Neverwhere, le roman de 1996
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Neverwhere (1996)
Traduction du titre anglais : Jamaisnullepart.
Noter qu’il s’agit de la novélisation de la mini-série de 1996 de Neil Gaiman par lui-même.
Attention : il en existe trois versions de ce roman en plus de l’adaptation théâtrale et de la bande-dessinée :
* originale d’octobre 1996 chez BBC BOOKS,
* explicitée pour l’édition américaine de 1997 chez PENGUIN BOOKS,
* révisée en mélangeant les deux versions précédentes— possiblement la « version longue inédite en France » de 2010 parue AU DIABLE VAUVERT sous deux couvertures différentes (collection jeunesse / collection adulte).
Ce roman appartient à la série London Below et est suivi par How the Marquis Got His Coat Back (2014).
Sorti en Angleterre en septembre 1996 chez BBC BOOKS UK.
Sorti aux USA dans sa version explicité en 1997 chez PENGUIN BOOKS.
Traduction de la version explicitée américaine de 1997 en grand format français par Patrick Marcel en octobre 1998 pour J’AI LU MILLENAIRE,
Réédité en poche le 13 avril 2001 chez J’AI LU, en décembre 2001, en janvier 2003, en octobre 2004.
Réédité AU DIABLE VAUVERT en mai 2010.
Réédité chez J’AI LU FANTASTIQUE en janvier 2011, en février 2013 et en mars 2020.
De Neil Gaiman.
Pour adultes et adolescents.
Parce qu'il veut bien faire, le jeune Richard Mayhew vole au secours d'une jeune fille apparemment sans abri, se prénommant "Porte". Sa vie toute tracée et très ordinaire bascule entièrement dans l'envers du décor, Porte étant poursuivie par des assassins des royaumes surnaturels que cachent le métro londonien. Or il n'y a que le premier pas qui compte et il va se retrouver très vite coupé de son monde tandis que le monde de la jeune fugitive n'est que morts violentes et folie pas toujours douce.
*
Le texte original anglais de Neil Gaiman publié en septembre 1996 chez BBC BOOKS.
Prologue
The night before he went to London, Richard Mayhew was not enjoying himself.
He had begun the evening by enjoying himself: he had enjoyed reading the goodbye cards, and receiving the hugs from several not entirely unattractive young ladies of his acquaintance; he had enjoyed the warnings about the evils and dangers of London, and the gift of the white umbrella with the map of London Underground on it that the lads had clubbed together to get him; he had enjoyed the first few pints of ale; but then, with each successive pint of ale, he found he was enjoying himself significantly less; until now he was sitting and shivering on the pavement outside the pub, weighing the conflicting merits of being sick and not being sick, and not enjoying himself at all.
Inside the pub, Richard’s friends continued to celebrate his forthcoming departure, with an enthusiasm that, to Richard’s way of thinking, wad beginning to border on the sinister.
He held on tightly to the rolled-up umbrella, and wondered wether going to London was really a good idea.
‘You wonter keep a eye out,’ said a cracked old voice. ‘They’ll be moving you before you can say Jack Robinson. Or runnin’ you in, I wouldn’t be surprised.’ Two sharp eyes stared out from a beaky, grimy face. ‘You orl right?’
‘Yes, thank you,’ said Richard.
The grimy face softened.
‘Here, poor thing,’ she said, and pushed a fifty-pence piece into Richard’s hand.’Ow long you bin on ther streets, then?’
*
La traduction au plus proche.
Prologue
La nuit d’avant qu’il s’en aille à Londres, Richard Mayhew ne s'amusait pas.
Il avait commencé la soirée en s'amusant : il avait apprécié de lire les cartes de départ et de recevoir les embrassades de plusieurs jeunes femmes de sa connaissance, pas complètement dépourvues d’attraits ; il avait apprécié les mises en garde contre les pièges et les dangers de Londres, et le cadeau du parapluie blanc avec le plan du métro de Londres que les garçons s'étaient cotisés pour lui offrir ; il avait apprécié les premières pintes de bière, mais ensuite, après chaque pinte de bière supplémentaire, il avait réalisé qu'il s'amusait significativement moins, jusqu’à ce qu’il se retrouve à présent assis et frissonnant sur le trottoir à l'extérieur du pub, à peser les mérites conflictuels d'être malade et de ne pas être malade, et de ne pas s'amuser du tout.
À l'intérieur du pub, les amis de Richard continuaient à fêter son prochain départ, avec un enthousiasme qui, vu la façon dont Richard pensait alors, commençait à devenir sinistre.
Il s'accrochait fermement au parapluie plié, et se demandait si partir pour Londres était vraiment une bonne idée.
"Vous f’riez ben d’pas trop fermer l’œil," dit une vieille voix cassée. Ils vous déménageront avant d’avoir pu dire ouf. Ou ça ne m’étonnerait pas qu’ils vous écrasent. » Deux yeux perçants d’un visage crochu grincheux le fixait. "Vous z’allez bien ?
"Oui, merci", répondit Richard.
Le visage lugubre s’était adouci.
« Là, mon pauvre, dit-elle, en glissant une pièce de cinquante pence dans la main de Richard. Combien de temps ça fait qu’vous z’êtes à la rue maint’nant ? »
*
La traduction de Patrick Marcel de 1998 pour J’AI LU MILLENAIRE.
PROLOGUE
Pendant la soirée qui précéda son départ pour Londres, Richard Mayhew ne s’amusa guère.
Il avait débuté la soirée en s’amusant : il s’était musé à lire les cartes d’adieu, à accepter les embrassades de plusieurs jeunes personnes de sa connaissance, pas franchement déplaisantes ; il s’était amusé de toutes les mises en gardes contre les périls et les dangers de Londres, et du grand parapluie blanc imprimé d’une carte du métro londonien que ses amis lui avaient offert en se cotisant. Il s’amusait encore quand vint l’heure des premières pintes de bières. Et puis, à chaque nouvelle pinte, il constata qu’il s’amusait de moins en moins. Jusqu’à cet instant où, assis sur le trottoir, il grelottait devant le pub d’une petite bourgade d’Ecosse, en se demandant s’il valait mieux être malade ou pas. Et il ne s’amusait plus du tout.
A l’intérieur du pub, les amis de Richard continuaient de célébrer son départ imminent avec un enthousiasme que Richard commençait à trouver inquiétant. Assis au bord du trottoir, serrant le poing sur son parapluie roulé, il se demanda si partir au sud pour Londres était vraiment une bonne idée.
— Faites gaffe, annonça une vieille voix cassée. Y vont vous faire circuler avant que z’ayez eu le temps de dire ouf. Ou vous fourre au bloc, ça m’étonnerait pas non plus. (Deux yeux perçants le fixaient au milieu d’un visage crasseux en forme de bec.) Ça va bien ?
— Oui, merci.
Richard était un jeune homme au visage ouvert, aux cheveux légèrement bouclés et aux grands yeux noisette ; il avait l’air fripé de quelqu’un qui se lève tout juste, ce qui lui conférait auprès du sexe opposé plus d’attrait qu’il ne le comprendrait ni le croirait jamais.
Le visage crasseux s’adoucit.
— Tiens, mon pauvret, dit-elle en fourrant une pièce de cinquante pence au creux de la main de Richard. Alors, ça fait combien de temps que t’es à la rue ?
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F.A.U.S.T, le roman de 1996
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F.A.U.S.T (1996)
Ce roman est le premier des trois du Cycle de F.A.U.S.T.
Grand Prix de l'Imaginaire 1997 et Prix Rosny-Aîné 1997.
Sorti en France en septembre 1996, chez FLEUVE NOIR (grand format, broché) - 258 pages, 69 Francs.
Réédité le 17 octobre 2019 en omnibus au Diable Vauvert.
De Serge Lehman.
Pour adultes et adolescents.
(Prospective cyberpunk) 1er janvier 2095. Henry Philip Fawcett, héritier de la Fawcett Genetics & Trade, fête au champagne l'accès imminent des Puissances multinationales au pouvoir absolu sur la planète Terre et ses habitants. L'instrument ? Une petite île déserte du Pacifique.
Au même moment, en Europe, Kepler, le responsable du Complexe, une organisation secrète montée pour lutter contre les Puissances et pour la sauvegarde des Nations, rejoint dans leur quartier général Daniel Kowalski, un jeune mercenaire. Ils apprennent que les Puissances sont sur le point de lancer un coup d’État, à la faveur d'un montage juridique d'origine inconnue, et reçoivent pour mission de surveiller les "personnalités F.A.U.S.T", des experts autrefois employées par les Puissances et aujourd'hui en exil : si l'un de ces F.A.U.S.T est menacé, cela voudra dire que les Puissances n'ont plus peur de leurs secrets. Si Kepler et Kowalski peuvent alors glaner le moindre renseignement, cela permettra à Elisabeth Conti, la présidente de l'Europe, d'anticiper le coup d'Etat mondial - et peut-être de l'empêcher...
C'est alors qu'un commando des Puissances se met en route pour éliminer Paul Coray, un expert en droit anglo-saxon ancien, réfugié en Afrique du Nord.
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L'avenir est un Dieu traîné par des tigres - Victor Hugo.
Le texte original de Serge Lehman pour Fleuve Noir paru en août 1996, compilé au Diable-Vauvert.
Premier janvier 2095
À QUATRE MILLE kilomètre à l’est de la fosse des Philippines, au milieu de l’océan Pacifique, se trouve une île nommée Saint-George. C’est une terre minuscule, que ni l’archipel des Marshall au nord, ni celui des Gilbert au sud, n’ont jusqu’ici songé à revendiquer.
Sur le plan géographique, Saint-George fait partie de la Micronésie. Sur le plan légal en revanche, elle appartient à la famille Fawcett, qui la reçut du roi George III en 1767, quelques mois seulement après que Wallis l’eut découverte et offerte à la Couronne britannique.
Personne n’y a jamais vécu plus de seize jours — pas même au vingtième siècle, lorsqu’Américains et Japonais s’affrontaient pour le contrôle de ce secteur vital du Pacifique. Saint-George n’est, il est vrai, qu’un récif corallien de cent mètres sur cent dépourvu de toute végétation. Seuls les albatros s’y posent parfois, quand les vents violents les y contraignent — mais ils ne s’attardent jamais.
Pourtant, le 1er janvier 2095, à l’instant précis où toutes les horloges alignées sur le méridien de Greenwich sonnaient minuit, un petit bondisseur stratosphériques Saxxon apparut dans le ciel chargé de nuages, juste au-dessus de l’île.
Il avait décollé deux heures plus tôt du sommet d’Aéropolis, la ville-tour érigée au milieu de la baie de Shinagawa, à quelques kilomètres de Tokyo. A qon bord, pilotant lui-même (autant par plaisir que par vanité) se trouvait Henry Philip Fawcett, dernier du nom.
Fawcett était ivre-mort depuis trois jours. Sans ménagement, il jeta le bondisseur sur la plage immaculée, puis sauta à terre. La fraîcheur de l’air océanique le réveilla un peu, et il entreprit d’arpenter la grève de long en large avec la détermination d’une sentinelle. A la fin de chaque aller-retour, il s’arrêta pour boire une gorgée de vodka à la flasque d’argent qu’il portait sur son cœur, en se demandant à quoi Sarah et Moon, ses maîtresses, pouvaient bien occuper leur temps…
Dans deux mille cent quatre-vingt-dix jours, se dit-il soudain, on entre dans le vingt-deuxième siècle…
PREMIERE PARTIE
1
Veillée d’armes
Excité comme un joueur d’échec avant le début d’un tournoi, Kepler sortit du taxi et s’élança à grandes enjambées sur les allées du parc de l’Altmansdorf, en priant pour que rien ne soit arrivé aux personnalités-Faust pendant son absence.
Une heure plus tôt, il était encore dans le croiseur transatmosphérique Saxxon qui le ramenait d’Australie. Mariah Lubock, le sénateur du méridien de Sydney, était une vieille amie. Elle l’avait invité à passer la soirée du nouvel an à l’ambassade de la Fédération européenne, où elle avait ses entrées.
Kepler — qui travaillait pourtant pour la Fédération — ne pouvait pas en dire autant, mais il était incapable d’en concevoir la moindre rancune. Mariah et lui s’étaient rencontrés en 20171. A l’époque, Kepler était administrateur civil de Qamar, la métropole lunaire. Un matin, Mariah avait débarqué comme une furie dans son bureau en brandissant un extrait du Journal officiel. Depuis quelques mois, elle était l’avocat du syndicat des mineurs de Farsid et à ce titre, déniait à la municipalité le droit de fixer par décret le volume d’air respirable auquel les employés de la compagnie pouvaient prétendre…
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Rayon Ardent, le numéro 14 (1995)
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Festival
Il s'agit d'un cahier de sept coupures de la presse locale couvrant le neuvième festival de S-F
L'ivresse
Critiques des romans :
Le voile de l'space de Robert Reed chez Lafont, collection Ailleurs et demain
La voie terrestre, de Robert Reed; idem.
Bon de commande de l'affiche de Jean-Claude Mézières pour le festival
Affiche papier couché 40x60: 60F
Tiré à part numéroté et signé par Mézières : 230F.
Port et emballage compris.
Quatrième de couverture : photo d'une sculpture de Caza exposée lors du Festival.
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SFX, le numéro 35 de juin 1996
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SFX # 35 (1996)
SFX est l'abréviation internationale de "effets spéciaux" : S pour "Special", FX prononcé à l'anglaise pour "Effects".
Sorti avant le 1er juin 1996.
De Alain Bielik, Tim Prokop, M. Dreyfus, J.M. Ripa, M.J. Ripa.
SFX se concentre vraiment sur les effets spéciaux, avec très peu de détails ou d'appréciations critiques sur les films, très peu de recul par rapport au contexte. Le magazine SFX a commencé en recyclant / traduisant / adaptant des articles de magazines américains spécialisés dans les effets spéciaux qui eux étaient plus fournis et allaient à la source. Avec l'âge, la rédaction semble réaliser elle-même des interviews forcément précieux mais quand même un peu légers pour qui voudrait s'essayer aux effets spéciaux - et jouant sur la fascination des autres sur les bien belles ou horribles images, qui restent supportables, nous ne sommes pas dans Mad Movie. Les articles sont courts, les photographies prennent pratiquement la moitié de la place et le magazine compte moins de 50 pages, avec il faut le souligner très peu de publicité et autres concours.
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Editorial de Alain Bielik qui présente simplement le sommaire et remercie pour les encouragements de l'évolution du magazine vers une nouvelle formule annoncée pour le numéro 37 du mois d'août 1996.
Coulisses
Retour annoncé du film catastrophe avec Independence Day, Daylight dès 1996, puis en 1997 Dante's Peak, Volcano, Titanic, Deep Impact, King Kong, Godzilla.
Dans la nouvelle version de l'île du Docteur Moreau, Marlon Brando qui ne mémorise plus ses dialogues répète ce que lui disent ses écouteurs, y compris les messages radio de la police.
Steven Seagal devrait produire, jouer et interpréter dans Sevens un film de Greg Yaitanes pour Warner Bros.
Sortie VHS annoncée de Metal Hurlant 1981 annoncé pour le 4 juin aux USA, 21 mai en France, avec en bonus un sketch de 3 minutes coupé au montage.
Sexy Batgirl : Alicia Silverstone aura droit aux tétons sur son costume dans Batman and Robin (and Batgirl).
Le tournage de Scream de Wes Craven aurait été banni du lycée californien où il devait se tourner à cause du scénario trop violent au goût du rectorat.
Box Office américain
Twister rapporte pour sa première semaine 41 millions de dollars.
The Craft rapporte 12 millions en deux semaines, très rentable compte tenu de son budget.
The Quest rapporte 16 millions en trois semaines.
James and the Giant Peach se plante avec 25 millions en 5 semaines.
Diaboliques se vautre avec 16 millions en deux mois.
Barb Wire bombe avec 3 millions en deux semaines.
Flashes
David Lynch termine Lost Highway après l'échec du film Twin Peaks.
Val Kilmer serait pressenti pour jouer l'Homme qui valait trois milliards, Richard Anderson reprenant le rôle de Richard Goldman.
Terry Gilliam aurait été contacté pour la seconde fois pour adapter The Watchmen et a refusé parce deux heures n'y suffiraient pas.
L'île du docteur Moreau avec Val Kilmer a été avancé du 11 octobre 1996 pour une sortie en plein été le 23 août 1996, le studio croyant au succès du film.
Disney rachète Dream Quest Image (effets spéciaux d'Abyss et Total Recall)
Aux frontières du réel, les spectateurs sont invités à écouter un programme radio spécial en Californie sur AM 1610, un kilomètre autour de l'affiche promotionnelle.
Agenda des sorties US
22 mai 1996 : Mission impossible (sur 4000 écrans dans 2900 cinémas, ce qui serait la plus grosse sortie de l'histoire du cinéma)
31 mai 1996: Dragon heart, The Arrival.
6 juin 1996: The Phantom, The Rock.
21 juin 1996 : Eraser, The Hunchback of Notre-Dame (animé)
28 juin 1996 : The Nutty professor (remake)
3 juillet 1996: Independence Day.
19 juillet 1996: The Frighteners.
31 juillet 1996: Chain Reaction.
2 août 1996: The Crow 2: City Of Angels.
9 août 1996 : Escape from L. A.
16 août 1996 : Last Man Standing.
23 août 1996: Island Of Dr. Moreau.
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Avant-première
Twister : d'incroyables tornades qui décoiffent les spectateurs... (les effets spéciaux) de Olivier Albin.
L'effaceur : deux ans après True Lies, le retour de Schwarzenegger dans un grand film d'action, article de Dan Briggs.
Escape from L.A. La suite très grand spectacle d'un légendaire film-culte, article de David Fakrikian.
T-Rex chacun sait que les dinosaures font de bon méchants au cinéma. Mais ils font aussi de bons flics... article de Philippe Desrois.
Meurtres en suspens : Johnny Depp plongé dans une course contre la montre infernale, article de Philippe Desrois, sortie annoncée le 26 juin 1996.
From Dusk till Dawn "Titty Twister" Quand le virtuose de Desperado tourne un film d'horreur avec l'auteur de Pulp Fiction, article de Philippe Desrois.
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Entretien
Howard Berger, maquillages spéciaux dans From Dusk Till Dawn. Interview d'Alain Bielik.
Peter Sternlicht, effets numériques dans From Dusk Till Dawn. Interview d'Alain Bielik.
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Actualité
Le cobaye 2, quatre ans après le film de Brett Leonard, une nouvelle plongée dans l'univers virtuel. Article d'Alain Bielik.
Entretien avec Alex Bicknell producteur des effets visuels, interview d'Alain Bielik.
Léon, deux ans après le chef opérateur Thierry Arbogast raconte son expérience sur le tournage du film à l'occasion de la ressortie en version longue (+20 minutes). Interview d'Alain Bielik.
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Rencontre
Stuart Freeborn, le gentleman maquilleur du cinéma: de charles Chaplin à Stanley Kubrick, d'Orson Welles à George lucas... un demi-siècle de cinéma au plus haut niveau. Interview d'Alain Bielik.
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Technique
Caméra volante.
Entretien avec Garett Brown l'inventeur de la steady cam en 1975 pour En route pour la gloire.
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Film publicitaire
Le sac à malices, spot pour Air Inter, article d'Annik Hémery.
Infonie la première pub"en ligne", article d'Annik Hémery.
Lancé en octobre 1995, Infonie est l'un des premiers réseaux "en ligne" offrant de nombreux services destinés au grand public, ainsi que des passerelles pour Internet et le Minitel.
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Laserdisc NTSC par David Fakrikian.
Nightmare On Elm Street
Cutthroat Island
The X-Files / Aux frontières du réel (sélection d'épisodes et la bande annonce d'Independence Day).
Vidéo par Judith Niggeman
Power rangers
Jade
Johnny Mnemonic : La déception est à la hauteur de l'attente que le film avait suscité...
L'indien du placard
Une journée en enfer
Métal Hurlant : cela faisait plus de dix ans que ce petit bijou produit par Ivan Reitman était invisible...
A lire
Les grandes séries américaines de 1970 à nos jours, éditions Huitième Art. A noter que notre collaborateur David Fakrikian est l'auteur de l'article sur Clair de Lune.
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Publicités
SFX et Magic planet vous invitent à la convention X-Files le dimanche 16 juin 1996 à partir de 10h au Novotel-Pharo, 13007 Marseilles, avec dédicaces et questions à Charles Adlard, dessinateur de la bande dessinée X-Files.
Abonnements et Anciens numéros : numéro 11 à 34. Abonnements à partir du numéro 36. En cadeau pour les 100 premiers nouveaux abonnés, la cassette vidéo de Batman Forever. 6 numéros (6 mois) 162F, étranger 183FE soit 18F d'économie. 12 numéros (1 an: 324F, étranger 389F, soit un numéro gratuit + une cassette vidéo en cadeau!). 24 numéros (2 ans): 624F (étranger: 763F) soit trois numéros gratuits+une cassette vidéo en cadeau!
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Space 2063 S01E01/02: Pilote.
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Space: Above And Beyond S01E01/02: Pilot (1995)
Traduction du titre original : L'Espace, au-dessus et au-delà, le pilote.
Ici l'article de ce blog sur la série Space 2063 (1995)
Diffusé aux USA le 24 septembre 1995 sur FOX US.
Diffusé en France le 7 octobre 1996 sur M6 FR.
Sorti aux USA le 8 novembre 2005 (4:3, zone 2, piste et sous-titres français inclus, sans documentaire bonus)
Sorti en DVD Anglais le 30 avril 2012 édition collector (4:3, zone 2, anglais non sous-titré, avec documentaire bonus)
De Glen Morgan, James Wong. Avec Morgan Weisser, Kristen Cloke, Rodney Rowland, Lanei Chapman, Joel De La Fuente, James Morrison , Glen Van Ross.
Pour adultes et adolescents
(Space Opera militariste) La colonie Vesta, dans le système stellaire d’Epsilon Eridani, 2063 AD. Le chef d’une colonie fraîchement installé fait un discours, rappelant la foi qu’ils ont les uns en les autres sur la construction d’un futur meilleur, insistant que cette fois ne sera jamais consumée. Il est deux heures du matin et dans l’un des baraquement, un chien se réveille et se met à aboyer. Son propriétaire sort pour voir ce qui intrigue l’animal : pour lui, seulement une pluie de météorites, mais en réalité, ce sont des chasseurs extraterrestres en formation. Des tirs incendiaires s’abattent sur la colonie, tandis que des fantassins extraterrestres brûlent ceux qui essaient de s’échapper.
Dans une école de pilotes interstellaires, une promotion répète la séquence de décollage. On discute du programme de colonisation qui se déroule parfaitement, et l’un des techniciens objecte qu’ils ont perdu le contact avec la colonie Vesta. Le gouverneur Overmeyer convoque alors quelques uns des jeunes pilotes, dont un jeune couple très motivé, Nathan et Kylen.
Dans la banlieue miséreuse de Philadelphie, un homme, Cooper, est poursuivi par d’autres jusqu’à un entrepôt désert où il est plaqué. Ses poursuivants vérifient sa nuque et y trouvent un nombril. Le chef de la bande déclare alors qu’il était certain qu’ils avaient une « cuve » et rappelle que deux de ses oncles sont morts lors de la guerre des Intelligences Artificielles parce que les « cuves » refusaient de se battre. Le prisonnier prétend n’avoir rien à voir avec tout cela : il n’était même pas né. Mais le chef de la bande lui demande de dire qu’il veut mourir. Ils s’apprêtent à le pendre, mais le prisonnier arrive à faire tomber d’un coup de genou l’un de ses agresseurs qui le hissait. Puis après avoir assommer les autres, il poursuit le chef de la bande avec une barre de métal, qui se réfugie dans une voiture de police en disant simplement que l’autre est fou parce que c’est une « cuve ». Alors la police tase celui qui allait être lynché, arguant que les « cuves » sont toujours des problèmes.
À l’école, le gouverneur Overmeyer annonce à Nathan et Kylen que l’un des deux doit rester sur Terre et l’autre doit partir, car il faut faire de la place à des In-Vitro non préparés, au nom d’un programme de parité mis en place par le sénat. Il n’y aura pas de nouveau départ pour les colonies avant cinq ans, et la seule solution de rechange qu’il propose est que l’un d’entre eux s’engage dans l’armée, qui met en place un système de patrouille. Ailleurs, une jeune femme, Shane, visite une maison abandonnée pour déposer une fleur sur le sol. Elle et les autres enfants s’étaient réfugiés sous le toit alors que ses parents étaient abattus durant la guerre des AI. Pendant ce temps, le jeune couple se dit adieu. Cependant Nathan West n’a pas renoncé à faire partie du vol et tente d’embarquer clandestinement. Il est arrêté mais promet à sa bien-aimée qu’il la retrouvera, et elle lui remet le pendentif avec leur photo réunis. La fusée s’envole sans lui, et lui s’engage dans l’armée.
Dans le bus qui l’emmène dans un camp d’entraînement de marines aviateurs, il fait la connaissance de Shane Vansen. A bord du bus se trouvent également Pags, Vanessa Damphousse et Paul Wang. Les craintes de Wang était justifiée : on va leur hurler beaucoup dessus, et parce que cela les fait rire, Shane et Nathan se retrouvent vite à faire des pompes. Arrive alors une « cuve » condamné à faire l’armée, Cooper Hawkes, qui se retrouve immédiatement à faire deux fois plus de pompes, parce que les « cuves » étaient des paresseux durant la guerre contre les Intelligence Artificielles… Et pendant ce temps, le vaisseau de colonisation de la fiancée de Nathan est attaqué par les extraterrestres.
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