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- Écrit par David Sicé
Les maîtres du temps (1982)
Sorti en France le 24 mars 1982.
Sorti en DVD français coffret collector 2 DVD le 24 mars 1984 (film et bonus).
De René Laloux (également scénariste). Avec Jean Valmont, Monique Thierry, Michel Elias, Frédéric Legros, Yves-Marie Maurin. D'après L'orphelin de Perdide, le roman de Stefan Wul. Dessins de Moebius (Jean Giraud).
Un homme nommé Claude emmène à toute vitesse son fils, Piel, à travers le désert puis la mer sur la planète Perdide. Il appelle par radio interstellaire en vain un dénommé Jaffar : Les frelons les pont attaqués par surprise, son épouse Annie est morte, et il essaie d’atteindre la zone des Dolongs. Mais son véhicule insectoïde s’écrase. Claude est grièvement blessé et ne peut sortir du véhicule : il envoie son fils vers les Dolongs en lui donnant son micro interstellaire. À l’enfant, il dit que le micro est un jouet, un ami, qu’il appellera Mike et qu’il devra faire tout ce que Mike lui dira.
Dans l’espace, un petit vaisseau spatial avance tranquillement. Son capitaine, Jafar, est furieux parce que l’un des passagers, le Prince Matton, faisait la sieste alors que des lumières d’alertes clignotaient : ils ont manqué de heurter un météore, et ils ont manqué le message de Claude. Alors qu’une jeune femme blonde, Belle, arrive pour leur servir une collation, ils écoutent le message, impassibles. Le capitaine tente de contacter le fils de Claude, Piel, qui fasciné par les fluorescences des fruits des arbres, a abandonné le micro à quelques pas de là…
Ayant réussi à recontacter l’enfant, Jafar lui annonce qu’il va venir le chercher. Mais le détour indigne le Prince Matton, qui avait chèrement payé Jafar pour que celui-ci l’emmène sur Aldébaran, alors que le politicien s’est enfui avec la moitié du trésor public de son pays. Jaffar fait d'abord escale sur la planète où réside le vieux Silbad, qui connait bien la planète Perdide : en effet, l'enfant qu'ils veulent sauver est en danger permanent à cause de la faune et de la flore très hostile de cette planète : en restant en contact permanent, Silbad pourra le guider.
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- Écrit par David Sicé
Litan (1982)
Autre titre: La cité des spectres verts.
Sorti en France le 24 février 1982.
Sorti en DVD français le 7 décembre 2005.
De Jean-Pierre Mocky (également scénariste et acteur) ; sur un scénario de Patrick Granier et Jean-Claude Romer ; avec Marie-José Nat, Jean-Pierre Mocky, Nino Ferrer, Marisa Muxen, Bill Dunn, Georges Wod, Dominique Zardi, Sophie Edelman, Terence Montagne, Roger Lumont.
Pour adultes.
Des masques, de la musique, des danses : dans la ville de Litan chaque année, on fête ainsi les Morts. Mais cette année-là…
Une fanfare d’hommes en costume rouge et aux masques argentés jouent une musique discordante tandis qu’un funambule fait du vélo sur un fil et des danseurs avec des masques de vieillards valsent lentement. À la tannerie, un gros homme ensanglanté tourne et retourne le contenu d’une cuve, et un homme en pousse un autre au masque ensanglanté en direction du quai d’une rivière aux eaux vertes. Le funambule tombe de son vélo dans le vide. Un cercueil vide est entraîné par le courant de la rivière… Jack au visage ensanglanté tombe en hurlant. Nora pousse un cri perçant… et se réveille dans sa chambre, se débattant. Elle ouvre les yeux, se redresse et s’assoit contre le dossier du lit, et son regard tombe sur la photo d’elle et de Jack, en couple, avec la dédicace « à la vie, à la mort ».
Nora sort du lit, va à la fenêtre en passant devant une table chargée des pièces détachées d’une balance Roberval, tire le rideau blanc. La vue est noyée de brouillard, alors Nora va à la fenêtre suivante. On distingue à peine deux silhouettes et la rue, tandis que quelqu’un joue de l’Harmonica dehors. Nora regarde de l’autre côté et aperçoit tout près un stand de boucherie, avec des lames acérées et du sang. Nora se retourne et va attraper le téléphone. Elle le décroche, compose un numéro, entend une voix d’homme lui donne rendez-vous au cimetière. Nora demande si elle est bien au bureau des études géologiques. Elle demande Jack Vassel, et une voix d’homme lente lui répond qu’il n’est pas là. Elle demande où il est, et on lui répond aux Roches Noires. Nora se change rapidement, sort de la maison alors qu’un homme au masque de squelette la guette, et comme elle se hâte le long du canal noyé de brouillard, une vendeuse de poisson lui crie qu’elle espère que Nora sera revenue à temps pour finir de réparer ses boucles d’oreilles.
Alors qu’elle tourne dans une ruelle, elle se retrouve nez à nez et bloqué par un monsieur Timothée. Nora s’excuse, dit qu’elle n’a pas le temps, et contourne le gros homme. Comme elle dévale un passage couvert étroit, elle est dépassée par un petit groupe de scouts en noir, puis butte cette fois contre l’homme au masque de squelette, qui tente de la retenir. Nora se dégage et s’éloigne. En fait, des tas d’hommes portent des masques de squelettes dans les rues embrumées et jouent à barrer le passage de Nora, qui butte encore contre un homme au regard halluciné, immobile. Puis elle demande son chemin à un gros homme accompagnant des scouts en noir tenant des ballons argents, qui lui indique le bus sur la place. Après avoir croisé un homme portant un masque d’écorché vif, Nora retrouve un infirmier de méchante humeur qui attend lui aussi le bus en question, qui serait en retard. En fait, le chauffeur du bus est l’homme au regard halluciné, incapable de prendre quelque initiative que ce soit sans l’aide de son épouse. Le chauffeur de bus démarre et suit la rue noyée de brouillard, et, le sourire au lèvre, va écraser l’infirmier énervé contre l’arrêt de bus, tandis que Nora n’a eu que le temps de se jeter sur le côté. Nora va ensuite arrêter un grand tacot qui transporte des musiciens masqués de la fanfare. Elle leur demande s’ils vont aux roches noires, et ils hochent la tête. Le Tuba fait monter Nora, qui s’assit devant avec lui. Le tuba sifflote, fixe Nora, puis pousse un grand cri et s’esclaffe : selon lui, il ne faut pas avoir la trouille, car ce jour est celui de la Saint Litan, tout le monde, il est excité.
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- Écrit par David Sicé
Voici la liste des articles de ce blog consacrés aux films de Science-fiction, Fantasy, Fantastique et Aventure annoncé pour l'année 1981. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure de la rédaction des articles.
Ici le calendrier cinéma pour 1982.
Ici le calendrier cinéma pour 1980.
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Annoncés pour décembre 1981
En France
La soupe aux choux (2 décembre)
Popeye (16 décembre)
Aux USA
En Angleterre
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Annoncés pour novembre 1981
En France
Métal Hurlant (animé, 2 novembre, Heavy Metal)
Le Loup-Garou de Londres (4 novembre, An American Werewolf In London)
En Angleterre
Aux USA
Bandits, Bandits... (6 novembre 1981, Time Bandits)
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Octobre 1981
En France
La malédiction finale (7 octobre, The Final conflict)
Tarzan l'homme-singe (7 octobre, Tarzan The Ape Man)
Condorman (28 octobre)
Aux USA
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Septembre 1981
En France
Outland... Loin de la Terre (2 septembre, Outland)
Messe noire (2 septembre, Evilspeak)
Les Aventuriers de l'Arche perdue (16 septembre, Raiders Of The Lost Ark)
Au-delà du réel 1980 (30 septembre, Altered States)
En Angleterre
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Août 1981
En France
Faut pas pousser (5 août, Chissà perche... capitano tutto a me)
Aux USA
Le Loup-Garou de Londres (21 août, An American Werewolf In London)
En Angleterre
Le Loup-Garou de Londres (21 août, An American Werewolf In London)
Outland... Loin de la Terre (27 août, Outland)
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Juillet 1981
En France
Galactica: La conquête de la Terre (1er juillet, Conquest Of The Earth)
Le choc des titans (8 juillet, Clash Of The Titans)
L'homme des cavernes (8 juillet, Caveman)
Contamination 1980 (15 juillet)
Le couloir de la mort 1978 (15 juillet, The Evil)
Aux USA
Wolfen (24 juillet)
Tarzan l'homme-singe (24 juillet, Tarzan The Ape Man)
En Angleterre
Le choc des Titans (2 juillet 1981, Clash Of The Titans)
Bandits, Bandits... (16 juillet 1981, Time Bandits)
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Juin 1981
En France
Dominique 1979 (17 juin)
New-York 1997 (24 juin, Escape from New-York)
Effroi (24 juin, Fear No Evil)
Aux USA
Le choc des Titans (12 juin 1981, Clash Of The Titans)
Le Dragon du Lac de Feu (26 juin, Dragonslayer)
En Angleterre
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Mai 1981
En France
Quelque part dans le temps (6 mai, Somewhere in Time)
Malevil (13 mai)
Possession (27 mai)
Un cosmonaute chez le roi Arthur 1979 (27 mai, The Spaceman And King Arthur)
Aux USA
Outland... Loin de la Terre (22 mai, Outland)
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Avril 1981
En France
Les mercenaires de l'Espace 1980 (8 avril, Battle Beyond the Stars)
Le fantôme d'amour (29 avril, Fantasma d'amore)
Aux USA
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Mars 1981
En France
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Février 1981
En France
Réaction en chaine 1980 (4 février, The Chain Reaction)
Aux USA
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Janvier 1981
En France
Harlequin 1980 (14 janvier)
Hurlements (1981, The Howling)
La coccinelle à Mexico 1980 (26 janvier, Herbie Goes Bananas)
Flash Gordon 1980 (28 janvier)
Aux USA
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- Écrit par David Sicé
Looker (1981)
Traduction du titre original : De la bombe.
Autre titre : Vidéo crime ; L'ordinateur meurtrier (!).
Sorti aux USA le 30 octobre 1981.
Sorti en France le 6 juin 1984.
Sorti en DVD français le 3 avril 2008 (zone 2, français DD 2.0 mono et anglais 2.0 stéréo surround ; sous-titres français forcés sur la version anglaise, commentaire audio du réalisateur scénariste sous-titré)
Sorti en DVD américain le 30 janvier 20017 (zone 1, français DD 2.0 mono et anglais 2.0 stéréo surround, sous-titres anglais, commentaire audio du réalisateur scénariste sous-titré)
Sorti en DVD français le 17 mars 2010 (zone 2, français DD 2.0 mono et anglais 2.0 stéréo surround ; sous-titres français forcés sur la version anglaise, commentaire audio du réalisateur scénariste sous-titré)
Sorti en blu-ray américain WARNER ARCHIVES le 18 septembre 2018.
De Michael Crichton (également scénariste) ; avec Albert Finney, James Coburn, Susan Dey, Leigh Taylor-Young, Dorian Harewood, Tim Rossovich, Darryl Hickman, Kathryn Witt, Terri Welles, Michael Hawkins, Ashley Cox, Donna Kei Benz, Catherine Parks.
Pour adultes et adolescents.
« Oh miroir, miroir sur le mur, comment puis-je être certaine que Bill me téléphonera ? », se lamente une blonde en train de se pomponner tandis que derrière-elle une baie vitrée futuriste montre les gratte-ciels illuminés dans la nuit.
Alors le miroir lui répond : « Bien sûr, vous êtes très belle… » ce qui ravit la blonde. Mais c’est seulement pour ajouter aussitôt : « Mais j’ai bien peur qu’il vous manque une chose… » Alors la blonde presse le miroir de lui dire quoi : Ravish – le Parfum Ravish : vous en mettez un peu derrière votre oreille ; une goutte derrière les genoux plaira sûrement ; et puis en tamponner entre les orteils… La blonde s’étonne : « Mes orteils ? ». Et le miroir de répondre : « On ne sait jamais ! »
Comme elle s’apprête à le faire, son téléphone sonne, et le miroir commente : « Je me demande maintenant qui cela peut bien être ? »
Ravish ! Le parfum qui réalise vos plus profonds désirs…
Le cabinet de chirurgie esthétique du Dr. Roberts. La même blonde est assise au bureau et déclare que Roberts pense probablement qu’elle est belle – mais elle ne l’est pas : elle a des tas de défauts à corriger. Elle a une liste avec elle : son nez est trop étroit de 2 millimètres ; et ses pommettes sont trop hautes de 4 millimètres ; et son menton a une petite bosse de 1 millimètre au bout. Et la distance de ses aréoles est de cinq millimètres. Et elle a un grain de beauté sur les côtes. Donc elle a vraiment besoin d’une chirurgie esthétique.
Circonspect, le Docteur Roberts, la quarantaine bien sonnée et le visage buriné, se penche et attrape la liste, déplie le papier et lit. Il porte son index à la bouche et la jeune femme lui demande s’il y a quelque chose qui ne va pas. Le docteur répond que c’est seulement que la demoiselle – Lisa – est très belle, et il n’arrive pas à concevoir qu’elle puisse vouloir changer ce que Dieu lui a donné. Lisa répond sans se troubler : c’est pour son travail – elle joue dans des publicités pour la télévision ; ils veulent une certaine apparence. Roberts proteste : ces changements sont minuscules – personne ne remarquerait la différence. Lisa soupire : le docteur Roberts s’est déjà occupé de ses amies – Tina, Cindy et Susan – et tout le monde dit qu’il est le meilleur chirurgien esthétique de Beverly Hills.
Le docteur Roberts demande alors à Lisa de l’excuser car il souhaite consulter son associé, le Docteur Belfield. Roberts va donc prendre un café, et Belfield lui répond qu’il n’en est pas question : Lisa est folle – c’est une fille superbe. Puis il demande à Roberts combien de ces actrices avec des listes il a opéré jusqu’à présent – trois, quatre ? Roberts confirme qu’il en opérées trois. Pour Belfield, c’est sûrement une mode de l’industrie du spectacle. Belfield demande alors si Roberts va opérer Lisa. Roberts hésite. Alors Belfield remarque que si Roberts n’opère pas Lisa, quelqu’un d’autre de moins compétent le fera. Ce qui convainc Roberts. Belfield est ravi et allume un cigare : si Roberts opère Lisa, c’est lui qui l’anesthésiera…
Après l’opération et après avoir guéri des hématomes, Lisa, ravie, se maquille chez elle devant son miroir, dans son luxueux appartement : elle est une vraie bombe, si parfaite à tous les égards et elle a tout ce qu’elle désire. Son petit chien tressaille. On sonne à sa porte. Lisa enfile un peignoir, puis à la réflexion l’abandonne, et va pour ouvrir la porte, se recoiffant au passage devant un autre des grands miroirs de l’appartement. Elle ouvre, croyant avoir affaire à son petit ami – un flash – le couloir de la résidence est vide. Lisa reste immobile un temps, puis regarde d’un côté et d’un autre. Son petit chien aboie joyeusement.
Lisa pivote sans refermer la porte et retourne dans l’appartement, suivie par son petit chien qui continue d’aboyer. L’appartement est vide. La porte d’entrée se referme violemment dans le dos de la jeune femme, qui laisse échapper un petit cri. Il n’y a toujours personne. La porte-fenêtre qui donne sur le balcon est ouverte et le vent soulève les rideaux. Alors Lisa remarque que son petit chien Teddy a disparu, et elle l’appelle. Elle entend alors les aboiement étouffé du chien et va dans la chambre à coucher, toute de rose décorée. Elle découvre alors son petit chien enfermée dans la penderie. Comme elle sort le petit chien et lui demande ce qu’il fait là – ils doivent se préparer pour l’arrivée de son petit ami Bob, Lisa s’arrête net : quand elle était passée devant le grand lit rose, il n’y avait rien dessus. Maintenant il y a une valisette de métal ouverte, avec la forme découpée d’une arme à feu dans le rembourrage qu’elle contient.
Lisa s’approche – et touche le rembourrage pour s’assurer que l’objet est bien réel. Puis tenant toujours le chien, elle va voir dans la salle de bain – vide – revient dans la chambre, puis le salon, sans remarquer l’ombre d’un homme armé projetée sur les rideaux flottants de la porte-fenêtre donnant sur le balcon. L’homme suit alors Lisa le long du balcon. Lisa veut alors franchir le rideau pour passer du salon au balcon – un nouveau flash. Lisa reste immobile et soudain se met à tourner lentement sur elle-même, contre sa volonté, s’empêtrant dans le rideau. Elle lâche son petit chien. Les fixations du rideau sautent… et elle bascule par-dessus la rambarde en hurlant : il y avait bien un tueur dans son dos, moustachu, une visière argentée masquant ses yeux, portant des gants, qui marche ensuite tranquillement déposer un stylo sur l’un des fauteuils roses du salon de Lisa…
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