The Fly (1958)
Traduction du titre original : La mouche.
Sorti aux USA le 16 juillet 1958.
Sorti en Angleterre le 14 septembre 1958.
Sorti en France le 13 mai 1959.
Sorti en blu-ray américain le 10 septembre 2013 (multi-régions, français inclus, anglais DTS HD MA 4.0).
De Kurt Neumann, sur un scénario de James Clavell , d'après la nouvelle "La mouche" de George Langelaan ; avec David Hedison, Patricia Owens, Vincent Price.
Pour adultes et adolescents.
La nuit, dans une zone industrielle France, devant l’usine de Delambres Frères, le gardien de nuit ramasse son chat Satan, lui disant de ne pas s’inquieter : le chat finira par trouver une amie. Comme il fait son tour, il entend une machine se mettre soudainement en marche, et un choc sourd. Comme il va pour voir, il aperçoit Hélène Delarme qui arrête la presse. La jeune femme s’enfuit, malgré l’appel du gardien. Celui-ci aperçoit alors le sang qui ruisselle de la presse.
Il est plus de minuit. François Delambres reçoit un appel téléphonique de sa belle-sœur, qui lui répète plusieurs fois qu’elle a tué André, le frère de François. La communication est coupée, et le téléphone sonne à nouveau, et cette fois c’est le gardien Gaston, qui appelle son patron : un homme a été tué sous la presse, et il a vu une femme – probablement Madame Delambres.
François Delambres appelle ensuite l’inspecteur Charas : ils vont au même club social. François explique que sa belle-sœur a tué son frère. Arrivé sur place, François veut parler à Hélène mais l’inspecteur refuse. Il lui demande plutôt de relever le marteau de la presse. Le légiste indique que André Delambres est mort depuis trente minutes. L’inspecteur demande si la presse descendait vite. François répond que non, et constate que la machine est réglée pour un seul pressage, à zéro centimètres, ce qui est anormal. Or Hélène ne savait pas utiliser la machine, son mariage n’avait aucun problème.
C’est alors que Delambres réalise que la presse a été utilisée deux fois ce soir-là. Comme Charas et François se rendent chez Hélène Delambres : pour le médecin, elle est dans un stade étrange d’euphorie, elle n’aurait jamais pu tuer son mari à part si elle était folle – et le médecin insiste : il la connait bien, il la mise au monde. Comme François peut enfin parler à Hélène, elle prétend se porter parfaitement bien, avoue et décrit tranquillement le meurtre et refuse d’expliquer pourquoi, admettant que son mari s’est placé lui-même sous la presse, tandis qu’elle réglait la machine et appuyait sur le bouton descente.
Alors que Charas répète ses questions, Hélène s’interrompt et se lève : il y a une mouche dans la pièce. Elle va examiner la mouche qui s’est posé sur l’abat-jour, puis la chasse et revient s’asseoir et prendre son thé comme si de rien n’était. Charas lui demande alors pourquoi elle a utilisé deux fois la presse : Hélène le nie, puis l’admet, et se trouble. Charas décide alors de reporter la suite de l’interrogatoire et annonce au médecin qu’elle va être placée sous surveillance.
Puis l’inspecteur demande à François de lui montrer le laboratoire de son frère : ils découvrent l’endroit saccagé. François est choqué : jamais son frère n’aurait commis de tels dégâts sur du matériel très coûteux. Charas demande si les affaires étaient bonnes : elles l’étaient extrêmement. Pour Charas, il n’y a aucun motif à part la folie. François suggère le suicide, mais il reste quantité de points obscurs. Et André laisse orphelin son petit garçon Philippe.
Alors Charas demande si André expérimentait avec des animaux ou des insectes. François répond qu’aussi bien Hélène que André croyaient au caractère sacré de la Vie : jamais ils n’auraient fait du mal à un animal – pas même à une mouche.
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