Image

Voici la liste des articles de ce blog consacrés aux films de Science-fiction, Fantasy, Fantastique et Aventure annoncé pour l'année 1958. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure de la rédaction des articles.

Ici le calendrier cinéma pour 1959.

Ici le calendrier cinéma pour 1957.

***

Danger planétaire, le film de 1958

Annoncés pour décembre 1958

Aux USA

Danger planétaire (12 septembre, The Blob)

Le septième voyage de Sinbad (23 décembre 1958, The 7th Voyage of Sinbad)

The Trollenberg Terror (31 décembre 1958, The Crawling Eye, The Flying Eye)

***

Image

Annoncés pour octobre 1958

En Angleterre

The Trollenberg Terror (7 octobre 1958, The Crawling Eye, The Flying Eye)

***

Le septième voyage de Sinbad, le film de 1958

Annoncés pour septembre 1958

En France

Le septième voyage de Sinbad (12 septembre 1958, The 7th Voyage of Sinbad)

Aux USA

La mouche noir (14 septembre, The Fly)

Wind-Jammer (25 septembre, Windjammer The Voyage Of The Christian Radich)

***

Image

Annoncés pour juillet 1958

Aux USA

La mouche noir (16 juillet, The Fly)

***

Bell, Book and Candle, L'adorable voisine, le film de 1958Feu vert cinéma

Bell, Book and Candle (1958)
Titre français : L'adorable voisine.

Sorti en Angleterre le 4 décembre 1958.
Sorti aux USA le 25 décembre 1958.
Sorti en France le 10 mars 1959.

Sorti en blu-ray américain TWILIGHT TIME US limité à 3000 exemplaires, épuisé.
Sorti en blu-ray espagnol RESEN ES le 5 mars 2014.
Sorti en blu-ray américain SONY US le 28 janvier 2020.
Sorti en blu-ray anglais MEDIUMRARE UK le 13 novembre 2023.

De Richard Quine, sur un scénario de Daniel Taradash, d'après la pièce de théâtre de 1950 de John Van Druten avec James Stewart, Kim Novak, Jack Lemmon, Ernie Kovacs, Hermione Gingold, Elsa Lanchester, Janice Rule, Philippe Clay.

Pour adultes et adolescents.

(Comédie romantique fantastique) New-York, la neige tombe drue tandis que les passants se pressent pour leurs préparatifs de Noël, passant sans la remarquer devant la vitrine d’une certaine Gillian Holroyd, antiquaire spécialisée dans l’art primitif de l’Afrique Océanique — la vitrine et la boutique sont remplis de fétiches de toutes tailles et formes. Une tapisserie aux frises d’antilopes blanches sur bandes rouges et noires est pendue au mur et il y a même une tête coupée en terre cuite peinte avec de courtes dreadlocks. D’autres fétiches ont encore leur barbe ou leur pagne de paille… et il y a aussi des instruments de musique, comme un tambour.

Et posé sur une étagère, tel un objet d’art comme un autre, un chat siamois aux yeux bleus clairs, qui ne tarde pas à sauter d’un seul bon depuis son poste d’observation, jusque sur l’épaule d’une jolie femme aux cheveux platines à blouse rouge, pantalon noir, qui se met à marcher le long de ses présentoirs. La femme soupire : « oh, Pye, Pye, Pyewacket, qu’est-ce qui ne va pas avec moi ? pourquoi je me sens comme ça ? C’est tellement routinier ! La même affaire jour après jour, les mêmes gens... »

Elle éteint l’éclairage d’un présentoir en abaissant un interrupteur sur le côté du présentoir. « Oh, je sais que je m’apitoie sur moi-même, mais c’est vrai. » Elle secoue la tête, puis propose : « Pourquoi tu ne m’offirais pas quelque chose pour Noël, Pye ? » Le chat siamois miaule comme pour répondre « oui » tandis qu’ils arrivent à la vitrine donnant sur la rue enneigée. Elle sourit : « Mm… qu’est-ce qui me ferait plaisir ? »

La jeune femme dépose un baiser derrière l’oreille de son chat, qui relève et miaule à nouveau, comme pour encourager d’un « oui ? » ; elle précise : « J’aimerais faire quelque chose de différent : j’aimerais rencontrer quelqu’un de différent… » et elle éteint l’éclairage d’un autre présentoir. Puis comme elle revient sur ses pas et regarde à travers la vitre, elle dit, en pointant le menton en direction de la rue : « Regarde, il y a cet homme, de l’étage d’au-dessus.

L’homme en question en manteau beige et feutre noir vient de descendre d’un taxi jaune à toit rouge, juste devant la vitrine de la jeune femme. Il aperçoit les fétiches cornus dans la vitrine et semble désapprouver, puis, comme il doit prendre la porte juste à côté, salue le grand fétiche de métal au nez d’aigle doigt à la bordure de son feutre, l’air de dire : « tu ne m’impressionnes pas ! »

Comme l’homme passe la porte de l’immeuble, il passe devant la double porte vitrée intérieure de la boutique, qui donne sur l’entrée de l’immeuble – sous les yeux de la jeune femme et de son chat. La jeune femme se retourne vers son chat et lui fait remarquer : « Lui est différent… » Elle pivote et demande encore à son chat : « Pourquoi est-ce que je ne rencontre jamais des gens comme ça ? hein ? » Puis elle ajoute : « Pourquoi tu ne me l’offrirais pas, lui, pour Noël, Pye ? » Et le chat approuve d’un miaulement bref. Mais elle répète, mais sa question ressemble désormais à un ordre : « Pourquoi tu ne me l’offres pas, lui ? »

Bell, Book and Candle, L'adorable voisine, le film de 1958

Bell, Book and Candle, L'adorable voisine, le film de 1958

Bell, Book and Candle, L'adorable voisine, le film de 1958

Image

Bell, Book and Candle, L'adorable voisine, le film de 1958

Bell, Book and Candle, L'adorable voisine, le film de 1958

***

Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

***

Le septième voyage de Sinbad, le film de 1958Feu orange cinéma

The 7th Voyage Of Sinbad (1958)

Sorti en France le 12 septembre 1958.
Sorti aux USA le 23 décembre 1958.
Sorti en Angleterre le 18 janvier 1959.
Sorti en blu-ray américain le 7 octobre 2008 (multi-régions, image presque correcte, souvent poudroyante et un peu virée, détails fins limités,anglais Dolby TrueHD 5.1, français Dolby True HD 5.1 médiocre inclus).
Sorti en blu-ray français le 5 octobre 2008 (région B)

De Nathan Juran ; sur un scénario de Ken Kolb (Kenneth Kolb) ; d'après les contes des Mille et une nuits ; avec Kerwin Mathews, Kathryn Grant, Richard Eyer, Torin Thatcher, Alec Mango, Danny Green, Harold Kasket, Alfred Brown, Nana DeHerrera, Virgilio Teixeira. Effets spéciaux visuels (monstres) de Ray Harryhausen.

Pour adultes et adolescents.

Un voilier oriental vogue dans le brouillard, Sinbad, son capitaine à la barre, inquiet, appelle Harufa, un membre de son équipage, afin qu’il sonde la profondeur des eaux. Harufa, comme le reste de l’équipage, est très surpris : comment leur capitaine pourrait craindre de s’échouer si loin des côtes ? Pour l’un des marins, c’est la faim qui doit le rendre fou : son ventre est aussi vide que les leurs. Et selon un autre, s’ils approchaient d’une terre, elle serait si étrange qu’aucun être humain ne voudrait y poser le pied. Mais pour son camarade, le capitaine Sinbad, lui, oserait tout. C’est alors qu’à la surprise générale, Harufa trouve rapidement le fond. Comme Sinbad alerte la vigie, son équipage s’interroge : s’agit-il d’un récif sous-marin ? d’un serpent de mer ? ou pire ? La profondeur des eaux diminue rapidement, et Sinbad annonce qu’il a vu la terre, alors même que les marins ne voient encore rien du tout. Puis le brouillard se déchire, révélant une haute falaise, et la vigie confirme la terre en vue. Sinbad ordonne à tout l’équipage de se mobiliser, ordonne de jeter l’ancre : ils monteront une expédition aux premières lueurs de l’aube : qu’Allah leur accorde de trouver de la nourriture et de l’eau potable. Et son second d’ajouter sa propre prière : qu’Allah leur accorde de n’y trouver rien d’autre !

Sinbad descend alors frapper à la porte de la cabine de sa passagère, la princesse Parisa, prétendant apporter de bonnes nouvelles. Il est accueilli sans ménagement par Sadi, sa vieille servante et chaperon, qui veut chasser Sinbad, mais Parisa parait, un perroquet à la main, et ordonne à sa servante de se montrer plus polie envers leur capitaine : il n’est pas responsable des vents mystérieux qui les ont écartés de leur route… ou bien l’est-il ? Sadi reproche cependant à Sinbad d’avoir emmené Parisa loin du confort et de la sécurité du palais de son père. Mais la princesse Parisa répond qu’elle est montée à bord de son plein gré – puis elle demande quelles sont les bonnes nouvelles et Sinbad annonce qu’ils ont jeté l’ancre près d’une île et qu’ils iront s’approvisionner le lendemain pour poursuivre leur voyage. Sadi rétorque que la nourriture n’arrivera pas trop tôt : Harufa, qu’elle traite de pirate, couvait déjà des yeux leur perroquet. Sinbad promet alors que d’ici une semaine, les deux femmes festoieront à Bagdad, à l’occasion de leur mariage, et la princesse fait remarquer que Sinbad aurait pu inventer l’existence de cette île juste pour obtenir d’elle un baiser… Sinbad confirme qu’il aurait pu inventer un continent pour obtenir ce privilège.

Le lendemain matin, la barque longe les falaises, mais une fois débarqué, c’est l’abondance, et la barque se retrouve chargée de fruits. Cependant, escorté de deux marins, Sinbad explore plus profondément les terres à la recherche de l’eau potable. C’est alors qu’ils découvrent l’empreinte de sabots géants. En suivant les énormes enjambées de la bête, ils arrivent en contrebas d’un visage géant géométrique sculpté dans une falaise, surmontant l’entrée d’une caverne… Pour Sinbad, c’est la preuve de l’existence d’une ancienne civilisation – mais pour ses marins, c’est la marque d’un Démon.

***

Le septième voyage de Sinbad, le film de 1958Le septième voyage de Sinbad, le film de 1958Le septième voyage de Sinbad, le film de 1958Le septième voyage de Sinbad, le film de 1958Le septième voyage de Sinbad, le film de 1958Le septième voyage de Sinbad, le film de 1958

***

Donnez votre avis sur ce film en nous rejoignant sur le forum Philippe-Ebly.fr

***

Danger planétaire, le film de 1958Feu vert cinéma

The Blob (1958)
Traduction du titre original : La boursouflure.
 
Ne pas confondre avec le remake de 1988.

Sorti aux USA le 12 septembre 1958.
Sorti en France le 1er avril 1960.
Sorti en blu-ray américain chez CRITERION le 12 mars 2013 (région A, pas de version ou sous-titre français).
 
Ici l'article de ce blog sur le blu-ray américain de Danger Planétaire // The Blob de 2013 de chez Criterion.

De Irvin S. Yeaworth Jr. et Russell S. Doughten Jr., sur un scénario de Theodore Simonson, Kay Linaker, Irvine H. Millgate ; avec Steve McQueen, Aneta Corsaut, Earl Rowe, Olin Howland, Stephen Chase, John Benson, George Karas, Lee Payton.

Deux jeunes, Steve et Jane se bécotent dans une décapotable à la nuit tombée. Mais il y a comme un problème : Jane est persuadée que la proposition d’aller voir les étoiles filantes n’était qu’un prétexte et se pose la question de combien de fille Steve a emmené là. Ils sont interrompus… par la chute d’un météore, tout près de là, et Steve veut aller voir ce qu’ils pourront retrouver.
 
Cependant un vieil homme se trouve encore plus prêt du point de chute. Entendant son chien aboyer, il sort avec son fusil, puis il aperçoit une lueur derrière les feuillages et découvre un petit cratère avec une boule au fond. Avec un bâton il pousse la boule, qui se fend et tombe en morceau. À l’intérieur, il y a comme de la mélasse, qu’il ramasse avec un bâton et comme il observe de plus près la mélasse qui dégouline, il baisse le bâton pour la faire retomber. Sauf que la mélasse bondit et, remonte le long du bâton pour lui enrober le bras.

Du côté de Steve et Jane, le jeune homme est déçu : il n’a rien retrouvé, et propose à Jane de l’excuser pour toute l’aventure en lui offrant un sandwich en ville. Mais quand ils redescendent la route, un homme bondit au milieu de leur chemin, et Steve doit l’éviter. Ils descendent, et Steve le ramène à la voiture. Le vieil homme veut qu’on l’amène chez un docteur, et refuse que Steve tente d’enlever ce qu’il a sur le bras, et accepte seulement que Steve lui entoure le bras d’une couverture. Steve le fait monter à l’arrière de la voiture, et prend de la vitesse pour arriver plus vite. Mais comme il double d’autres jeunes, qui le reconnaissent, ceux-ci décident de le rattraper.

Mais Steve est déjà arrivé chez le docteur, qui s’apprêtait à partir. Le docteur étend le vieillard sur la couchette, mais quand le docteur enlève la couverture, Steve est surpris : la chose n’était que sur la main du vieil homme, et désormais, elle prend tout son bras. Le docteur demande alors à Steve de revenir sur les lieux et de trouver un témoin de ce qui a bien pu arriver. Et il lui demande d’éteindre la lumière extérieure pour que l’on ne le dérange pas.
 
Quand Steve et Jane ressortent de chez le docteur, ils sont attendus par la bande qu’ils ont doublés : ils le félicitent et couronnent de l’une de ses jantes, et veulent qu’il remette en jeu sa « couronne ». Steve refuse, mais ils insistent, et comme le chef de la bande se vante qu’ils peuvent le battre à la course en marche arrière, Steve accepte… de faire la course en marche arrière, jusqu’au feu rouge précédent… et devant un policier qui sommeillait.

Comme Steve les narguent parce qu’il les a fait s’arrêter derrière un feu rouge, Jane le prévient que le policier arrive. Comme Steve prétend attendre que le feu passe au vert, le policier lui fait remarquer que le prochain feu est loin et qu’il est sur la mauvaise voie. Et comme Steve s’excuse, le policier lui demande s’il s’excuse d’avoir conduit en marche arrière. Steve est très mauvais menteur et ne cesse de bafouiller.
 
Cependant le policier qui connait les parents des deux jeunes gens ne souhaite pas les emprisonner, et les fait repartir. Steve et Jane rejoignent alors la bande, qui leur raconte le mauvais tour qu’ils ont joué à un certain Gig, en persuadant le policier Bert de les aider à pousser la voiture de Gig au milieu de la route. Puis Steve se rappelle qu’il doit aller chez le vieil homme pour le docteur, mais la bande a rendez-vous au cinéma pour aller voir un film d’horreur. Cependant ils se laissent persuader et suivent Steve.
 
De son côté, le docteur a posé une couverture sur le vieil homme. Il appelle le standard pour contacter le docteur Guilbert, mais n’arrive pas à le joindre. Puis il téléphone à Kate, son infirmière. Au même moment, il voit la couverture bouger. À Kate il explique que le vieillard a une espèce de parasite mangeur de chair et qu’il va devoir amputer avec son aide.

Steve et le reste de la bande a découvert le carapace du météore. Ils entendent alors le chien du vieillard aboyer, et découvrent la maison… Jane insiste pour emmener le petit chien, mais il n’y a aucun témoin pour les aider. La bande veut aller voir les films d’horreur au cinéma et persuadent Steve et Jane de venir avec eux. Pendant ce temps, l’infirmière est arrivée chez le docteur. Le docteur lui demande de prendre le pouls du vieillard, mais il n’y a plus personne sur la civière.

Danger planétaire, le film de 1958
 
Danger planétaire, le film de 1958
 
Danger planétaire, le film de 1958
 
Danger planétaire, le film de 1958

***

Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

***