davblog.com
  • Home
  • About
  • Author Login
  • Actualité

Flipper 1964 S01E06: Dauphin à vendre (1964)

  • Imprimer
  • E-mail
Détails
Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 9 août 2025
Affichages : 140

Flipper le Dauphin, la série télévisée de 1964.Feu vert télévision

Flipper S01E06: Dolphin for Sale (1964)

Episode précédent <> Episode suivant.

Ici la page de ce blog consacrée à la série Flipper le dauphon 1964

Diffusé aux USA le 24 octobre 1964 sur NBC US.
Sorti en blu-ray américain S1 le 29 août 2017 (région A, anglais sous-titré anglais seulement)
Sorti en blu-ray allemand S1 le 6 novembre 2020 (région B, anglais et allemand sous-titré).

De Jack Cowden et Ricou Browning ; d'après le film de 1963 ; avec Brian Kelly, Luke Halpin, Tommy Norden.

Pour tout public.

(aventure jeunesse fantastique) Une tortue nage paresseusement sous les eaux cristallines du parc naturel de Coral Key, suivie par Flipper le dauphin toujours souriant qui nage juste au-dessus d’elle et juste sous la surface de l’eau. Flipper plonge, la tortue remonte à la surface.

La maison du ranger Ricks ouverte comme toujours à tous les vents. Un homme louche approche, entre les pins, avec un grand sac vide à l’épaule. Il s’arrête pour s’assurer qu’il n’y a personne devant la maison, puis repart avec un demi-sourire, pour se diriger vers le ponton et le bateau de Ricks.

Mais la voix de Sandy provenant de la maison l’alarme et suspend son pas : « Allez, Bud, on y va ! » Et quand le chien des Ricks ponctue cette phrase de deux aboiements, l’intrus se dépêche d’aller s’embusquer dans les buissons avec vue sur le ponton.

Sandy sort suivi du chien, Bud va pour sortir mais s’écrie : « Hé, attends-moi ! » et retourne dans la maison. « Attend une minute ! »

Bud est tout de suite de retour et Sandy s’en va en courant jusqu’au ponton, où il ôte ses chaussures-bateau. Bud et le chien pas observateur le rejoignent, sans repérer l’intrus qui dévore la scène des yeux.

Sandy saute du ponton fixe au ponton flottant et appelle plusieurs fois : « Flipper ! », rejoint immédiatement par Bud, qui avec son tuba et ses palmes à la main, imite son grand frère d’une voix suraiguë très agaçante sur terre, mais qui doit certainement porter davantage sous la mer : « Hé, Flipper ! »

Les deux garçons continuent d’appeler toujours épié par l’intrus de plus ou plus intrigué. Bud demande : « Où il est ? »

Flipper le dauphin est de fait le nez dans une algue ou un genre de corail qui pousse sur le fond sablonneux de la baie. Ayant apparemment épuisé l’intérêt olfactif de la chose, le dauphin fait un petit tour… et retourne à l’algue ou le corail pour en épuiser l’intérêt gustatif, puis celui de se grattouiller le museau avec.

Sandy finit par demander à Bud : « Où est la corne ? C’est toi qui l’avait en dernier. » Bud réplique outrè : « Certainement pas ; regarde dans le bateau ! »

Et pendant ce temps, Flipper a décidé de tester la douceur du sable contre sa joue, puis d’y enfoncer son museau, et de faire ainsi des petits trous, possiblement pour débusquer appétissantes créatures de petites tailles qui craqueraient sous ses dents ?

Tendant le bras pour fouiller sous le banc arrière du petit canot à moteurs, Sandy ramène la corne en question, qui est une sorte de trompette de métal argenté avec un bouton poussoir.

Se redressant, Sandy remarque perfidement à Bud : « C’est tout de même vraiment drôle que tu aies su exactement où elle se trouvait. » Bud, baissant les yeux, couine en réponse : « Je ne le savais pas, j’ai seulement deviné… »

Sandy plonge le pavillon de la corne dans l’eau et pompe frénétiquement avec le bouton poussoir : « Areuh areuh areuh… », fait la pompe, sous le regard émerveillé de l’intrus resté embusqué derrière les buissons.

Et sous l’eau, Flipper entant l’appel de la corne et fait derechef volte-face pour filer en direction du ponton des Ricks. Et comme il n’arrive pas immédiatement, Bud s’extasie : « Waouh, il doit être vraiment au large ! »

Mais déjà, Sandy se relève souriant, et juste après, voilà Flipper qui jaillit de l’eau, cliquetant et gazouillant, les saluant de la tête. « Flipper ! » s’écrie Bud, débordant d’enthousiasme.

Flipper 1964 S01E06: Dauphin à vendre (1964)

Flipper 1964 S01E06: Dauphin à vendre (1964)

Flipper 1964 S01E06: Dauphin à vendre (1964)

Flipper 1964 S01E06: Dauphin à vendre (1964)

Flipper 1964 S01E06: Dauphin à vendre (1964)

Flipper 1964 S01E06: Dauphin à vendre (1964)

***

Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.

***

La Roue du Temps, le roman de 1990

  • Imprimer
  • E-mail
Détails
Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 8 août 2025
Affichages : 192

La Roue du Temps, le roman de 1990Feu orange livre / BD

The Eye of the World (1990)
Traduction : les yeux du monde.
Re-titré à partir de novembre 1990 : Book One of The Wheel of Time (Livre un de la roue du temps)

Sorti aux USA en février 1990 chez TOR US.
Traduit en français par Arlette Rosenblum en février 1995 pour RIVAGES FR, premier roman coupé en deux volumes.
Réédité en poche en février 1997 sous le titre La roue du Temps 1: L'invasion des ténèbres chez POCKET FR, réédité en décembre 2000, mars 2003, 2006, juin 2007, janvier 2009.
Retraduit en français par Jean Claude Mallé en octobre 2018 chez BRAGELONNE FR, réédité en février 2020.

Horriblement "adapté" en The Wheel Of Time, série télévisée woke et toc de 2021.

De Robert Jordan.

(Fantasy, presse) Moiraine Damodred et son garde, Lan, arrivent au village d'Emond's Field avec la nouvelle que des serviteurs du Ténébreux sont à la recherche d'un jeune homme particulier vivant dans la région. Moiraine est incapable de déterminer lequel des trois hommes il s'agit : Rand al'Thor, Matrim Cauthon ou Perrin Aybara, et les emmène donc tous les trois hors des Deux Fleuves, avec leurs amis Egwene al'Vere et Nynaeve al'Meara, dont Moiraine a déterminé qu'ils pouvaient canaliser le Pouvoir Unique et apprendre à devenir Aes Sedai. Le premier roman décrit leur fuite devant divers agents de l'Ombre et leurs tentatives d'évasion vers la cité Aes Sedai de Tar Valon.

*

Traduction défectueuse car souvent fausse ou résumant au lieu de traduire et surtout coupant de nombreuses bribes de phrases, ce qui dénature le récit et prive le lecteur de précieux détails sur le pourquoi du comment et le fonction du monde. Il semble que la première traductrice ait reçu la consigne de couper dans le texte pour tenir le nombre de page commandé par Payot Rivage, qui déjà vendait le roman original à la découpe, c'est-à-dire facilement deux fois plus cher que pour le lecteur américain. J'aurais cru que le traducteur de Bragelonne aurait remédié à ce vandalisme, mais mon impression est qu'il n'est même pas revenu au texte original et a taillé encore dans la traduction précédente. Bien sûr, il pourrait aussi s'agir d'une traduction automatique retouchée vaguement par le traducteur officiel, comme apparemment cela se fait beaucoup en France à partir de 2010. J'avoue ne pas avoir le temps d'un relever les preuves, si c'était le cas.

Vérifiez par vous-même, le début du roman en version originale comme traduit se trouve facilement sur Internet en échantillon officiel légal. En 1995, les éditeurs français "populaires" qui ne se gênaient pas pour massacrer les textes originaux et présenter des textes coupés comme intégraux, vont encore plus loin en coupant les volumes originaux pour les revendre à la découpe au lecteur français de fantasy, et constatant que la marge est plus grande et que le volume occupé par l'édition grand format supprime la place sur les étagères pour la concurrence, ils vendent en grand format des romans américains sortis en poche aux USA : tout se passe comme au 19ème siècle les escrocs achetaient du lait pour le couper à l'eau et le revendre deux fois plus cher minimum.

Donc, les traductions défectueuses par-dessus le marché, c'est logique et ce n'est pas une nouveauté, c'était déjà largement le cas alors que la Science-fiction devient à la mode en France imitant le modèle de publication américain des années 1950, rappelez-vous des traductions des nouvelles du premier magazine Galaxie qui reprenait la maquette et les couvertures de Galaxy US, mais pas les couvertures qui correspondaient au sommaire. Cela arrivera aussi en poche où les couvertures originales d'un roman seront utilisées pour vendre un autre roman qui n'avait rien à voir.

Et bien entendu les autorités françaises, si soucieuses de faire monter au maximum le prix de livre laisseront faire. Et comme on pouvait le prévoir, les lecteurs dépensent de moins en moins, les libraires ferment, la FNAC diabolise Amazon et utilise ses pions au gouvernement et dans l'Union Européenne seulement pour prendre des parts de marchés à Amazon et faire fermer encore plus de librairies. Tandis que dans le même temps il est interdit de faire pratiquer la lecture à l'école parce que vous comprenez, l'élève pourrait avoir honte de ne pas pratiquer la lecture suffisamment pour pouvoir lire en classe à haute voix.

***

Le texte original de Robert Jordan de 1990 pour TOR US.

WHEEL OF TIME 01 : THE EYE OF THE WORLD

PROLOGUE
Dragonmount


The palace still shook occasionally as the earth rumbled in memory, groaned as if it would deny what had happened. Bars of sunlight cast through rents in the walls made motes of dust glitter where they yet hung in the air. Scorch-marks marred the walls, the floors, the ceilings. Broad black smears crossed the blistered paints and gilt of once-bright murals, soot overlaying crumbling friezes of men and animals, which seemed to have attempted to walk before the madness grew quiet. The dead lay everywhere, men and women and children, struck down in attempted flight by the lightings that had flashed down every corridor, or seized by the fires that had stalked them, or sunken into stone of the palace, the stones that had flowed and sought, almost alive, before stillness came again. In odd counterpoint, colorful tapestries and paintings, masterworks all, hung undisturbed except where bulging walls had pushed them awry. Finely carved furnishings, inlaid with ivory and gold, stood untouched except where rippling floors had toppled them. The mind twisting had struck at the core, ignoring peripheral things.

Lews Therin Telamon wandered the palace, deftly keeping his balance when the earth heaved. "Ilyena! My love, where are you?" The edge of his pale gray cloak trailed through blood as he stepped across the body of a woman, her golden-haired beauty marred by the horror of her last moments, her still-open eyes frozen in disbelief. "Where are you, my wife? Where is everyone hiding?"

His eyes caught his own reflection in a mirror hanging askew from bubbled marble. His clothes had been regal once, in gray and scarlet and gold; now the finely-woven cloth, brought by merchants from across the WorldSea, was torn and dirty, thick with the same dust that covered his hair and skin. For a moment he fingered the symbol on his cloak, a circle half white and half black, the colors separated by a sinuous line. It meant something, that symbol. But the embroidered circle could not hold his attention long. He gazed at his own image with as much wonder. A tall man just into his middle years, handsome once, but now with hair already more white than brown and a face lined by strain and worry, dark eyes that had seen too much. Lews Therin began to chuckle, then threw back his head; his laughter echoed down the lifeless halls.

"Ilyena, my love! Come to me, my wife. You must see this."

Behind him the air rippled, shimmered, solidified into a man who looked around, his mouth twisting briefly with distaste. Not so tall as Lews Therin, he was clothed all in black, save for the snow-white lace at his throat and the silverwork on the turned-down tops of his thigh-high boots. He stepped carefully, handling his cloak fastidiously to avoid brushing the dead. The floor trembled with aftershocks, but his attention was fixed on the man staring into the mirror and. laughing.

"Lord of the Morning," he said, "I have come for you."

***

La traduction au plus proche

LA ROUE DU TEMPS 01: LES YEUX DU MONDE

PROLOGUE : Montdragon

Le palais tremblait encore de temps en temps alors que la terre grondait de mémoire, gémissait comme si elle voulait nier ce qui s'était passé. Les rayons du soleil, projetés à travers les fissures des murs, faisaient scintiller les grains de poussière qui étaient encore dans l'air. Les murs, les sols et les plafonds étaient marqués par des marques de brûlure. De larges taches noires traversaient les peintures boursouflées et les dorures de peintures murales autrefois lumineuses, la suie recouvrant des frises effritées d'hommes et d'animaux, qui semblaient avoir tenté de marcher avant que la folie ne se calme. Les morts gisaient partout, hommes, femmes et enfants, terrassés dans leur tentative de fuite par les éclairs qui avaient jailli dans chaque couloir, ou saisis par les feux qui les avaient traqués, ou encore enfoncés dans les pierres du palais, ces pierres qui avaient coulé et cherché, presque vivantes, avant que le calme ne revienne. Dans un étrange contrepoint, des tapisseries et des peintures colorées, toutes des chefs-d'œuvre, étaient suspendues sans être dérangées, sauf aux endroits où les murs bombés les avaient déformées. Des meubles finement sculptés, incrustés d'ivoire et d'or, étaient intacts, sauf là où les sols ondulés les avaient renversés. La torsion de l'esprit avait frappé au cœur, ignorant les choses périphériques.

Lews Therin Telamon errait dans le palais, gardant habilement l'équilibre lorsque la terre se soulevait. "Ilyena ! Mon amour, où es-tu ?" Le bord de sa cape gris pâle traînait dans le sang alors qu'il enjambait le corps d'une femme, sa beauté aux cheveux d'or entachée par l'horreur de ses derniers instants, ses yeux encore ouverts figés dans l'incrédulité. "Où es-tu, ma femme ? Où est-ce que tout le monde se cache ?"

Ses yeux accrochèrent son propre reflet dans un miroir accroché de travers à du marbre bouillonnant. Ses vêtements étaient autrefois royaux, gris, écarlates et dorés ; maintenant, le tissu finement tissé, apporté par des marchands de l'autre côté de la Mer du Monde, était déchiré et sale, épais de la même poussière que celle qui recouvrait ses cheveux et sa peau. Pendant un moment, il toucha le symbole sur sa cape, un cercle à moitié blanc et à moitié noir, les couleurs étant séparées par une ligne sinueuse. Ce symbole signifiait quelque chose. Mais le cercle brodé ne put retenir longtemps son attention. Il contemplait sa propre image avec autant d'étonnement. Un homme de grande taille à peine entré dans l'âge mûr, beau autrefois, mais maintenant avec des cheveux plus blancs que bruns et un visage marqué par la fatigue et l'inquiétude, des yeux sombres qui en avaient trop vu. Lews Therin se mit à ricaner, puis rejeta la tête en arrière ; son rire résonna dans les couloirs sans vie. "Ilyena, mon amour ! Viens à moi, mon épouse. Tu dois voir cela."

Derrière lui, l'air ondula, miroita, se solidifia en un homme qui regardait autour de lui, sa bouche se tordant brièvement de dégoût. Moins grand que Lews Therin, il était vêtu de noir, à l'exception de la dentelle blanche comme neige à sa gorge et de l'argenterie sur le haut de ses bottes à hauteur de cuisse. Il marchait prudemment, maniant sa cape avec soin pour ne pas frôler les morts. Le sol tremblait de répliques, mais son attention était fixée sur l'homme qui se regardait dans le miroir et qui riait. *

"Seigneur du Matin", dit-il, "je suis venu pour vous".

***

La Roue du Temps, le roman de 1990

La traduction de Arlette Rosenblum pour les éditions PAYOT & RIVAGES, puis POCKET FR

La Roue du Temps 1 : L’invasion des ténèbres

Prologue : MONTDRAGON


Le Palais vacillait encore de temps à autres en réponse aux grondantes répliques sismiques de la terre, gémissait comme s’il voulait nier ce qui s’était passé. Des rais de soleil s’infiltraient par des fissures dans les murs, faisaient scintiller les atomes de poussière planant toujours en l’air. Des marques de brûlures déparaient les murs, les sols, les plafonds. De larges tâches noires s’étalaient en travers de la peinture cloquée et la dorure des fresques naguères éclatantes de fraîcheur, la suie recouvrait les frises en désagrégation d’hommes et d’animaux qui donnaient l’impression d’avoir cherché à se mettre en marche avant que la folie ne se calme. Les morts gisaient partout — hommes, femmes, enfants — terrassés dans leur tentative de fuite par les éclairs qui avaient fulguré le long de chaque corridor du palais, ou saisis par les flammes qui les avaient traqués…

La Roue du Temps, le roman de 1990La Roue du Temps, le roman de 1990La Roue du Temps, le roman de 1990La Roue du Temps, le roman de 1990

***

La Roue du Temps, le roman de 1990

La traduction de Jean-Claude Mallé de 2018 pour BRAGELONNE FR.

L’œil du Monde
La Roue du Temps - tome 1

Prologue
Le Pic du Dragon

Avec de sourdes plaintes, comme si elle refusait de croire à ce qui venait d’arriver, la terre tremblait encore et le palais continuait à vaciller sur ses fondations. A travers les fissures des murs, les rayons du soleil irisaient de lumière jaune les nuages de poussière toujours en suspension dans l’air. Partout des marques noires zébraient les cloisons, les sols, les plafonds et la peinture craquelée des fresques murales. Nagu-re brillant de toutes leurs dorures, ces frises partiellement effritées et couvertes de suie représentaient des hommes et des animaux – des silhouettes qui semblaient avoir tenté de se mettre en mouvement avant que la folie s’apaise…

Des morts gisaient partout. Des hommes, des femmes et des enfants foudroyés dans leur fuite par les éclairs qui avaient tout dévasté. Ou carbonisés par les flammes qui les avaient impitoyablement traqués. Ou ensevelis sous les pierres du palais. Avant que le calme revienne, ces immenses blocs, dévastateurs comme de la lave et presque vivants, avaient impitoyablement poursuivi leurs proies.

Etrangement, les tapisseries et les tableaux, des chefs-d’œuvres aux couleurs étincelantes, restaient intacts, sauf aux endroits où les murs, en explosant vers l’intérieur, les avaient poussés sur le côté. Phénomène identique, les meubles artistiquement sculptés revêtus d’ivoire et d’or demeuraient en parfait état, excepté dans les zones où les parquets éventrés les avaient renversés comme des quilles.

La force destructrice s’était concentrée sur le cœur de sa cible, ignorant les objectifs périphériques.

Menacé de perdre l’équilibre à chaque nouvelle secousse, Lews Therin Telamon errait dans le palais en ruine.
— Ilyena, mon amour, où es-tu ?

***

Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce roman.

***

The Almighty Johnsons S03E06: And Then on to Norsewood (2013)

  • Imprimer
  • E-mail
Détails
Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 8 août 2025
Affichages : 160

The Almighty Johnsons, la saison 3 de la série télévisée de 2011.Feu vert télévision

The Almighty Johnsons S03E06: And Then on to Norsewood (2013)
Traduction du titre original : ... puis cap sur le Bois du Nord.

Episode précédent <> Episode suivant.

Ici la page de ce blog consacrée à la série télévisée The Almighty Johnsons de 2011.

Diffusé en Nouvelle-Zélande le 8 août 2013 sur TV3 NZ.
Diffusé aux USA à partir le 26 février 2012 sur SYFY US.
Sorti aux USA en coffret blu-ray saison 1 le 7 octobre 2014 (région A, non censuré, anglais seulement.
Sorti aux USA en coffret intégral blu-ray saison 1-3 le 28 avril 2015 (région A, non censuré, anglais seulement)

De James Griffin et Rachel Lang ; avec Emmett Skilton, Timothy Balme, Dean O'Gorman, Jared Turner, Ben Barrington, Fern Sutherland, Michelle Langstone, Eve Gordon, Hayden Frost, Keisha Castle-Hughes.

Pour adultes

(comédie de fantasy urbaine) Mike téléphone mais la ligne ne répond pas. Puis Axl répond enfin, marchant sur une petite route sineuse au milieu des collines : « Salut Mike » Mike répond « Hé… Juste prendre de tes nouvelles, je me demandais comment tu t’entendais avec lui ? »

Axl répond, continuant à marcher : « Je m’entend très bien avec lui… » Mike répond : « C’est cool, vraiment… Papa est encore avec toi ? » Avec lassitude, Axl répond à son frère aîné : « Oui, Mike. »

Au côté de Mike, Zeb intervient : « Il revient ou pas ? » Sur la route : « Est-ce que c’est Zeb ? » Et Zeb de crier : « Quand est-ce que tu reviens ? » Axl répond : « Sais pas. »

Et Mike répète à Zeb : « Il ne sait pas. » Zeb s’agite : « Non, non, pas d’accord ! Je suis le seul qui paye le loyer ! » Mike déclare à Axl : « Apparemment tu as des dettes. »

Axl répond sans se troubler : « Et quoi d’autre de neuf ? » Zeb arrache le téléphone des mains de Mike qui commençait à répondre « Je pourrais… »

Et à Zeb : « Mais je t’en prie ! » Zeb répond à Axl : « D’accord, juste pour que tu saches, j’ai précisément zéro colocataires. »

Axl répond tranquillement : « Et Amélia ? » Zeb s’emporte : « Elle s’est barrée, à cause de toi ? » Axl : « Après que j’ai fais quoi ? Que je lui ai tourné le dos pour qu’elle puisse littéralement me planter un couteau dedans ? » Zeb répond : « Elle a expliqué qu’elle avait oublié qu’elle tenait le couteau. »

Axl sourit : « Waouh, ça sonne incroyablement plausible. » Zeb rétorque : « L’important, c’est que soit tu reviens vite, soit en lieu de loyer, je vendrai tes affaires sur Troque-moi. » Axl répond : « Très bien, fais-le , bonne chance. » Zeb vocifère : « Et après, je me trouverais de nouveaux colocataires qui réellement ne se foutent pas tout. »

Axl répond : « Peu importe, ça me va. » Puis s’arrêtant apparemment arrivé au sommet de la colline : « A la vérité, JE POURRAIS BIEN NE PAS REVENIR DU TOUT. » Et en contrebas, il voit briller des bulles en plastique rangée dans la cour d’une ferme.

Entendant son petit frère crier, Mike s’empresse de reprendre le téléphone des mains de Zeb : « Hé, quoi, qu’est-ce que tu veux dire par ne pas revenir du tout ? »

Et Axl répond : « Exactement ce que je viens de dire, Mike. » Mike sermonne Axl : « Ce n’est pas parce que tu te balades avec le roi de la fugue que tu dois te transformer en lui. »

Axl répond : « Ouaip, faut que j’y aille maintenant. » Mike tente encore : « Axl il faut qu’on parle à propos de… »

Axl lui coupe la parole : « J’ai quelque chose de beaucoup plus important à faire que ces conneries. » Mike s’écrie : « Axl, attends ! » Et Axl de donner le téléphone à Joe, son père, ravi.

Chez Mike, Zeb demande : « Qu’est-ce qu’il a dit ? » Mike répond, la voix rauque : « Apparemment il a quelque chose de beaucoup plus important à faire. »

A savoir se jeter dans une bulle en plastique au fond rempli d’eau, bulle qui se met à dévaler la pente de la colline en direction de la cour où sont garées les autres bulles du même genre. Et Joe de vociférer : « Les Johnsons, c’est comme ça que ça roule pour nous !!! »

Chez lui, Mike remet une liasse de billets à Zeb : « Et voilà, ça devrait couvrir, mais après ça stop : je les paye déjà eux parce qu’Axl n’est pas là ! »

Zeb s’indigne « Son égoïsme, c’est incroyable ! » Mike se retourbe : « Zeb va-t-en : t’as ton argent, mon gars, arrête-toi pendant que tu es encore en tête de la course. »

Zeb pince les lèvres, puis revient se mettre sous le nez de Mike : « Et qu’est-ce que tu fais de Ingrid ? » Mike répond : « Qu’est-ce que j’en fais ? »

Zeb explique : « Elle habite la maison, ne paye pas le loyer. » Mike répond : « Et alors ? » Zeb semble choqué : « Et alors, elle est l’une des vôtres… »

Mike répète : « Une des nôtres… » Zeb précise : « Des vôtres… divins ! » Mike se fâche : « Tu n’obtiendras pas plus d’argent ! » et veut le raccompagner à la sortie, mais Zeb s’écarte : « Non, ce n’est pas seulement l’argent, c’est elle… Elle m’envoie des… signaux. »

Mike demande : « Des signaux à propos de quoi ? » Zeb répond très gêné : « A propos de payer le loyer d’une autre manière, si tu comprends ce que je veux dire ? »

Moqueur, Mike répond : « Avec toi ? Eh bien, tu sais, elle a l’habitude d’être plus chaleureuse quand elle a un peu bu. »

Mais Zeb proteste : « Ce serait comme coucher avec ma mère ! Ou la mère de quelqu’un… Elle veut faire de moi un baiseur de maman ! » Mike rétorque : « Non ! Suffit ! Va-t-en ! » Zeb cède et s’en va en marmonnant : « Tout est de la faute d’Axl ! »

The Almighty Johnsons S03E06: And Then on to Norsewood (2013)

The Almighty Johnsons S03E06: And Then on to Norsewood (2013)

The Almighty Johnsons S03E06: And Then on to Norsewood (2013)

The Almighty Johnsons S03E06: And Then on to Norsewood (2013)

The Almighty Johnsons S03E06: And Then on to Norsewood (2013)

The Almighty Johnsons S03E06: And Then on to Norsewood (2013)

The Almighty Johnsons S03E06: And Then on to Norsewood (2013)

The Almighty Johnsons S03E06: And Then on to Norsewood (2013)

***

Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.

***

Invasion, la série télévisée de 2021

  • Imprimer
  • E-mail
Détails
Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 8 août 2025
Affichages : 190

ImageFeu rouge télévision

Invasion (2021)
Autre titre : Infiltration.

... à ne pas confondre avec la série américaine de 2005.

Trois saisons totalisant 20 épisodes dont la durée varie fortement de 33 à 58 minutes.

Annoncé à l'international le 22 octobre 2021 sur APPLE TV.

De Simon Kinberg et David Weil ; avec Sam Neill, Shamier Anderson, Golshifteh Farahani, Firas Nassar, Shiori Kutsuna.

(invasion extraterrestre woke) Desert du Yemen, Arabie, planète Terre. Un genre de touareg entend comme une détonation dans le ciel, puis le choc sourd de la chute de quelque chose dans le désert, tandis que s’élève un petit volute de sable au point d’impact… sans doute un missile français qui aura raté une crèche yéménite pour changer ?

Le touareg semble avoir la détente lente et au lieu de courir se mettre à l’abri ou crier que Dieu est grand ou se lamenter sur ces forces étrangères qui bombardent constamment son pays… reste bouche bée.

Puis, avec un léger vrombissement, le volute de fumée se regonfle et semble à présent suivre le mouvement d’une espèce de ver géant des sables, et le touareg devrait se féliciter parce que désormais l’Epice va couler à flot, ce qui devrait rapporter plus que toute la cocaïne dont le Moyen-Orient arrose toute la région et l’Europe… euh, une fois qu’Elon Musk aura bien sûr mis au point la propulsion supraluminique. Au moins nous savons à présent quel nom la planète Arrakis portait au 21ème siècle avant d’en changer 8000 années et quelques plus tard.

Le touareg se lève enfin en soufflant « mon Dieu » dans sa langue ( ?), comme ce qui ressemble définitivement à un Graboïd sorti tout droit de Tremors 1990 arrive droit sur lui et de loin. Au lieu d’immédiatement enfourcher son dromadaire qui l’attend pourtant sagement, le touareg attend que le monstre arrive pour le bouffer.

Les dromadaires, moins stupides, prennent la fuite. Le touareg ne bouge pas tandis que les volutes de sable arrivent devant lui après avoir escaladé la colline (la dune ?). Comme le volute de sable se délite, apparait une sorte de grosse m.rde bitumeuse pulsante, et le touareg ne bouge toujours pas. Il n’a pas dû voir Prometheus.

Puis le gros monstre visqueux pète et éjecte le Touareg au loin, possiblement en morceaux, ce qui lui évitera de le mâcher. Générique stoppant temporairement le flot de stupidité à l’écran, mais augurant davantage de jeux de c.ns avec des militaires, encore des militaires et toujours des militaires. La série doit être parrainée par l’armée américaine. Le titre, Invasion, un concept familier des Yéménites, Afghans, Irakiens, Libyens etc. etc.

Ailleurs, je suppose aux USA dans le Middle West. Un shérif minable et chenu part au boulot en se faisant insulter par sa mégère de femme. Nous nageons dans l’héroïsme. Sam Neil apparait dans un cadre photo sur un bureau et je m’arrête-là vu qu’à la télévision, l’acteur ne semble jouer que dans des daubes (et en fait il joue le vieux sheriff).

***

Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cette série télévisée.

***

Le plus dangereux des gibiers, la nouvelle de 1924

  • Imprimer
  • E-mail
Détails
Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 8 août 2025
Affichages : 169

Le plus dangereux des gibiers, la nouvelle de 1924Feu vert livre / BD

The Most Dangerous Game (1924)

Parue dans le magazine hebdomadaire Collier’s du 19 janvier 1924.
Réédité dans The Argosy, juin 1927.
Traduit en français en 1965 par Jos Ras sous le titre Le Plus dangereux des gibiers.
Compilé dans le recueil Alffred Hitchcock présente : Histoires Abominables au LIVRE DE POCHE FR, réédité le 3 mars 1975, réédité en 1979 et en novembre 1982 chez POCKET FR sous le titre Les Chasses du comte Zaroff.
Réédité en 1965 sous le titre Les plaisirs de la chasse, compilé dans le recueil Les Chefs-d'oeuvre de l'épouvante, chez PLANETE FR.
Retraduit en juin 2014 par Xavier Mauméjean sous le titre Le plus dangereux des jeux dans Le visage vert numéro 24.

Brillamment adapté au cinéma en 1932 par Ernest B. Schoedsack and Irving Pichel, produit par Merian C. Cooper.
Réadapté, plagié et parodié de nombreuses fois depuis.

Nouvelle de Richard Connell.

Pour adultes et adolescents.

(aventure, horreur, presse) Chasseur de gros gibier, Sanger Rainsford et son ami Whitney voyagent en vapeur à destination de la forêt amazonienne pour chasser le jaguar. Après une discussion à propos de l’île voisine surnommée « L’attrape-bateau » qui a mauvaise réputation chez les marins, Whitney va se coucher tandis que Rainsford reste sur le pont pour fumer une pipe. Entendant des tirs de carabine distants, il se précipite au bastingage pour mieux voir, et en trébuchant, passe par-dessus le bord. Rainsford nage jusqu’à l’île et découvre un château luxueux habité par deux cosaques : le propriétaire, le Général Zaroff, et son serviteur de très grande taille, le sourd-muet Ivan.

***

Nouvelle phare du domaine de l'Aventure, adapté brillamment pour la première fois par la même équipe que le premier film King Kong, incluant de véritables globe-trotters Merian C. Cooper et Ernest B. Shoedsack des années 1900-1930 dignes de ce nom, en mission pour offrir pour offrir cette aventure authentique au public qui à cette époque ne voyageait certainement pas autant qu'aujourd'hui et n'avait aucun accès aux images en direct di monde entier. La nouvelle et le film de 1932 ont été plagiés, pastichés et parodiés encore et encore, et sont à ce jour dans le domaine public. Le film, bien que lourdement censuré à sa sortie, développe et dramatise avec excellence la nouvelle.

***

Le plus dangereux des gibiers, la nouvelle de 1924

Le début du texte original de la nouvelle de Richard Connell, illustrée par W. Emerton Heitland pour COLLIER’S en 1924.

OFF there to the right — somewhere — is a large island, said Whitney. It’s rather a mystery…
— What island is it? Rainsford asked.
— The old charts call it ‘Ship-Trap Island,’ Whitney replied. A suggestive name, isn’t it? Sailors have a curious dread of the place. I don’t know why. Some superstition…
— Can’t see it, remarked Rainsford, trying to peer through the dank tropical night that was palpable as it pressed its thick warm blackness in upon the yacht.
— You’ve good eyes, said Whitney, with a laugh, and I’ve seen you pick off a moose moving in the brown fall bush at four hundred yards, but even you can’t see four miles or so through a moonless Caribbean night.
— Nor four yards, admitted Rainsford. Ugh! It’s like moist black velvet.
— It will be light enough in Rio, promised Whitney. We should make it in a few days. I hope the jaguar guns have come from Purdey’s. We should have some good hunting up the Amazon. Great sport, hunting.
— The best sport in the world, agreed Rainsford.
— For the hunter, amended Whitney. Not for the jaguar.
— Don’t talk rot, Whitney, said Rainsford. You’re a big-game hunter, not a philosopher. Who cares how a jaguar feels?
— Perhaps the jaguar does, observed Whitney.
— Bah! They’ve no understanding.
— Even so, I rather think they understand one thing — fear. The fear of pain and the fear of death.
— Nonsense, laughed Rainsford. This hot weather is making you soft, Whitney. Be a realist. The world is made up of two classes—the hunters and the huntees. Luckily, you and I are hunters. Do you think we’ve passed that island yet?
— I can’t tell in the dark. I hope so.
— Why? asked Rainsford.
— The place has a reputation—a bad one.
— Cannibals? suggested Rainsford.
— Hardly. Even cannibals wouldn’t live in such a God-forsaken place. But it’s gotten into sailor lore, somehow. Didn’t you notice that the crew’s nerves seemed a bit jumpy to-day?
— They were a bit strange, now you mention it. Even Captain Nielsen…
— Yes, even that tough-minded old Swede, who’d go up to the devil himself and ask him for a light…

***

La traduction au plus proche.

Là-bas, sur la droite — quelque part — il y a une grande île, disait Whitney. C’est un genre d’énigme…
— Quelle est le nom de l’île ? demanda Rainsford.
— Les vieux relevés l’appellent « L’attrape-bateau », répondit Whitney. Nom suggestif, n’est-ce pas? Les marins sont curieusement épouvantés par l’endroit, j’ignore pourquoi. Quelque superstition…
— La vois pas, remarqua Rainsford, scrutant les brumes de la nuit tropicale qui devenait palpable alors qu’elle pressait sa chaude noirceur contre le yacht.
— Vous avez pourtant de bons yeux, répondit Whitney, avec un rire, je t’ai vue distinguer un élan qui bougeait dans la broussaille brune de l’automne à quatre cents mètres, mais même vous, vous n’arriveriez pas à voir à quatre miles par une nuit sans lune des Caraïbes.
— Ou à quatre mètre, admit Rainsford. Beurk! C’est comme du velours noir mouillé.
— Il fera suffisamment clair à Rio, promit Whitney. Nous devrions y arriver d’ici quelques jours. J’espère que les fusils à jaguars seront arrivés de chez Purdey. Ça devrait nous faire de belles chasses à remonter l’Amazon. Quel sport, la chasse !
— Le meilleur sport au monde, approuva Rainsford.
— Pour le chasseur, rectifia Whitney. Pas pour le jaguar.
— Ne médisez pas, Whitney, répondit Rainsford. Vous êtes chasseur de grands fauves, pas philosophe. Qui s’inquiète du ressenti d’un jaguar?
— Peut-être le jaguar lui-même, observa Whitney.
— Bah! Ils ne comprennent rien.
— Quand bien même, je préfére penser qu’ils comprennent au moins une chose — la peur. La peur de souffrir et la peur de mourir.
— Non-sens, se moqua Rainsford. Ce climat tropical te ramollit, Whitney. Sois réaliste. Le monde est fait de deux classes —les chasseurs et les chassés. Heureusement, vous et moi sommes chasseurs. Pensez-vous que nous ayons déjà dépassé cette île ?
— Je ne peux pas le dire de nuit. Je l’espère.
— Pourquoi ? demanda Rainsford.
— L’endroit a une réputation—une sale.
— Cannibales ? suggéra Rainsford.
— Peu probable. Même des cannibales n’iraient pas vivre dans un trou pareil. Mais il est devenu un conte de marin, on ne sait comment. Avez-vous remarqué comme l’équipage paraissait nerveux aujourd’hui ?
— Ils avaient l’air un peu bizarres, maintenant que vous le dites. Même le capitaine Nielsen…
— Oui, même ce vieux dur-à-cuir de suédois, qui irait déranger le Diable lui-même pour du feu…

***

Le plus dangereux des gibiers, la nouvelle de 1924

La traduction française de Jos Ras de 1960 pour Robert Laffont et Le Livre de Poche.

« LA-BAS, quelque part sur notre droite, se trouve une grande île, dit Whitney. Elle est assez mystérieuse…
— Quelle est cette île? demanda Rainsford.
— Sur les vieilles cartes, elle porte le nom de : Piège à Bateaux, répondit Whitney. Un nom qui parle, n’est-ce pas? Les marins ont de ce lieu une appréhension curieuse. Je n’en connais pas la raison. Quelque superstition…
— Je ne peux pas la voir », observa Rainsford, essayant de percer la nuit tropicale, que l’humidité rendait palpable tandis qu’elle emplissait le yacht de son ombre épaisse et tiède.
« Vous avez de bons yeux, dit Whitney, en riant. Je vous ai vu repérer, à plus de trois cents mètres, un original qui se déplaçait dans le brun des broussailles d’automne, mais votre vue ne peut pas porter à quelque six kilomètres, par une nuit sans lune des Caraïbes.
— Ni même à six mètres, admit Rainsford. Pouah! on dirait du velours mouillé.
— Il fera assez clair à Rio, promit Whitney. Nous devrions y être dans quelques jours. J’espère que les fusils pour chasser le jaguar sont arrivés de chez Purdey. Nous devrions avoir quelques bonnes chasses en remontant l’Amazone. Magnifique sport, la chasse.
— Le plus beau sport du monde, opina Rainsford.
— Pour le chasseur, rectifia Whitney. Pas pour le jaguar.
— Ne dites pas de bêtises, Whitney, dit Rainsford. Vous chassez le gros gibier, vous ne faites pas de la philosophie. Qui se soucie des sentiments du jaguar?
— Lui, peut-être, fit remarquer Whitney.
— Bah! Il leur manque l’intelligence.
— Je crois qu’ils comprennent au moins une chose : la crainte. La crainte de la douleur et la crainte de la mort.
— Quelles blagues! dit Rainsford en riant. Cette chaleur vous ramollit, Whitney. Soyez réaliste. Le monde se compose de deux catégories de créatures : les chasseurs et les chassés. Heureusement, vous et moi, nous sommes des chasseurs. Croyez-vous que nous ayons déjà dépassé cette île?
— Je n’en sais rien, il fait si noir. Je l’espère.
— Pourquoi? Demanda Rainsford.
— Cet endroit a une réputation… une mauvaise réputation.
— Des cannibales? suggéra Rainsford.
— Pas exactement. Même des cannibales n’accepteraient pas de vivre dans un endroit aussi abandonné des dieux. Mais on ne sait pourquoi, cette île est connue des marins. N’avez-vous pas remarqué que les matelots avaient les nerfs à vif, aujourd’hui?
— Oui, maintenant que vous me le dites, les ai trouvés un peu bizarres. Le capitaine Nielsen lui-même…
— Oui, ce vieux Suédois endurci, qui irait se présenter au diable en personne, pour lui demander du feu…

***

Le plus dangereux des gibiers, la nouvelle de 1924Le plus dangereux des gibiers, la nouvelle de 1924

***

Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cette nouvelle.

***

  1. The Institute S01E01: The Boy (2025)
  2. The Alaskans S01E02: Cheating Cheaters (1959)
  3. The Almighty Johnsons S03E05: Unleash the Kraken! (2013)
  4. Disney Thunderbolts, le film de 2025

Page 18 sur 563

  • 13
  • ...
  • 15
  • 16
  • 17
  • 18
  • 19
  • ...
  • 21
  • 22
  • Vous êtes ici :  
  • Accueil
  • Actualité

Popular Tags

  • film
  • Fantastique
  • Horreur
  • Adapté d'un roman
  • Chroniques de la Science-fiction
  • Science-fiction
  • Fantasy
  • Fanzine
  • Prospective
  • Comédie
  • Monstre
  • Série télévisée
  • Aventure
  • Extraterrestre
  • Adapté d'une bande dessinée
  • Cinéma 2017
  • NETFLIX FR
  • Roman
  • Space Opera
  • Policier

Older Posts

  • Braindead S01E09: SRB.54 (2016)
  • The Fades S01E05: Le Garde-manger (2011)
  • Chroniques de la Science-Fiction du 20 octobre 2025
  • The Running Man, le film de 2025
  • The Fades S01E04: Faux départ (2011)
  • Ergo Proxy S01E04: Signes du futur (2006)
  • Les Griffes de la Nuit, le film de 1984.
  • The Fades S01E03: L'élu (2011)
  • Braindead S01E08: Déclaration de guerre (2016)
  • Braindead S01E07: L'Art de l'euphémisme (2006)
  • The Fades S01E02: Double Vie (2011)
  • Chroniques de la Science-Fiction du 13 octobre 2025
  • Peacemaker S02E08: Full Nelson (2025)
  • Ergo Proxy S01E03:Le grand saut (2006)
  • Event Horizon, le film de 1997.
  • Braindead S01E06: La Musique des sphères (2006)
  • Disney Alien Predator Badlands, le film de 2025
  • Ergo Proxy S01E02: Confession d'un concitoyen (2006)
  • Peacemaker S02E07: Like a Keith in the Night (2025)
  • Peacemaker S02E06: Ignorance Is Chris (2025)

Blog Roll

  • L'encyclopédie des livres de SF de la Noosphère
  • L'Internet Speculative Fiction Data Base (en anglais)
  • Le forum de la Base de Données Francophone de l'Imaginaire
  • Le forum des romans et héros de Philippe Ebly (.fr)
  • Le planning des parutions bd-sanctuary
  • Le planning des sorties cinéma de Allociné

Most Read Posts

  • Index des séries télévisées chroniquées sur ce blog
  • Index A-K des films chroniqués dans ce blog
  • Le dernier voyage du Demeter, le film de 2023
  • The Black Demon, le film de 2023
  • Star Wars : Ahsoka, la série télévisée de 2023
  • Chroniques de la Science-Fiction du 28 août 2023
  • Silo, la série télévisée de 2023
  • Resident Evil: Death Island, le film animé de 2023
  • Chroniques de la Science-Fiction du 10 juin 2024
  • Bird Box Barcelona, le film de 2023
  • Chroniques de la Science-fiction du 8 mai 2023
  • The Angry Black Girl And Her Monster, le film de 2023
  • Batman: The Doom That Came To Gotham, le film animé de 2023
  • Index des blu-rays et DVD chroniqués sur ce blog
  • Chroniques de la Science-fiction du 15 mai 2023
  • Knock At The Cabin, le film de 2023
  • Chroniques de la Science-fiction du 26 juin 2023
  • The Intruder, la série télévisée de 1972
  • The Walking Dead: Dead City, la série télévisée de 2023
  • Chroniques de la Science-fiction du 29 mai 2023
feed-image My Blog

  • Author Login

Haut de page

© 2025 davblog.com