un soleil sans pitié et une rue qui titube, des milliers qui ahanent, se traînent, la tête nue, des éventails et des ombrelles; la vengeance étouffante d'un authentique jour d'été. Un jour à faire éclater les pneus, de pavés brûlants, de mines ravagées, de migraines à rêver de plages, de feuillages ombragées à proximité d'eau éclaboussée, une journée de rêves brisés et d'espoirs sans fin.
Peut-être que la Destinée fit le choix de ce jour à cause de sa chaleur et peut-être à cause du bénéfice naturel pour la fécondité. Nous n'avons aucun moyen de le savoir. Mais nous savons ceci : la date, le moment, la rencontre ; le garçon et sa loupe, et le vieux docteur.
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p. 94 = 92: The Facts in the Case of Mr. Valdemar (...) de Edgar Allan Poe.
Bien entend, je n'irais pas prétendre m'étonner que le cas extraordinaire de M. Valdemar puisse avoir été débattu avec passion. Le contraire aurait été un miracle, en particulier compte tenu des circonstances. Bien que tous les partis concernés avaient entendu garder le public dans l'ignorance, pour le moment présent, ou tout au moins, tant que nous n'aurions pas eu l'occasion d'enquêter davantage--bien que nos efforts n'aient produit qu'un compte-rendu déformé ou exagéré qui, étant parvenu aux oreilles du monde, devint la source de très nombreuses conclusions fallacieuses pour le moins déplaisantes ; et, bien naturellement, un discrédit considérable.
Il est donc à présent devenu nécessaire pour moi de rendre compte des faits-- d'autant que je puisse les embrasser moi-même. Ils sont, succinctement, ceux-ci :
Mon attention, ces trois dernières années, avait été de manière répétée attirée par le sujet du Mesmérisme ; et voilà à peu près neuf mois, il m'apparut, assez soudainement, que dans la série d'expériences entreprises jusqu'alors, qu'il y avait eu une très remarquable et complètement négligée omission : personne n'avait jamais été mesmérisé in articulo mortis (NDT à l'article de la mort = sur le point de mourir).
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p.3 : Ils m'appelaient le mollusque (NDT littéralement la Palourde humaine) mais j'ai changé pratiquement en une nuit. Comme je dépassais la porte du bureau du Président, je n'ai pas pu m'empêcher d'entendre mon nom. Instinctivement, je me suis arrêté pour écouter : "Ce mollusque..." il disait, "ne peut pas nous représenter; il travaille dur, mais il semble n'avoir aucune capacité à parler pour lui-même. j'espérais le faire chef de branche cet automne mais il semble se rétracter toujours plus dans sa coquille, j'ai perdu tout espoir de faire quoi que ce soit de lui." CE QUE QUINZE MINUTES PAR JOUR VOUS MONTRERA : comment parler dans votre club ou votre loge, comment s'adresser aux conseils d'administration, comment proposé et répondre à des toasts, comment faire un discours politique, comment raconter des histoires drôles, comment faire des discours à la fin des repas, comment avoir une conversation intéressante, comment écrire des lettres, comment vendre davantage de marchandises, comment entraîner votre mémoire, comment augmenter votre vocabulaire, comment développer la confiance en soi, comment acquérir une personnalité de gagnant, comment renforcer votre volonté et votre ambition, comment devenir un penseur clair et pertinent, comment développer votre pouvoir de concentration, comment vous rendre maître de n'importe quelle situation. Envoyez-moi ce livre étonnant, gratuitement "Comment faire des merveilles avec les mots." L'INSTITUT NORD-AMERICAIN, Chicago, Illinois. Votre patron dit du mal de vous dans votre dos ? Devenez vous aussi un pervers narcissique et manipulez jusqu'à l'anéantissement total de l'Humanité et de la planète pour enrichir plus vite les plus riches, et que votre patron dise pire encore dans votre dos !
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce numéro.
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La maison de tous les cauchemars S01E11: Visiteur d'outre-tombe (1980)
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La page Amazon.fr du coffret français 5 dvd français ELEPHANT FR le 6 mai 2014 version anglaise et française.
La page Amazon.fr du coffret 3 blu-rays anglais NETWORK UK le 23 octobre 2017 (anglais sous-titré).
La page Amazon.fr du coffret 3 blurays allemand MEDIA TARGET DE le 14 décembre 2018 réédité le 30 octobre 2020 (pas de version française, version anglaise incluse).
Hammer House of Horror S01E11 : Visitor from the Grave (1980)
Traduction : La maison de l'horreur (des studios) de la Hammer* : Le visiteur d'outre-tombe.
* Traduisez Hammer par le maillet des sorcières, référence au Malleus Maleficarum, le manuel de démonologie de 1486 à l'usage des inquisiteurs dans la réalité.
Titre français : La maison de tous les cauchemars : Visiteur d'outre-tombe
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici la page de ce blog consacrée à la série télévisée Hammer House of Horror 1980.
Diffusé en Angleterre le 22 novembre 1980 sur ITV UK.
Diffusé en France en 1983 sur FR3 FR.
Sorti en coffret 5 dvd français ELEPHANT FR le 6 mai 2014 version anglaise et française https://amzn.to/3zXcyTO
Sorti en coffret 3 blu-rays anglais NETWORK UK le 23 octobre 2017 (anglais sous-titré, image HD de très grande qualité, mise à l'échelle 4K parfaite, son très bon, pas de version française)
Sorti en coffret 3 blurays allemand MEDIA TARGET DE le 14 décembre 2018 réédité le 30 octobre 2020 (pas de version française, version anglaise incluse)
Créé par Roy Skeggs, réalisé par Peter Sasdy, sur un scénario de John Elder, avec Kathryn Leigh Scott, Gareth Thomas, Simon MacCorkindale, Mia Nadasi, Stanley Lebor.
Pour adultes.
(mystère fantastique, slasher) La nuit, le hibou fait hou hou, les grillons grillonnent et d’autres sifflent. Du coup, une jeune femme se redresse, angoissée, dans son lit, pour voir s’encadrer dans sa fenêtre derrière les rideaux, la silhouette d’un rôdeur de grande taille.
Et bien sûr, la femme fait ce que toute femme censée ferait dans un film de la Hammer, elle se lève et en chemise de nuit, sans songer à s’habiller, se presse à la porte et aux volets pour entendre tambouriner un homme qui crie d’ouvrir la porte.
Parce que c’est important quand on est désarmée et qu’un homme veut entrer chez vous, de s’offrir à ses coups aussi vite que possible, plutôt que de se cacher pour, je ne sais pas moi, l’enfermer dans sa cave.
Et comme elle ne ferme pas ses volets pour la nuit, le grand moustachu énervé balance un coup de pied dans une porte fenêtre et entre pour demander à la frêle jeune femme apeurée sur un ton vraiment pas aimable : « Par l’Enfer qui vous êtes ? »
Ce à quoi elle répond par un bégaiement incompréhensible. Il demande encore : « Où est-il ? » Et de faire mine d’explorer la maison. La jeune femme supplie : « S’il vous plaît, non ! » Et là j’ai dû mal à suivre : elle sait qu’elle est seule dans la maison, elle n’a qu’à se barrer.
Au lieu de cela, elle confronte le moustachu : « Que voulez-vous ? — Je vous l’ai dit, je veux Harry ! Il me doit de l’argent ! » Et elle la ramène encore : « Il n’est pas ici. » Ce qui reviendrait à dire : « Je suis toute seule et sans défense, vous pouvez me violer et tout ce que vous voulez. »
Puis comme le moustachu est entré dans la chambre, alors qu’à l’évidence Harry n’y est pas, voilà que la frêle jeune femme saute dans le dos du grand moustachu pour lui saisir le pull et en déformer le col ; elle gronde : « Sortez d’ici ! Sortez d’ici ! »
Ce à quoi le moustachu répète « Il me doit de l’argent ! », se retournant et saisissant la jeune femme par les poignets. Il ne dit plus rien, elle ne répond rien, puis il l’embrasse de force, puis la jette sur le lit tandis qu’elle répète : « Non, non ! » parce que la défense verbale a déjà si bien fonctionné.
Soudain, elle bondit vers un coin de la pièce où se trouvait à disposition un fusil, qu’elle arme. Et elle abat apparemment en pleine tête son agresseur qui posait en souriant à moins d’un mètre d’elle. Ce qui est plusieurs fois stupide. Et d’abord pourquoi tirer dans une tête que l’on peut facilement rater ? Et depuis quand les fusils n’ont pas de recul ?
Le moustachu hurle et se roule par terre, et la jeune femme se jette sur son lit pour se mettre en boule et pleurer, abandonnant le fusil a priori encore chargé au bas du lit, parce qu’elle ne craint rien ni personne en Harley Davidson, et certainement pas d’abattre quelqu’un d’autre en posant le pied dessus ?
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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La maison de tous les cauchemars S01E12 : Les deux faces du démon (1980)
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Hammer House of Horror S01E12 : The Two Faces of Evil (1980)
Traduction : La maison de l'horreur (des studios) de la Hammer* : Les deux visages du Mal.
* Traduisez Hammer par le maillet des sorcières, référence au Malleus Maleficarum, le manuel de démonologie de 1486 à l'usage des inquisiteurs dans la réalité.
Titre français : La maison de tous les cauchemars : Les Deux Faces du démon.
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Ici la page de ce blog consacrée à la série télévisée Hammer House of Horror 1980.
Toxique : exploitation sans issue. L'héroïne donc le spectateur sont enfermés dans des situations horrifiques sans aucun choix ni moyen de sortir par le haut de l'aventure, et sans loi surnaturelle ou naturelle qui explique ou limite les obstacles ; il n'y a aucun moyen d'en déduire quoi que ce soit d'utile pour quelque situation réelle que ce soit. L'épisode est donc une voie sans issue et tourne au seul voyeurisme malsain qui peut facilement aggraver la situation réelle du spectateur malade, affaibli, victime d'une agression réelle etc. La catharsis n'existe pas, la violence est imitée et/ou transposée et les rôles de victime ou bourreau ne sont jamais échangés, seulement imprimés.
Diffusé en Angleterre le 29 novembre 1980 sur ITV UK.
Diffusé en France en 1983 sur FR3 FR.
Diffusé en France 12 août 1993 sur M6 FR.
Sorti en coffret 5 dvd français ELEPHANT FR le 6 mai 2014 version anglaise et française https://amzn.to/3zXcyTO
Sorti en coffret 3 blu-rays anglais NETWORK UK le 23 octobre 2017 (anglais sous-titré, image HD de très grande qualité, mise à l'échelle 4K parfaite, son très bon, pas de version française)
Sorti en coffret 3 blurays allemand MEDIA TARGET DE le 14 décembre 2018 réédité le 30 octobre 2020 (pas de version française, version anglaise incluse)
Créé par Roy Skeggs, réalisé par Alan Gibson, sur un scénario de Ranald Graham, avec Gary Raymond, Anna Calder-Marshall, Philip Latham, Jenny Laird, Brenda Cowling.
Pour adultes.
(anthologie d'horreur fantastique, slasher) Sur une route de campagne par une belle journée, une petite voiture rouge roule à vive allure tandis qu’une petite famille à bord chante, d’abord l’épouse « …portera des pyjamas de soie quand elle viendra ! », ensuite le mari au volant répond « Elle portera des pyjamas de soie quand elle viendra ! » et tous, le jeune garçon rose et blond inclus reprennent en chœur : « Elle portera des pyjamas de soie quand elle viendra, elle viendra, elle viendra ! »
Le garçon en pull blanc chemise rouge est assis sur le siège avant, sans ceinture de sécurité évidemment, et joue avec un biplan jouet imité de la première guerre mondiale.
La voiture arrivement direction Gué des Majordomes et Stoke Mandeville ou direction Colline de Denner deux kilomètres, Repaire de Huchen, quatre kilomètres et Wycombe le haut, six kilomètres — quand soudain la mère s’inquiète : « Oh Martin, as-tu vérifié la fenêtre du cabinet de toilette à l’étage ? »
Martin répond : « Je te l’ai dit, j’ai vérifié toutes les fenêtres. » Mais son épouse insiste : « La serrure sur cette fenêtre ne fonctionne pas bien, tu sais… » Ils sont arrêtés au stop et Mertin se retourne pour répondre : « Janet, arrête de te tracasser… » et leur fils surenchérit en souriant : « Tu t’inquiètes toujours à propos de quelque chose, Maman ! »
Janet attrape l’avion-jouet pour le ranger à l’arrière tandis que son époux s’amuse à lui poser un doigt sur le nez et elle veut bien en rire. Mais n’en pense pas moins : mieux vaut prévenir que guérir.
Alors Martin demande à son fils : « Quelle direction ? » Le garçon étonné demande : « Qu’est-ce que tu veux dire ? — T’es pas le navigateur ? — Oui… — Alors, navigue, je ne vais absolument pas t’aider. »
Et comme son mari sourit, Janet remarque un homme en ciré jaune qui les guette, planté sur un monticule voisin du croisement, à côté d’un arbre mort.
« Allez… » insiste Martin qui n’a rien remarqué tandis que Janet ne cesse de fixer le voyeur, dont le visage n’est pas visible à cause de la capuche rabattue et du col relevé. Le mari finit par noter l’expression de son épouse et demande : « Quelque chose ne va pas ? »
Janet sursaute et veut rassurer son mari en touchant son épaule. Alors le fils s’écrie : « … à gauche ! » Et son père de répondre : « … à droite — Non, à gauche ! — …à gauche, puis à droite. » Ils éclatent de rire, mais l’épouse regarde à nouveau le monticule, et il n’y a plus personne.
Plus tard, il se met à pleuvoir et il fait de plus en plus sombre, et soudain, l’homme à l’imperméable jaune surgit juste devant la voiture, et, en voulant l’éviter, Martin fait un écart et s’arrête… pour prendre l’inconnu en auto-stop, et demande à son fils de passer sur la banquette arrière, ou si vous préférez, après avoir manqué le coup de la panne au tirage, voilà qu’il s’empresse de le retenter au grattage.
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Le Ministère du Temps S02E09 : Le temps des tableaux en trop (2016)
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El Ministerio Del Tiempo S02E09 : Óleo sobre tiempo (2016)
Traduction : Le ministère du Temps, de l'huile sur le Temps.
Titre français : Le temps des tableaux en trop.
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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée El Ministerio Del Tiempo (2015)
Diffusé en Espagne le 25 avril 2016 sur RTVE ES.
Sorti en blu-ray espagnol le 23 juin 2016 (multi-régions, espagnol sous-titré seulement).
Annoncé en France et à l'international sur NETFLIX FR (jamais diffusé)
Diffusé sur internet officiel gratuit sur la page dédié de tve ici :
Annoncé en France à partir du 30 décembre 2024 sur SYFY FR.
De Javier Olivares et Pablo Olivares, avec Hugo Silva, Aura Garrido, Nacho Fresneda.
(Voyage dans le temps, aventure, uchronie) Le Palais de l’Alcazar de Madrid, 1734, la nuit du vendredi. Le roi Felipe se couche à la musique douce des guitares, mais, parlant comme s’il était un petit enfant, il refuse de mettre sa chemise de nuit, tandis que son épouse la reine insiste : qu’il la mette pour elle, c’est une chemise propre et elle vient d’être repassée.
Mais le vieux roi n’en démord pas : selon lui, la chemise est empoisonnée, est-ce qu’elle voudrait le tuer ? La reine répond : « encore une fois ? » et elle met la chemise sur ses épaules : il le voit, elle vit encore, la chemise est parfaite — et de rendre le vêtement au domestique chargé de la mettre sur le dos du roi.
Puis la reine demande une Marionas au petit orchestre qui aidera sa majesté à s’endormir. Elle borde son mari, lui donne un baiser sur le front et lui souhaite bonne nuit.
Les domestiques et l’orchestres s’en vont discrètement de la chambre du roi, mais comme ils referment la porte et que le roi se met à ronfler sous le regard des personnages de ses tableaux, l’un d’eux, une ascension de la Vierge, se met à coulisser, ouvrant le passage à un homme du 21e siècle, portant un masque à gaz et des lunettes de protection en verre miroir.
L'intrus allume deux grenades d’un gaz soporifique, qui roulent sur les tapis, et il entre avec plusieurs comparse. Le roi ouvre alors les yeux, voit les trois silhouettes masquées et perd conscience.
Les voleurs se mettent alors à découper les tableaux à même les cadres, et comme l’un d’eux constate que le compte-à-rebours de sa montre numérique est achevé, il ôte son masque et ses lunettes et annonce que les autres peuvent faire de même.
Son visage est celui d’un agent de Darrow avec lequel le Ministère du temps avait déjà eu à faire plusieurs fois. Et le troisième membre du commando n’est autre que Lola, qui déclare que voler les tableaux du roi d’Espagne était l’un des rêves de sa vie.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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