El Eternauta, The Eternaut, L'éternaute S01E04: Credo (2025)
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El Eternauta S01E04: Credo (2025)
Traduction : Le voyageur de l’Éternité, Credo (Je crois, Profession de foi).
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Ici la page de ce blog consacrée à la série El Eternauta 2025.
Noter que les épisodes ne semblent pas avoir de titre.
Diffusé à partir du 30 avril 2025 (les six épisodes de la saison 1) sur NETFLIX INT/FR.
De Bruno Stagnaro (également réalisateur et scénariste), sur un scénario de Ariel Staltari, d'après la bande-dessinée de 1957 écrit par Héctor Germán Oesterheld et dessiné par Francisco Solano López ; avec Ricardo Darín, Carla Peterson, César Troncoso, Andrea Pietra, Ariel Staltari, Marcelo Subiotto, Mora Fisz, Claudio Martínez Bel, Orianna Cárdenas.
Pour adultes et adolescents.
(Apocalypse, invasion extraterrestre) Le vent souffle. Dans un tunnel ferroviaire, une silhouette frêle en imperméable jaune, le visage couvert par un masque de plongée, marche vers la lumière du jour, calmement, sans hésitation.
La neige continue de tomber dans la station. Arrivée à la station Aristobulo del Valle (NDT révolutionnaire et homme de droit argentin) elle monte sur le quai, et passe indifférente devant le cadavre d'une femme à demi couvert de neige.
Elle prend ensuite les escaliers qui mènent à la surface. Derrière elle, par le même tunnel, arrivent à la même allure six silhouettes encapuchonnées de plus.
Dans une fosse creusée dans un jardin enneigé, Juan Salvo, Tano et Lucas descendent le cadavre de Ruso, leur ami et partenaire de jeu de cartes, enveloppé dans une bâche, sous le regard de Ana, l'épouse de Salvo et Inga, la livreuse qui s'était réfugiée dans leur garage.
Le cadavre descendu, Tano se penche au-dessus pour jeter en guise de souvenir les trois dernières cartes de Ruso : As de pique et 13 points, c'est-à-dire sept de pique et dix de pique, et de commenter que Ruso sortait de scène avec un jeu gagnant. Et la neige continue de tomber, tout doucement...
En pleurs, Ana s'appuie sur Tano, son mari, tandis que Inga, elle, tenant encore la casque de livreur qu'elle avait emprunté à son frère pour faire la course à sa place, lève les yeux au ciel : aucune chance que son frère ait survécu à la neige, elle l'avait laissé torse nu sur son terrain de foot improvisé. Salvo reprend alors sa pelle pour commencer à reboucher le trou, imité par Inga.
Ambiance lugubre dans la cuisine : Elena fait remarquer à Salvo que la fièvre du lycéen qu'ils ont sauvé plus tôt ne baisse pas. Salvo répond : "Précisément." Et suggère : "Je pense que tu devrais parler avec Ana, pour qu'il reste avec eux."
Elena répète "Qu'ils le prennent avec eux ?" Salvo confirme : "Oui." Elena s'étonne : "Dans cet état ?" Alors Salvo insiste : "Clara devrait être notre seul sujet de préoccupation à cette heure..." Elena répond : "Je le sais, mais c'est nous qui l'avons amené ici, pourquoi iraient-ils s'encombrer d'en prendre soin ?"
Salvo demande alors Elena : "Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu abandonnes ?" Elena s'indigne : "Pardon ?" Salvo se détourne : "C'est comme si tu ne voulais pas partir à la recherche de ta propre fille ?" Elena s'exclame : "Comment peux-tu dire une chose pareille ? Tu penses que j'essaie de me contenter du prix de consolation ?"
Dans leur dos, Tano demande : "Lucas, prépare-toi ?" et Lucas de répondre : "Où allons-nous ?" Tano répond : "Pour plus de provisions." Ana s'étonne : "Plus ? Elles ne rentreront pas dans le voilier ?" Tano soupire : "C'est notre dernier voyage, Ana... Et il nous faut aussi un autre véhicule."
Ana et Tano se retournent vers Salvo et Elena, Elena qui annonce : "Dès qu'il ira mieux, je partirai de mon côté." Avec lassitude, Salvo répond : "Fais ce que tu veux..." Lucas remarque alors : "Et nous qui pensions que le Wi-Fi arrangerait tout... Mon Dieu, on est irrécupérables."
Tano remarque alors : "Ils connaissent le nom de famille de la fille, non ?" Ana hoche la tête : "Regarde donc dans l'annuaire téléphonique : J'en ai plusieurs en bas."
Ana ne répond rien, puis, comme Tano et Lukas s'en vont, elle se dirige vers la fenêtre. La voyant faire, Salvo se lève et la rejoint. Il regarde ce qu'elle regarde entre les planches : les bennes à ordures, l'une renversée suite au carambolage d'une voiture de passage avec une voiture garée à côté. Couvertes de neige.
Tous les deux recouverts de leurs vêtements imperméables et masqués, ils sortent pour ouvrir la benne à ordures recyclable encore debout. La pile d'annuaire téléphoniques de la ville que Ana avait jetée la veille au soir à l'insu de son mari s'y trouve encore.
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Todd and the Book of Pure Evil S01E05: Monster Fat (2010)
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Todd and the Book of Pure Evil S01E05: Monster Fat (2010)
Traduction du titre original : Todd et le Livre du Mal Absolu: Le gras monstre / La graisse monstrueuse.
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Diffusé au Canada le 20 octobre 2010 sur SPACE CA.
De Craig David Wallace, Charles Picco, Anthony Leo - d'après le court métrage de 2009 de Craig David Wallace ; avec Alex House, Maggie Castle, Bill Turnbull, Melanie Leishman, Jason Mewes, Chris Leavins.
Pour adultes.
(Comédie satirique fantastique, horreur, musical) La nuit, un pavillon de banlieue miteuse américaine avec l’applique pour éclairer le pas de porte qui grésille. Et apparemment, c’est la maison de Todd lui-même qui dort torse nu dans sa chambre décorée sur le thème du Death Metal. Un fracas de poubelles renversées dans la nuit pourrait-il le réveiller ? Même pas ? Encore un autre ?
En fait si. Todd se réveille et découvre qu’il est menotté au montant de son petit lit métallique noir. Il semble très surpris, et du coup fixe avec angoisse la porte fermée de sa chambre : « A l’aide ! » il crie en gigotant sans pouvoir s’échapper alors que des pas approchent. « A L’AIDE !!! »
La lumière sous la porte est bloquée par une paire de pieds chaussés. Alors Todd répète affolé en fermant les yeux : « Faites que ce soit un rêve ! Faites que ce soit un rêve ! »
Quelqu’un pousse la porte qui grince sinistrement. C’est une apparemment une jeune femme en bottes de cuir à talons aiguille, à crinière brune, en robe courte zébré, qui nimbée de fumée, une main sur la hanche, l’autre levée appuyée sur le cadre de la porte, lance : « Salut, Todd… »
Une jeune femme qui ressemblerait fortement à Jenny Kolinsky. Alors Todd ouvre des yeux ronds et supplie : « S’il vous plait, faites que ça ne soit pas un rêve ! » Et la jeune femme entre en se déhanchant pour soupirer : « Je suis excitée à ta vue, Todd… »
Et de grimper sur le lit : « Si excitée que ça fait mal ! » Et arrivée sa bouche à la hauteur du nez — qui est plutôt imposant — de Todd, elle précise : « Je vais te… secouer… comme un… ouragan » Et d’embrasser Todd dans le cou, lequel soupire : « Oh, je voudrais ne jamais me réveiller d’aussi longtemps que je vivrai ! »
C’est alors que dans le gymnase l’entraîneuse revêche souffle de toutes ses forces dans son sifflet, vrillant les oreilles de tous les lycéens présents, et d’ajouter : « Allez vous-autres, continuez d’envoyer ! C’est pas l’Everest ! »
Todd et les autres regardent des filles en petit short noir et tee-shirt jaune sauter un cheval d’arçons. Todd assure : « C’était le rêve le plus génial que j’ai jamais fait… » et son batteur, Curtis, de renchérir : « Les émissions nocturnes font les meilleurs rêves ! » Todd secoue alors la tête : « J’ai pas dit que c’était une émission nocturne. » Curtis objecte : « Alors ce rêve pouvait pas être le meilleur. »
Todd rétorque : « T’y étais ? » Curtis répond : » J’en sais rien, j’y étais ? » Todd est dégoûté : « Pourquoi tu ferais parti de mon rêve sexuel, mec ? » Curtis répond : « Peut-être que je serais passé faire un coucou, ou t’emprunter un truc ? » Todd répond : « Non, c’était seulement moi et Jenny ! » Jenny Kolinsky qui se trouve attendre son tour dans la file d’attente pour sauter le cheval d’arçons.
Curtis s’indigne : « Mais t’es tout le temps dans mes rêves, toi ! La semaine dernière, on était des vikings avec des motos volantes ! » Todd concède avec enthousiasme : « Ouais, ça a l’air plutôt cool. » Curtis confirme : « ça l’était, c’était la meilleure émission nocturne que j’ai jamais eue ! »
Mais le tour est venu pour une certaine Emily, une fille plus qu’obèse qui semble essayer disparaître dans son survêtement noir à l’emblème jaune du lycée Crowley — un bouc satanique. Emily tente aussi discrètement que possible de revenir en arrière dans la file d’attente, mais c’est peine perdue, l’entraîneuse l’a vue : « Emily : on y va ! »
Résignée, Emily y va, sous le regard peiné de Jenny et encore plus peiné de Hannah dont ce sera le tour après. Hannah remarque alors à l’attention de Jenny derrière elle : « Peut-être que Madame Dempsey a utilisé le Livre et il l’a transformée en sadique ? » Jenny répond : « Nan, elle a toujours été une pute sadique. »
Et les pom-pom girls d’encourager : « … Cinq, six, sept, huit ! Crowley c’est ! Le Lycée ! Ouais ! C’est !!! » Emily soupire… et charge. Elle saute effectivement avec son pied d’appel sur le tremplin de gymnastique placé devant le caisson à sauter.
Le tremplin casse sous son poids. Emily s’écrase de tout son poids sur le caisson avec un « han » et le caisson se renverse. Emily fait la culbute, et le public dont Todd et Curtis ouvre de grands yeux. Curtis grimace, Emily se redresse, les pom-pom girls se gaussent. Parmi elles, Jenny ne rit pas, et grimace à son tour. Alors l’entraineuse lance : « D’accord tout l’monde, à la douche ! » Puis elle pousse un gros soupir.
Emily s’est précipitée dans les toilettes pour s’enfermer dans un box, et elle se laisse glisser par terre, effondrée. Pendant ce temps, une fille entrée à sa suite déclare : « Ouais, avant ça me faisait de la peine pour elle, mais maintenant, elle commence à me mettre mal à l’aise. » Son amie répond : « J’ai essayé de lui parler, une fois, mais c’est pire encore de près. » Elles éclatent de rire : « Je sais !!! »
C’est alors que la poignée de la chasse d’eau de la cuvette des toilettes se met à bouger encore et encore, et l’eau au fond de la cuvette se met à gargouiller. D’un coup quelque chose jaillit dans une gerbe d’eau, et un grand vieux livre relié en peau humaine retombe pille entre les mains d’Emily.
Une lueur rouge parcourt l’étoile à six branches cousue en couverture et les doigts boudinés d’Emily ouvrent le livre au milieu : à gauche un homme obèse dont la bedaine va toucher terre, à droite une femme squelettique en monokini qui fait la belle, et entre les deux, une formule apparemment en latin, en lettres de sang : ADFICIO MENUS PINGUIS PLANTO MIHI TENIUS. (NDT je cloue la moindre graisse que je plante à partir de moi). Alors Emily sourit et hoche la tête.
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El Eternauta, The Eternaut, L'éternaute S01E02: Sortez au Soleil (2025)
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El Eternauta S01E02: Salgan al sol (2025)
Traduction : Le voyageur de l’Éternité, Sortez au Soleil.
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Diffusé à partir du 30 avril 2025 (les six épisodes de la saison 1) sur NETFLIX INT/FR.
De Bruno Stagnaro (également réalisateur et scénariste), sur un scénario de Ariel Staltari, d'après la bande-dessinée de 1957 écrit par Héctor Germán Oesterheld et dessiné par Francisco Solano López ; avec Ricardo Darín, Carla Peterson, César Troncoso, Andrea Pietra, Ariel Staltari, Marcelo Subiotto, Mora Fisz, Claudio Martínez Bel, Orianna Cárdenas.
Pour adultes et adolescents.
(Apocalypse, invasion extraterrestre) Moins d'une heure avant la catastrophe, on entendait scander les manifestants en ville : "L'électricité, maintenant ! Plus de coupures !!!"
Plus calmement, dans le hall d'entrée de la résidence à étage, un homme grand et digne, dégarni à chemises à carreaux (Ramiro) explique calmement aux habitants de l'immeuble : "Il n'y a qu'une phase (NDT: du courant alternatif) qui a été coupée : c'est pour cela que l'éclairage fonctionne mais pas les ascenseurs."
Une jeune femme brune, qui semble faire office de secrétaire, déclare alors : "J'ai aussi déposé une réclamation sur leur site internet."
Une dame assise qui les écoutait en s'éventant remarque : "Je ne crois pas un mot de ce qu'ils disent : la moitié de la ville est en flammes et ils viendraient pour réparer une phase ?"
L'homme à chemise à carreaux répond (Ramiro) : "Eh bien, on ne peut rien y faire." Un autre homme intervient : "Oui, mais il faut faire attention : cette phase est branchée sur la pompe d'alimentation en eau..."
Pendant ce temps, à travers l'entrée de l'immeuble vitrée donnant que la rue, une femme cherche ses clés, et un homme âgé chauve arrive avec ses propres clés en lui faisant signe de l'attendre.
L'homme à chemise à carreaux reprend : "Le technicien est en chemin, n'est-ce pas, Pau ?" L'homme chauve déverrouille la porte et ils entrent. Dans le hall, juste à côté de la porte vitrée, un sapin de Noël.
L'autre homme reprend : "Moi je vais vous dire ce qui va se passer : on va arriver à court d'eau, aussi simple que ça !" Une autre femme intervient tandis que la femme qui vient d'entrer va droit aux ascenseurs : "Ruben, je veux qu'on parle des autres dépenses extraordinaires..." On lui objecte : "Non, pardon mais ce n'est pas à l'ordre du jour : passons au point suivant, Ramiro."
La femme qui vient d'arriver appelle l'ascenseur, puis sourit à la jeune femme brune qui fait office de secrétaire de la réunion, qui lui sourit en retour : "Ils sont en panne." La nouvelle venue soupire : "Je ne peux pas y croire..."
Le chauve (Charly) lui s'est planté devant la petite assemblée, dos à la porte vitrée de l'entrée : "Est-ce que quelqu'un peut me dire où vous en êtes, s'il vous plaît ?" L'homme à la chemise à carreaux lui répond : "Charly, la réunion a commencé il y a vingt minutes, désolé." Le chauve grimace : "Je l'ai su trop tard." L'homme à la chemise à carreaux soupire, puis résume : "Gerardo suggère que nous louons un groupe électrogène pour l'été..." Gerardo est un homme jeune à la courte barbe noire soignée.
Charly répond : "Pas besoin de ces choses bizarres : connectons les ascenseurs aux autres phases, et hop, problème résolu : on l'a déjà fait avant." Une dame âgé assise avec son chien sur les genoux répond, faisant mine d'approuver : "Oui, comment pourrions-nous l'avoir oublié ?" La jeune secrétaire rappelle : "La surcharge de courant a coupé l'électricité pendant trois jours."
L'homme à la chemise à carreaux veut passer aux votes, la femme au chien l'arrête : "Encore un petit moment : j'ai quelque chose à dire..." Charly le chauve lui coupe la parole : "Avant de parler, commence par prendre un sac poubelle et va ramasser la merde de ta Lassie de pacotille, parce que nous on doit slalomer entre ses crottes."
La femme au chien répond : "Les déjections de Lassie comme vous l'appelez, d'abord il s'appelle Brahma et il est mieux élevé que vous, et de beaucoup." Charly commence à répondre : "Ah, Brahma..." Un déclic, et plus d'éclairage. Tout le monde pousse un soupir indigné, et certaine un juron.
Alors Charly qui croit se retrouver en position de force interpelle le président de l'assemblée : "Et alors, qu'est-ce qui se passe mon petit Gérard, ton plan avec le groupe électrogène vient de tourner au jus de boudin ?"
Charly n'entend pas le crissement de pneu, et ne peut pas voir la camionnette qui va droit en direction des portes en verre de l'entrée de l'immeuble, dans son dos. Les autres se lèvent, épouvantés.
La camionnette enfonce les portes en verre et s'arrête, les phares s'éteignent. Dans l'obscurité les exclamations fusent : "C'est quoi cette merde ? Caraï" Quelqu'un allume une lampe torche : "Est-ce que tout va bien ?"
Charly demande : "Qu'est-ce qui s'est passé ?" Ramiro, s'approche de la camionnette et la reconnait : "C'est le technicien de l'électricité !" Il demande à la dame au chien : "ça va ?" "Juste couverte de verre !" "Ne bougez pas votre bras!"
Ramiro s'approche lentement du véhicule, passant par le côté, pour approcher le chauffeur. Il regarde à l'intérieur, puis surpris se détourne et relève la tête. Les autres qui avec leurs lampes électriques s'inquiétaient les uns des autres entendre le bruit de la chute lourde d'un corps.
Tout le monde se retourne : Charly, Gerardo et les autres hommes se sont retournés et s'approchent, à pas lents. Dans le faisceau croisé de leurs lampes électriques, le chauffeur de la camionnette, tête en arrière, bouche ouverte -- à l'évidence, mort.
Le faisceau des lampes électriques s'abaissent. Sur le côté de la camionnette, adossé au mur, Ramiro, tête baissée. Charly l'appelle, très inquiet : "Ramiro !" Mais Ramiro ne réagit pas.
Le lendemain matin : la neige continue de tomber sous les nuages clairs et à la lumière du soleil levant à travers les nuages. Partout, des véhicules - voitures, motos, bus, à l'arrêt, avec leurs chauffeurs ou pilote et les passants qui gisent, immobiles, déjà passablement recouverts de flocons blancs. Mis à part le frôlement continu des flocons, le silence absolu.
Puis un bruit de pas dans la neige, et Salvo, en combinaison imperméable, gants et masque, qui sort de derrière le bus qu'il longeait. Pour lui, au bruit de ses pas lourds s'ajoute sa respiration rendue bruyante par le filtre de son masque à gaz. Et quand il rejoint le carrefour, les plaintes du vent s'engouffrant entre les bâtiments, à travers les avenues.
Salvo s'arrête devant une voiture avec une mère et son fils renversés inanimés : les vitres de la voiture étaient complètement baissée à cause de la chaleur, et les flocons de neige passent, tourbillonnent à l'intérieur, et s'accumulent au bord des portières.
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El Eternauta, The Eternaut, L'éternaute S01E03: Le magnétisme (2025)
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El Eternauta S01E03: El magnetismo (2025)
Traduction : Le voyageur de l’Éternité. Le magnétisme.
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Noter que les épisodes ne semblent pas avoir de titre.
Diffusé à partir du 30 avril 2025 (les six épisodes de la saison 1) sur NETFLIX INT/FR.
De Bruno Stagnaro (également réalisateur et scénariste), sur un scénario de Ariel Staltari, d'après la bande-dessinée de 1957 écrit par Héctor Germán Oesterheld et dessiné par Francisco Solano López ; avec Ricardo Darín, Carla Peterson, César Troncoso, Andrea Pietra, Ariel Staltari, Marcelo Subiotto, Mora Fisz, Claudio Martínez Bel, Orianna Cárdenas.
Pour adultes et adolescents.
(Apocalypse, invasion extraterrestre) La nuit, en ville. Moins d'une heure avant la catastrophe. Une jeune femme un peu ronde aux cheveux ras noirs, percée, tatouée, marche en direction d'un terrain de jeu en ville où une bande de jeunes hommes disputent un match de foot. Elle appelle : "George !" George ne répond pas, on entend plutôt crier "But !" "Ouais !"
Et enfin, un jeune homme torse nu daigne se retourner et arriver ; la jeune femme explique, smartphone à la main : "Une commande, frérot..." Le jeune homme répond : "Montre voir..." Elle montre l'écran du smartphone. Il prend le smartphone et laconiquement répond : "C'est à côté..."
Comme George va pour se préparer à sa course, quelqu'un appelle : "Gonzalo !" car la partie de foot a repris. Arrive un des camarades de George, qui lui demande : "Tu vas garder le but ?" George répond que non, et l'autre proteste : "Reste un peu plus longtemps !" "Mais je reviens de suite !"
Alors la jeune femme propose : "Hé, tu peux rester si tu le veux : je livrerai à ta place... Allez, donne." George la laisse prendre son casque et son smartphone : "D'accord, mais fais attention..." Et les autres l'appeler à nouveau : "Allez, la partie reprend, on se bouge !"
Et sous le regard attendri de la jeune femme, George retourne sur le terrain mais les autres ont déjà shooté en direction du but sans gardien et George court après la balle. Elle enfile le casque de son frère, attaque la mentonnière, monte sur la bicyclette avec son gros coffre rouge et s'en va dans l'allée illuminée par les lampadaires, passant non loin de la façade d'une cathédrale en briques rouges. Puis nous la retrouvons à rouler le long d'une grande avenue à six voies, trois dans un sens, trois dans l'autre...
La même ou une autre grande avenue, entièrement recouverte de neige, avec des voitures en travers, des motos renversées. La neige continue de tomber, avec des rafales de vent par moment.
Le 4x4 bleu est de retour au garage, ramenant Salvo et son ex Elena, et le reste de l'expédition de secours, les deux derniers survivants de la maison attendant les autres avec des couvertures. Elena semble découvrir les lieux et aide Juan Salvo à descendre du 4x4.
L'un des hommes masqué et protégé d'une tenue de pompier est revenu à l'entrée du garage, pour contempler le cadavre de leur ami, là où il est tombé dans la rue la veille, quasiment recouvert par la neige. Celui qui était resté en arrière demande ce qui s'est passé...
Nous les retrouvons devant un radio-émetteur allumé : "CQ, CQ, ici Lima, Uniforme, Cinq, Delta, Alpha..." appelle Tano, le maître des lieux : "Est-ce qu'il y a quelqu'un sur la fréquence ? Répondez s'il vous plait." Aucune réponse, Tano reprend : "C'est un message d'urgence, si quelqu'un écoute, s'il vous plait répondez..." Mais on n'entend que du bruit.
Tano soupire, repose le micro, puis déclare : "Il faudra qu'on réessaye quand la nuit sera tombée." Son épouse (Ana) déclare : "Restons calme : quelqu'un viendra forcément nous aider, à un moment." Mais un autre lui répond : "Et s'ils viennent, mais pas pour nous aider."
L'épouse (Ana) répond : "Mais de quoi tu parles ?" L'autre lui répond : "Tu n'as donc pas entendu ce qui s'est passé à l'appartement d'Elena ? Pourquoi crois-tu qu'ils y sont aller avec des armes ?" L'épouse (Ana) répond : "Si, j'ai bien entendu ; mais je ne comprends pas pourquoi les gens sont devenus si violents..."
Salvo demande : "Qu'est-ce que tu ne comprends pas ?" Elena répond : "On te l'a déjà expliqué Ana, (...) on n'avait pas d'autres options." Ana persiste : "D'accord, mais qu'est-ce que ça a à voir avec la transformation de ma maison en une armurerie ?" Son mari Tano la rappelle à l'ordre : "Non, Ana !" Ana se détourne et baisse les yeux. Un long silence.
Le premier qui s'était inquiété propose : "Est-ce qu'il faut qu'on quitte la ville ?" Tano rétorque : "Et où est-ce qu'on irait ?" "Je ne sais pas ; loin d'ici ; dans ta maison sur l'île."
Inga la livreuse intervient : "Et qu'est-ce qui te fais croire qu'on y sera plus en sécurité qu'ici ?" Tano affirme : "Personne ne me fera bouger d'ici : il faudra me sortir les pieds devant !" Juan Salvo ne répond rien, l'inquiet soupire : "Alors je ne sais pas..." Il se lève.
Juan Salvo se lève à son tour : "Tano, nous avons besoin de l'auto." Tano hésite, puis répond : "Non." Rejoint par son ex, Elena, Salvo précise : "Pour aller chercher Clara." Ana, l'épouse de Tano se tourne vers son mari, qui répond : "Je suis désolé Juan, mais c'est non."
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El Eternauta, The Eternaut, L'éternaute, la série de 2025
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El Eternauta (2025)
Traduction : Le voyageur de l’Éternité.
Une saison de six épisodes sans titres d'une heure environ chaque.
Diffusé à partir du 30 avril 2025 (les six épisodes de la saison 1) sur NETFLIX INT/FR.
De Bruno Stagnaro (également réalisateur et scénariste), sur un scénario de Ariel Staltari, d'après la bande-dessinée de 1957 écrit par Héctor Germán Oesterheld et dessiné par Francisco Solano López ; avec Ricardo Darín, Carla Peterson, César Troncoso, Andrea Pietra, Ariel Staltari, Marcelo Subiotto, Mora Fisz, Claudio Martínez Bel, Orianna Cárdenas.
Pour adultes et adolescents.
(Apocalypse, invasion extraterrestre) Un soir d'agitation sociale à Buenos Air aux alentours de Noël (en été dans l'hémisphère Sud), une aurore boréale apparaît au large et tous les équipements électriques tombent en panne. Immédiatement de la neige se met à tomber, de plus en plus dru, tuant au moindre contact, empoisonnant l'air et l'eau. Survivent les quelques uns qui étaient restés à l'abri, fenêtres et portes fermées, alors que la chaleur d'alors était étouffante. Juan Salvo, qui alors se trouvait à jouer aux cartes à l'abri, recouvert de vêtements imperméables et protégé par un masque à gaz à filtration, tente de retrouver sa femme dont il est séparé et sa fille censée dîner en ville, mais qui en réalité se trouvait pour une soirée avec ses deux amies à bord d'un petit bateau de plaisance ancré au large de Buenos Aires.
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La saison 1 (six épisodes)
L'Eternauta S01E01: Noche de truco (La soirée Truc)
L'Eternauta S01E02: Salgan al sol (Sortez au Soleil)
L'Eternauta S01E03: El magnetismo (Le magnétisme)
L'Eternauta S01E04: Credo (Je crois / Profession de foi)
L'Eternauta S01E05: Paisaje (Paysage).
L'Eternauta S01E06: Jugo de tomate frío (Jus de tomate froid)
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