- Détails
- Écrit par David Sicé
The Demolished Man (1952)
Sorti aux USA de janvier 1952 à mars 1952 dans le magazine Galaxy Science Fiction.
Sorti aux USA en 1953 chez DOUBLE DAY US (grand format).
Sorti en France en 1955 chez DENOEL FR (poche, traduction Jacques Papy).
Sorti en France le 7 octobre 2011 chez FOLIO SF (poche, traduction Patrick Marcel).
De Alfred Bester.
Résumé à venir.
***
(traduction du texte original du magazine, 1952)
Sur Sol Double-3 (car l'oeil cosmique considère la Terre et sa Lune comme un système planétaire double) en janvier 2103, Edward Turnbul de l'Université Coates pour Enseignants décida d'explorer l'Enigme Hystérèse pour les besoins de sa thèse. Les Variations de Réaumur sur les équations posthumes de Einstein avait suggéré un paradoxe que personne ne s'était soucié d'explorer. La recherche atomique était passé outre; et qu'est-ce que sont les culs de sac de la Science sinon une source d'occupation sans conséquence pour les étudiants de dernière année? Turnbul étudia les travaux originaux, parcourut quelques rééditions et puis bricola le dispositif.
Voyez cela: un jeune homme grave, gras, maladif, un authentique barbant... Un Phi Beta Kappa anesthésiant ses frustrations dans un laboratoire...
***
(texte original du magazine, 1952)
ON Sol Double-3 (for the cosmic eye sees Earth and her moon as a planetary binary) in January of 2103, Edward Turnbul of Coates Teachers College decided to explore the Hysterisis Enigma for his research thesis. The Reamur Variations on the Einstein post-mortem Equations had suggested a paradox which no one had bothered to explore. Atomic research had bypassed it; and what are the dead ends of science for if not to provide harmless occupation for graduate students? Turnbul studied the original research, ran a few duplications and then tinkered with the apparatus.
Get the picture: a serious young man, fat, sallow, a genuine bore... A Phi Beta Kappa anesthetising his frustrations in a laboratory...
***
(texte original du roman)
1
Explosion! Concussion! The vault doors burst open. And deep inside, the money is racked ready for pillage, rapine, loot. Who's that? Who's inside the vault? Oh God! The Man With No Face! Looking. Looming. Silent. Horrible. Run... Run...
Run, or I'll miss the Paris Pneumatique and that exquisite girl with her flower face and figure of passion. There's time if I run. But that isn't the Guard before the gate. Oh Christ! The Man With No Face. Looking. Looming. Silent. Don't scream. Stop screaming...
But I'm not screaming. I'm singing on a stage of sparkling marble while the music soars and the lights burn. But there's no one out there in the amphitheater. A great shadowed pit... empty except for one spectator. Silent. Staring. Looming. The Man With No Face.
And this time his scream had sound.
Ben Reich awoke.
He lay quietly in the hydropatlhic bed while his heart shuddered and his eyes focused at random on in the room, simulating a calm he could not feel. The walls of green jade, the nightlight in the porcelain mandarin whose head nodded interminably if you touched him, the multi-clock that radiated the time of three planets and six satellites, the bed itself, a crystal pool flowing with carbonated glycerine at ninety-nine point nine Fahrenheit.
The door opened softly and Jonas appeared in the gloom, a shadow in puce sleeping suit, a shade with the face of a horse and the bearing of an undertaker.
"Again?" Reich asked.
"Yes, Mr. Reich."
"Loud?"
"Very loud, sir. And terrified."
"God damn your jackass cars," Reich growled. "I'm never afraid."
***
(traduction de Jacques Papy, 1955)
1
Explosion ! Fracas ! Ebranlement ! La porte de la chambre forte de la banque s'ouvre sous l'effet de la déflagration. Et, tout au fond, l'argent est entassé...
***
- Détails
- Écrit par David Sicé
Voici la liste des articles de ce blog consacrés aux films de Science-fiction, Fantasy, Fantastique et Aventure annoncé pour l'année 1951. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure de la rédaction des articles.
Ici le calendrier cinéma pour 1952.
Ici le calendrier cinéma pour 1950.
***
Annoncés pour décembre 1951
En France
Alice au Pays des Merveilles 1951 (animé, 21 décembre, Alice in Wonderland)
***
Annoncés pour novembre 1951
Aux USA
Le choc des mondes (22 novembre 1951, When Worlds Collide)
***
Annoncés pour septembre 1951
Aux USA
Le jour où la Terre s'arrêta (28 septembre, The Day The Earth Stood Still)
***
Annoncés pour juillet 1951
Aux USA
Alice au Pays des Merveilles 1951 (animé, 26 juillet, Alice in Wonderland)
En Angleterre
Alice au Pays des Merveilles 1951 (animé, 26 juillet, Alice in Wonderland)
***
Annoncés pour avril 1951
Aux USA
La chose d'un autre monde (27 avril 1951, The Thing From Another World)
L'Homme de la planète X (27 avril 1951, The Man From Planet X)
***
- Détails
- Écrit par David Sicé
The Tales Of Hoffman (1951)
Attention, l'opéra original de Jacques Offenbach a été altéré, transformé en ballet chanté, les paroles françaises originales adaptées en anglais.
Sorti en en Angleterre le 26 novembre 1951.
Sorti aux USA le 13 juin 1952.
Sorti en blu-ray anglais le 23 mais 2015,
Sorti en blu-ray français le 14 avril 2015,
Sorti en blu-ray allemand le 14 janvier 2016.
Annoncé en blu-ray américain le 7 juin 2022 chez Criterion.
De Michael Powell (également scénariste) et Emeric Pressburger, sur un livret de Dennis Arundell, d’après le livret de Jules Barbier de l’opéra inachevé de Jacques Offenbach, d’après les nouvelles de Ernst Theodor Amadeus Hoffmann aka Ernst Theodor Wilhelm Hoggmann ; avec Moira Shearer, Robert Helpmann, Léonide Massine, Robert Rounseville, Pamela Brown, Ludmilla Tchérina, Ann Ayars et le Royal Philarmonic Orchestra de Londres.
Pour adultes et adolescents.
(épouvante fantastique / prospective, opéra ballet) Prologue : la scène se passe à Nürenberg où les girouettes couronnant toits pointus font une forêt de coqs et l’horloge du clocher de la cathédrale fait tourner des personnages médiévaux. Nous voilà devant les vestiaires du théâtre de la ville, et sur le comptoir est posé le programme du spectacle de la soirée, la Libellule enchantée, un ballet en trois actes.
Le sévère conseiller Lindorf fait son entrée dans un salon où les domestiques en perruque et livrée somnolent vautrés sur les chaises dorées. Il réveille d’un coup de canne l’un des deux domestiques, puis s’en va courir de chaises en chaise dans un large vestibule tendu de velours rouge jusqu’à arriver dans un hall dallé à colonnades où il tombe en arrêt devant l’annonce pour de main du ballet Don Giovanni, avec en vedette la première ballerine Stella. Le conseiller chausse ses binocles, pour scruter le dessin charmant d’une innocente jeune fille en tutu – puis il se précipite à nouveau, arrivé dans les coulisses du théâtre.
Embusqué derrière un décor, il guette la danseuse en collant figurant quelque palpitante naïade au fond de l’eau. Lindorf n’est pas le seul à jouer les voyeurs en coulisse, puisqu’un gros homme réjoui en costume de gitan concentre son attention sur les formes de la jeune femme en scène. C’est alors, qu’en toute discrétion, la danseuse dépose dans la poche du « gitan » un petit paquet, que le gros homme s’empêche d’ouvrir : noué dans un mouchoir blanc à dentelles, une clé dorée à ruban d’argent noué, et écrit sur le mouchoir à l’encore noir : « Je t’aime Hoffmann », signé S. Ayant surpris le geste de la danseuse, le conseiller Lindorf se cache davantage, apparemment choqué. Lindorf suit le « gitan » qui va pour sortir des coulisses — passe devant lui et commence à compter sous son nez des pièces de monnaie. Le gros homme fait la moue et prétend s’éloigner, alors Lindorf ajoute dans sa paume trois pièces.
Le « gitan » prétend chasser Lindorf, qui se remet sur sa route et ajoute davantage de pièces, jusqu’à ce que le gros homme retrouve le sourire, et tende la main, pour échanger le mouchoir et la clé contre l’argent. Et pendant ce temps, Stella est retournée sur scène sautiller sur des nénuphars tandis qu’un danseur grimé en démon cornu rouge vient la rejoindre pour un pas de deux.
Hoffmann, un poète ; Nicklaus son fidèle ami et compagnon, le conseiller Lindorf, Stella la première ballerine. Dans le public, il y a le jeune poète Hoffmann, qui n’a d’yeux que pour Stella. A l’entracte, les étudiants qui assistaient au ballet se ruent pout boire de la bière et du vin à la Cave de Luther, chantant et dansant une farandole endiablée. Parmi eux, Hoffmann, tandis que le conseiller Lindorf continue de suivre et d’observer, immédiatement remarqué par Niklaus, le jeune meilleur ami d’Hoffmann.
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film musical.
***
- Détails
- Écrit par David Sicé
When Worlds Collide (1951)
Traduction du titre original : Quand les mondes entrent en collision
Sorti aux USA le 22 novembre 1951.
Sorti en France le 20 juillet 1952.
Sorti en DVD Belge le 12 septembre 2002.
De Rudolph Maté ; sur un scénario de Sydney Boehm ; d'après le roman de 1933 de Edwin Balmer et Philip Wylie ; avec Richard Derr, Barbara Rush, Peter Hansen, John Hoyt, Larry Keating, Rachel Ames, Stephen Chase, Frank Cady, Hayden Rorke, Sandro Giglio. Produit par George Pal.
Des aiguilles – dans une botte de foin céleste… Il y a plus d’étoiles dans les cieux qu’il y a d’êtres humains sur la Terre. À travers leurs télescopes, les hommes de Science constamment fouillent les recoins infinis de notre système solaire, en quête de nouvelles trouvailles, espérant mieux comprendre les lois de l’Univers… Les observatoires dédiés à l’étude de l’Astronomie sont souvent placés dans des lieux élevés et reculés. Mais il n’y en aucun aussi reculés que l’Observatoire du Mont Kenna dans cette partie de l’Afrique du Sud.
Trois hommes travaillent sous le dôme de l’Observatoire. L’un d’eux, Emery Bronson, portant une barbiche, est assis devant un écran et se redresse : si leurs calculs sont corrects, ils auront fait la découverte la plus effrayante de tous les temps ! Bronson ajoute que les deux corps célestes détectés auront traversé presque un million de miles en deux semaines. Il s’interrompt alors que le bruit des moteurs d’un avion grossit, et les trois scientifiques lèvent la tête vers le plafond.
Stanley, l’astronome à la droite de Bronson demande si c’est Randall, et Bronson répond qu’il l’espère. Puis Bronson ajoute à l’attention du troisième scientifique, Paul, qui porte une blouse blanche, qu’il veut que Randall reparte aussi vite que possible : toutes les plaques photographiques sont prêtes, cataloguées et marquées pour identification. Paul ajoute aux boites jaunes une dernière boite, les plaques photographiques impressionnées de cette nuit. Bronson s’en réjouit : il a dit au professeur Henron qu’il lui ferait parvenir le plus grand nombre de détails à leur disposition. Puis, se levant et s’éloignant de quelque pas, Bronson ajoute à l’attention de Stanley et de Paul, qu’il ne sera pas nécessaire de préciser à Randall ce qu’il emporte. Stanley et Paul se regardent, puis Paul ajoute une note au contenu d’une valisette et Stanley referme la valisette.
De fait, Dave Randall partage son étroit cockpit avec une jolie blonde. Il reçoit l’appel radio de Russ Curtis de l’aéroport de Mont Kenna qui lui annonce que la piste d’atterrissage numéro trois est dégagée, que la visibilité est bonne, et qu’une voiture l’attend pour l’emmener à l’Observatoire. Randall ne prête qu’une attention limitée au message, occupé qu’il est à embrasser sa blonde, et Russ Curtis doit répéter « Over » avant que le pilote daigne lui répondre qu’il a bien reçu le message.
Plus tard, Randall attend sous le dôme près des pupitres quand arrive Stanley par l’escalier de fer menant au télescope. Stanley s’étonne que Randall ait été retenu sur l’aéroport, vu qu’il a atterrit deux heures auparavant. Randall prétend alors qu’il avait à son bord la tante de l’un de ses amis qu’il devait ramener chez elle. Arrive le professeur Bronson, qui rappelle que Randall leur a été chaudement recommandé. Randall s’étonne qu’il ait besoin de recommandation seulement pour livrer un paquet.
Bronson répond par une question : est-ce que Randall a pris avec lui son passeport avec le visa des Etats-Unis. Randall suit Bronson à son bureau et répond que oui – mais insiste : à qui doit-il livrer quoi ? Bronson rétorque que selon les recommandations, il pouvait compter sur le manque de curiosité de Randall. Randall répond, sur un ton plus bas qu’il se fiche de ce que Bronson trafique : il veut juste savoir où il doit se rendre et quand il doit être payé. Bronson baisse aussi le ton et s’excuse – il ne voulait pas se montrer grossier. C’est seulement que le secret est très important au point où ils en sont. Randall devra voler jusqu’à Lisbonne, puis prendre le un vol transatlantique pour New-York. La livraison devra être faite au professeur Hendron de l’Observatoire Cosmos. Et Bonson tend à Randall une enveloppe contenant trois photos noir et blanc du professeur Hendron – de face, et de ses deux profils : Randall doit lui livrer personnellement l’objet – et Bronson insiste, Randall doit s’en souvenir : à remettre au seul professeur Hendron. Puis Bronson sort son portefeuille et en tire des billets pliés qu’il remet à Randall pour ses frais.
Randall compte les billets – et s’étonne : il était supposé gagner 1500 dollars plus les frais ! Bronson répond que Hendron paiera à réception, et ajoute qu’il n’y a que le temps qui compte. L’argent ne compte absolument pas. Randall répond qu’avec lui, l’argent compte toujours. Bronson réplique que c’est peut-être le cas pour l’heure, mais un jour viendra peut-être où l’argent n’aura plus aucune signification pour Randall ou pour qui que ce soit d’autre. Randall répond que quand cela lui arrivera, il sera six pieds sous Terre. Alors Stanley passe une menotte au poignet de Randall et lui souhaite bonne chance. La menotte est reliée à une valisette métallique cerclée de fil de fer cacheté. Randall est soudain inquiet, mais quand Stanley lui remet la clé de la menotte en souriant, Randall est soulagé.
A bord de l’avion qui l’emmène à New-York, l’hôtesse de l’air remet à Randall un radiogramme de plus envoyé depuis le décollage. Randall remercie l’hôtesse, celle-ci insiste sur le fait qu’elle espère que Randall apprécie son voyage, et quand la jolie jeune femme s’en va, Randall se retourne pour admirer le carénage arrière de l’hôtesse de l’air. Puis il ouvre le radiogramme : il provient d’un certain Donovan travaillant pour le New-York Sentinel, un journal, qui lui propose encore plus d’argent qu’au premier radiogramme – 5000 dollars au total pour des révélations exclusives sur le contenu de la « boite noire ». Randall est troublé, hésite, puis chiffonne le radiogramme.
Plus tard, Randall se présente à la douane de New-York, hésitant, sa valisette noire menottée à sa main. Au même moment, Joyce Hendron, la fille du professeur observe l’arrivée des passagers avec un homme moustachu en costume cravate. Joyce pense avoir repéré l’homme qui les intéresse, transportant la « boite noire ». Aussitôt, l’homme moustachu vient trouver David Randall et exige de voir son passeport, réclame à la douane le bagage de Randall et escorte ce dernier jusqu’à Joyce Hendron, qui se présente et lui annonce qu’ils iront directement jusqu’à l’observatoire. Comme ils vont pour quitter les lieux, un journaliste court vers eux en appelant Randall deux fois. Il se présente comme étant Donovan, du Sentinel. Randall lui répond qu’ils se verront une autre fois, mais Donovan insiste : ils ont augmenté leur offre – 7500 dollars. Et Donovan présente un chèque à l’ordre de Randall, qui répond « non merci » : il travaille sur une meilleure offre. Et s’en va au bras de Joyce Hendron, tout sourire.
Dans le taxi, Joyce déclare qu’elle n’arrive pas à imaginer comment le Sentinel a eu vent de la mission de Randall, cependant elle comprend qu’il soit difficile de garder le secret avec les journaux. Elle ajoute qu’elle est heureuse que Randall ait refusé leur offre – car il se rend bien sûr compte de ce que cela voudrait dire si le public disposait de cette information prématurément. Randall répond que bien sûr, il comprend cela très bien… Encouragée, Joyce reprend qu’ils ont tous priés pour que le professeur Bronson se trompe, pour que les photographies en question démontrent qu’il y a une erreur dans ses calculs. Puis elle demande à Randall s’il n’aurait pas préféré ne pas savoir. Alarmé, Randall répond que non, c’est mieux de savoir. Joyce répond qu’elle aurait aimé avoir son courage, mais elle est épouvantée. Aussi épouvantée que tous ces gens le seraient s’ils savaient. Et devant Dave Randall cramoisi, elle ajoute, les yeux baissées, qu’elle n’a pas le courage de faire face à la fin du monde.
***
Donnez votre avis sur ce film en nous rejoignant sur le forum Philippe-Ebly.fr
***