Destination Danger S01E01: Le Paysage qui accuse (1960)
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Danger Man S01E01: View From The Villa (1960)
Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Destination Danger (1960)
Diffusé en Angleterre le 11 septembre 1960 sur ATV LONDON UK.
Diffusé en France sur ORTF 1 FR.
Sorti en coffret 6DVD saison 1 français le 19 juillet 2007.
Sorti en blu-ray anglais inclus dans Retro-Action! 3 chez NETWORK DVD (image N&B excellente, son très bon).
De Ralph Smart ; avec Patrick McGoohan, Barbara Shelley, Delphi Lawrence, John Lee, Colin Douglas, Philip Latham, Court Benson, Andreas Malandrinos, Charles Houston, Raymond Young.
Pour adultes et adolescents.
Dans un salon, un homme se fait battre par une brute. Il affirme qu’il ne donnera pas la cachette de son or, car il a travaillé trop longtemps pour partager son vol. Le chef de l’opération, un certain Mayne, ordonne alors à la brute de frapper à nouveau son prisonnier, mais le prisonnier ne se relève pas. Quand Mayne constate le décès, lui et la brute entendent un cri de femme : ils se précipitent et trouvent la fenêtre ouverte, tandis que dans la rue en contrebas, une femme s’enfuit.
Rome. Un médecin constate le décès d’un président de banque. Son assistant, M. Fink appelle Drake, car la victime, Frank Delroy, était responsable de la garde d’un stock d’or de valeur 5 millions, la contribution de l’Italie à l’OTAN, et l’or a disparu. Drake inspecte la chambre, découvre des affaires de femme, qui ne peuvent selon Fink appartenir à l’épouse de Delroy. Drake récupère les affaires, qui comprennent des robes de marques.
Drake débarque alors dans une boutique de vêtements de luxe et demande à parler à la responsable, une Mme Scarlotti. Il déballe la collection prise chez Delroy, et Mme Scarlatti admet reconnaître une robe verte. Drake refuse aux questions de Mme Scarlotti, mais celle-ci retrouve dans sa comptabilité le nom et l’adresse de la femme en question : Une Melle Lucio, résidant au 52 rue Ceavelli. Cependant, l’adresse est fausse : le 52 rue Ceavelli n’est qu’un immeuble en construction. Drake se rend alors chez Mme Delroy, qui le reçoit dans sa chambre, alors qu’elle est alité. Mme Delroy se montre clairement séductrice, et comme Drake rappelle que c’est à propos de la mort de son mari, elle répond qu’elle est complètement indifférente, et cela depuis plusieurs années. Drake répond que cela ne le regarde pas, mais que l’or en question le regarde. Mme Delroy semble surprise et intéressée. Drake lui montre alors les robes de chez Scarlotti et lui demande si l’une de ses amies pourrait porter ce genre de robes. Mme Delroy semble très surprise à l’idée qu’une de ses amies puissent la tromper avec son mari.






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La machine à explorer le temps, le film de 1960
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Ici la page Amazon.fr du blu-ray américain de 2014 de ce film (multirégions sous-titré français).
Ici la page Amazon.fr du DVD français de 2002 de ce film.
The Time Machine (1960)
Traduction du titre original : La Machine Temporelle
Sorti aux USA le 17 août 1960.
Sorti en France le 7 décembre 1960.
Sorti en DVD français le 9 octobre 2002.
Sorti en blu-ray aux USA le 8 juillet 2014 (multirégions, sous-titres français inclus).
De George Pal. Avec Rod Taylor, Alan Young, Yvette Mimieux. D'après le roman de Herbert G. Wells.
Par une nuit d'hiver, David Kirby retrouve ceux qui ont été convoqués par l'Inventeur, George, afin d'être les témoins de la réussite de son expérience. L'Inventeur est absent depuis plusieurs heures, mais a laissé des instructions pour le dîner. George étant inhabituellement en retard, les quatre hommes s'apprêtent à faire honneur à la table, quand soudain, George fait irruption, ses vêtements déchirés, couvert de suie et éclaboussé de sang.
Cinq jours auparavant, à la fin de l'année 1899, le 31 décembre, ils s'étaient déjà réunis, pour entendre la découverte de George, en rapport avec le temps. Le jeune inventeur est très fier : pour lui, le Temps est la quatrième dimension, si l'on considère que la première dimension est la longueur, la seconde est la largeur et la troisième, la hauteur. La quatrième dimension n'est, aux yeux de certains, qu'une théorie. Mais George prétend que cela n'est pas le cas : nous ignorons habituellement la quatrième dimension, parce que nous n'avons pas la liberté de nous mouvoir le long de cette dimension-là. Où veut-il en venir ? A la démonstration de la possibilité d'un mouvement dans la quatrième dimension. Et George fait disparaître devant son assistance médusée, un prototype miniature d'une machine à voyager dans le temps, qu'il a envoyé dans le futur.
Mais George se heurte à l'incrédulité, tant face à la réalité de l'expérience, qu'à l'idée d'utiliser un jour cette machine pour voyager dans le futur. Puis on lui parle des possibilités commerciales. D'abord piqué au vif, le jeune inventeur est interloqué. Mais son meilleur ami, David Kirby, est franchement inquiet. Les invités s'en vont, mais Kirby est resté pour l'interroger : pourquoi George se préoccupe-t-il tellement du temps ? Parce qu'il est dégouté par son époque, où les guerres font de telles hécatombes. Il préfère le futur au passé et au présent, car il voudrait croire en une époque de paix. Comme Kirby pense que la machine n'est qu'un tour de magie, George lui propose de voir le modèle à l'échelle non réduite. Kirby supplie George d'oublier la machine et de passer la fin de l'année auprès de son épouse et de leur bébé.
George promet de ne pas franchir le seuil de la porte, et donne rendez-vous la semaine suivante à Kirby et les autres, puis son ami parti, il note sur le calendrier de prévoir le dîner, prévient sa gouvernante, puis se rend à son atelier aménagé dans la véranda, où l'attend effectivement une machine à explorer le temps capable d'emmener un passager de taille humaine.
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Le village des damnés, le film de 1960
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Ici la page Amazon.fr du DVD français du Village des Damnés (1960)
Village of the Damned (1960)
Ici la page de ce blog consacrée au roman Le Village des Damnés de John Wyndham.
Sorti en Angleterre le 17 juin 1960.
Sorti aux USA le 7 décembre 1960.
Sorti en France le 8 février 1961
Sorti en DVD français le 25 janvier 2006 (image 16/9ème de qualité).
De Wolf Rilla (également scénariste), sur un scénario de Stirling Silliphant, Ronald Kinnoch d'après le roman "The Midwich Cuckoos" de John Wyndham. Avec George Sanders, Barbara Shelley, Martin Stephens, Michael Gwynn, Laurence Naismith.
Pour adultes et adolescents.
La campagne paisible anglaise dans les années 1950. Un berger fait paître son troupeau de mouton. Dans son luxueux salon, où crépite joyeusement son feu de cheminé, Gordon Zellaby demande au standard téléphonique de le mettre en liaison avec le Major Alan Bernard, son beau-frère, à son numéro de Whitehall. Il raccroche, et quelques secondes plus tard, le téléphone sonne, c’est Bernard. Gordon lui demande alors de lui ramener un livre, puisqu’il vient au village. Gordon s’interrompt au milieu de la conversation et s’écroule.
À l’autre bout du fil, Bernard croit qu’ils ont été coupé et demande à l’opératrice de le remettre en liaison avec le village de Midwich. Il n’obtient aucune réponse et passe la consigne à sa secrétaire de rappeler. Chez Bernard, la secrétaire demande en vain à Gordon de raccrocher. Dehors, un paysan qui conduisait un tracteur tourne en rond jusqu’à heurter un arbre. Dans la rue, les passants gisent à terre. La standardiste de Midwich qui opère au bureau de poste est effondrée sur son standard. Dans l’appartement mitoyen, sa mère est à terre. Dans les maisons, la baignoire déborde et le fer à repasser brûle le linge. Les cloches se mettent à sonner : il est 11 heures.
A 12H15, Alan Bernard s’inquiète : il ne peut joindre personne à Midwich, et il en informe son supérieur, d’autant que l’armée fait des manœuvres à proximité. Durham prend sa voiture et roule vite le long de la route, mais s’arrête au passage d’un policier qu’il connait, et l’interroge. Or le policier vient d’être envoyé parce que le bus n’arrive pas et qu’ils n’ont aucune nouvelle par téléphone. Le bus est dans le fossé au virage suivant. Bernard s’arrête de nouveau, et le policier lui passe devant, faisant rouler son vélo en marchant à côté. Sous les yeux de Durham, le policier s’effondre.
Bernard appelle son supérieur, qui lui demande de ne pas ébruiter ce qui se passe, et envoie la troupe. Les militaires établissent un périmètre autour de Midwich et place un panneau « exercice militaire ». On approche du corps du policier un oiseau dans une cage au bout d’une perche. L’oiseau tombe. On retire la cage, l’oiseau se réveille. Le docteur du village est alors bloqué par le barrage, et voit une vache couchée sur le côté dans le champ. Puis le militaire qui s’avançait protégé par un masque à gaz s’effondre à côté du policier, et on le ramène avec la corde à laquelle il était attachée. Pour lui le soldat va bien, le poul est normal, il s’est seulement évanoui. Durham demande quand le docteur a quitté le villae ; vers 10 heures. Le soldat reprend connaissance et se plaint de ressentir un froid glacé.
Cette fois c’est un petit avion qui survole Midwich, qui ne rapporte aucun mouvement : tous les habitants sont à terre. Bernard demande au pilote de s’approcher de la surface, mais de remonter au moindre signe. Le pilote perd conscience et l’avion descend alors en piqué et s’écrase derrière un bois devant les militaires horrifiés. Ils réagissent enfin quand un second avion arrive, et le radio lance alors un appel à s’éloigner à cinq miles et à rester au-dessus des 5000 pieds. Mais comme le second avion s’éloigne, la vache qui était couchée dans le champ d’à côté se relève. Puis ce sont les passagers du bus dans le fossé qui comment à sortir. Bernard passe alors la ligne blanche qu’ils ont tracé sur la route, allant jusqu’au policier, qui à son tour reprend conscience.
De même les habitants de Midwich se relèvent, dont Gordon. Sa femme entre dans le salon pour s’excuser de s’être assoupie. Or l’horloge indique presque trois heures de l’après-midi, et elle lui demande pourquoi son mari ne l’a pas réveillé. Elle veut alors préparer le déjeuner, mais son mari lui avoue qu’il s’est réveillé à terre. La jeune femme est glacée, et tous les deux ont les doigts gourds. Ils savent désormais tous les deux qu’il leur est arrivé quelque chose mais quoi.
C’est alors qu’Alan Bernard arrive, les informe que tout le village est tombé endormi pendant plusieurs heures. Pendant ce temps, l’armée investit le message : les sols sont inspectés au détecteur de métal, les villageois sont examinés. Comme Gordon arrive, il est accostée par la responsable du bureau de Poste, qui insiste sur le fait que ce qui est arrivé n’est pas naturel, et Gordon lui demande alors de l’aider à faire taire les rumeurs. Or l’armée n’a relevé strictement aucun indice, et sans connaître la cause, ils ne peuvent déterminer les effets. L’armée demande alors à Gordon de garder un œil sur le village de Midwich.
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Le monde perdu, le film de 1960
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The Lost World (1960)
Sorti aux USA le 13 juillet 1960.
Sorti en blu-ray en France le 18 novembre 2014 (multi-régions, inclus un très mauvais transfert du Monde Perdu 1925 SD tronqué et abîmé).
De Irwin Allen (également scénariste) sur un scénario de Charles Bennett, d'après le roman Arthur Conan Doyle. Avec Michael Rennie, Jill St. John, David Hedison, Claude Rains, Ray Stricklyn, Richard Haydn, Fernando Lamas, Jay Novello.
Aéroport de Londres. Un vol transatlantique vient d’atterrir avec à son bord le zoologue Georges Edward Challenger. Celui-ci est assailli par les journalistes, qui l’empêche de descendre de l’avion pour l’obliger pour répondre à ses questions. Challenger refuse et finit par jeter l’un des journalistes, Malone, à bas de la rampe à coup de parapluie. Celui-ci est relevé par une jolie rouquine avec un petit chien. Il s’avère qu’il s’agit de Jennifer Holmes, la fille de son patron, et qu’elle sera aussi à la conférence de presse de Challenger de ce soir, à l’Institut biologique.
Le soir, Jennifer Holmes arrive avec son père, Lord John Roxton, qu’elle présente à Malone à côté duquel elle vient de prendre place dans l’amphithéâtre où va avoir lieu la conférence de presse, présenté par le professeur Walter Summerlee, rival du professeur Challenger. Challenger revient des rives de l’Amazon où il est allé vérifier des conclusions de Summerlee à propos des indiens Cucama. Challenger aurait vu des choses étranges, sur lesquelles Summerlee ironise ouvertement : selon lui, Challenger recherche la publicité et est connu pour exagérer ses propos. De ce fait, Summerlee avertit le pubic que l’Institut n’accepte ni ne valide les conclusions en question, avant de passer la parole à Challenger.
Challenger commence par considérer comme compliments les doutes de son collègue et reconnaître que ses conclusions sont étranges. Challenger entend présenter une découverte digne de Christophe Collomb : sur un haut plateau sauvage coupé de toute civilisation au-dessus de l’Amazonie, il existerait nombres d’espèces présumées disparues depuis long. Les indiens les appellent Curupuri, les Esprits terribles des bois. Challenger affirme avoir vu ces créatures de ses propres yeux, depuis le contrebas du plateau, et selon lui, ce sont des créatures du Jurassique, c’est-à-dire des Dinosaures vivants. Summerlee fait remarquer que Challenger n’a aucune photographe. Challenger explique qu’il a perdu ses preuves suite à son naufrage, et qu’il entend repartir en expédition d’ici quatre semaine. Il demande à Summerlee de l’accompagner, et Summerhee accepte à la condition que le financement soit clarifié, et que l’institut valide les volontaires.
Alors Lord John Roxton se porte volontaire, en tant que chasseur de gros gibier. Sa fille Jennifer Jones se porte aussi volontaire, arguant qu’elle, mais Challenger ne veut pas de femme. Comme Malone se moque, Roxton le nargue, et le jeune journaliste se porte à son tour volontaire, au nom de Global News. Challenger est outré : pour lui, Malone essaie encore d’envahir sa vie privée. C’est alors que Stuart Holmes, le père de Jennifer et vice-président exécutif de Global News Service, propose 100.000 dollars pour payer la place de Malone. Devant l’argent, Challenger s’incline, tout comme Summerlee.
Et l’expédition s’envole pour Rio, et à partir de là, en hydravion, pour les sources de l’Amazon. Ils amerrissent devant l’embarcadère du comptoir de Tarama – le point de non retour, selon le professeur Challenger. Mais quand il accoste, Challenger découvre parmi le matériel, des bagages entièrement roses : non seulement Jennifer Holmes a débarqué, mais elle a débarqué avec son petit frère David, non pas un enfant, mais un jeune homme de 21 ans. Jennifer fait remarquer que Challenger ne peut les abandonner dans la jungle.
Et comme Challenger propose de les renvoyer par l’hydravion, celui-ci justement s’en va. Jennifer fait alors remarquer que pour les renvoyer à la civilisation, le seul moyen sera de leur laisser l’hélicoptère, et l’expédition de Challenger sera retardée d’une semaine, avec le risque de la saison des pluies les retarde davantage. Challenger consulte tous les membres de son expédition, mais il doit se rendre à l’évidence, il devra supporter la femme et « l’enfant », et en prime, le petit chien de Miss Holmes.
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La Quatrième dimension S01E29: Cauchemar (1960)
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The Twilight Zone S01E29: Nightmare As A Child (1960)
Traduction du titre original : Le cauchemar vu comme un enfant.
Épisode précédent <> Épisode suivant.
Ici l'article de ce blog sur la série La quatrième dimension (1959)
Diffusé aux USA le 29 avril 1960 sur CBS US.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).
De Rod Sterling (également scénariste) ; réalisé par Ron Winston ; avec Ivan Dixon, Steven Perry, Kim Hamilton.
Pour adultes et adolescents.
Une jeune femme brune sort d’un ascenseur, cherche ses clés sur le pas de sa porte – puis réalise qu’une petite fille blonde est assise sur les premières marches de l’escalier sur sa droite. La jeune femme salue la petite fille, lui demande comment elle va : n’est-elle pas nouvelle dans la résidence ? La petite fille ne répond rien alors la jeune femme brune vient s’asseoir à côté d’elle : est-ce que l’enfant rend visite à quelqu’un dans l’immeuble ? La petite fille ne répond rien alors la jeune femme remarque qu’elle est bien sage – elle n’a pas grand-chose à dire ? Sans aucune réponse, la jeune femme ne perd pas son sourire et se déclare un genre d’experte en enfants – les sages, les bruyants – toutes les sortes : elle est institutrice.
La petite fille blonde répond enfin : elle le sait ; elle sait tout de la jeune femme. La jeune femme n’a pas l’air surprise et se relève, proposant un chocolat chaud à la petite fille, car c’est en général la première chose qu’elle se prépare quand elle rentre chez elle. La petite fille se relève et suit l’institutrice, répétant qu’elle le sait – mais que la jeune femme n’aime pas les marshmallows. Cette fois la jeune femme montre sa surprise : c’est vrai, elle ne les aime pas. La petite fille répond qu’elle ne les aime pas non plus. Ils entrent dans l’appartement. La jeune femme ôte son manteau et remarque qu’il faudrait maintenant qu’ils disent à la mère de la petite fille où elle se trouve, car elles ne voudraient pas que sa mère s’inquiète. La petite fille blonde s’est assis dans le premier fauteuil et répond tranquillement que cela ne sera pas nécessaire. La jeune femme ne répond rien et va au coin cuisine, déclarant qu’elle va faire chauffer le lait. La petite fille blonde répond qu’elle n’est pas pressée. La jeune femme lui jette un nouveau regard surpris.
C’est le mois de novembre, celui du chocolat chaud, et de l’invité surprise en la forme d’un petit minois enfantin – dont la seule imperfection tient à son aspect solennel – des ingrédients improbables d’une émotion humaine – une émotion comme, dirait-on, la peur. Mais dans un instant, cette jeune femme – Helen Foley – réalisera ce qu’est la peur. Elle comprendra ce que sont les attributs de la terreur – une petite fille la prendra par la main et la fera entrer dans un cauchemar. Helen pose la tasse devant la petite fille, remarque qu’elle espère qu’elle n’aura pas mis trop de chocolat. La petite fille répond que non, c’est parfait – et qu’elle est heureuse que cela ne soit pas trop chaud, car elle n’aime pas vraiment les choses très chaude. Helen répond qu’elle ne le lui reprochera pas. Alors la petite fille répond que bien sûr que non : Helen a été brûlée une fois.
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