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- Écrit par David Sicé
The Twilight Zone S01E25: People Are Alike All Over (1960)
Traduction du titre original : Les gens sont partout les mêmes.
Titre français: Tous les gens sont partout semblables.
Épisode précédent <> Épisode suivant.
Ici l'article de ce blog sur la série La quatrième dimension (1959)
Diffusé aux USA le 25 mars 1960 sur CBS US.
Diffusé en France le 28 mars 1985 sur TF1 FR.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).
De Rod Sterling (également scénariste) ; d'après la nouvelle de Paul Fairman, Brothers Beyond The Void (1952), réalisé par Mitchell Leisen ; avec Roddy McDowall, Paul Comi, Susan Oliver, Byron Morrow, Vic Perrin.
Pour adultes et adolescents.
La nuit. Deux hommes en complet veston derrière un grillage surmonté de barbelés contemplent le formidable pas de lancement d’une fusée, et entendent les annonces des haut-parleurs : la zone de décollage sera dégagée à deux heures. L’homme brun, Marcusson, fait remarquer à son camarade blond, Sam, que c’est une drôle de manière de passer leur dernière nuit sur la Terre : on ne la passe pas d’ordinaire à mater son moyen de transport, on la passe à profiter de la Terre – on marche dans ses rues, on entre dans ses bars, on danse avec ses femmes, parce que la fusée va être leur seul monde pendant un long moment. Et voilà qu’ils se tiennent dehors à la regarder seulement trois heures avant leur décollage.
Sam, cramponné au grillage et à l’allure de lapin blanc terrorisé, raffermit sa voix et demande à Marcusson s’il a peur. Marcusson baisse les yeux, répond qu’il ne le pense pas. Sam avoue qu’il a très peur. Selon Sam, ce n’est pas pareil pour Marcusson, qui est entraîné : Sam est un scientifique, un biologiste. Son monde est fait de livres, de lamelles et de microscopes. On l’envoie là-haut parce qu’on a besoin de son esprit, et c’est bien dommage qu’on ne puisse envoyer seulement celui-là dans l’Espace. Laisser le corps en arrière sur la Terre dont il fait partie, juste envoyer l’esprit. Et Sam de répéter qu’il est rempli d’effroi – effrayé à l’idée de ce qu’ils risquent de trouver là-haut.
Alors Marcusson répond tranquillement que c’est justement la seule chose qui ne devrait en rien l’effrayer : l’inconnu, bien sûr, la solitude, le silence – cela devrait épouvanter n’importe qui. Mais Marcusson a cette philosophie à propos des gens – de tous les gens : ce sont les mêmes partout. Marcusson est certain que lorsque Dieu a créé les êtres humains, il les a conçu selon une formule fixe : ils devraient être les mêmes, que ce soit sur la Terre ou dans les confins les plus lointains de l’Espace. Sam en doute : des gens, sur Mars ? Marcusson lève les yeux vers le ciel étoilé et maintient : où qu’ils puissent exister, ils devraient être les mêmes.
Vous regardez une espèce de fragiles petits animaux à deux pattes, avec des têtes extrêmement petites, dont le nom est « humain » : Warren Marcusson, 35 ans ; Samuel A. Conrad, 31 ans. Ils sont sur le point de prendre une autoroute de l’Espace – l’humanité qui rompt ses chaînes et envoie ses minuscules doigts tâtonnant là-haut dans l’Inconnu. Leur destination, c’est Mars – et dans quelques instants, nous débarquerons là-bas avec eux.
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- Écrit par David Sicé
The Twilight Zone S01E24: Long Live Walter Jameson (1960)
Titre français : Longue vie, Walter Jameson.
Traduction du titre original : Vive Walter Jameson! (Vis encore longtemps, Walter Jameson)
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Ici l'article de ce blog sur la série La quatrième dimension (1959)
Diffusé aux USA le 18 mars 1960 sur CBS US.
Diffusé en France le 9 février 1985 sur TF1 FR.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).
De Rod Sterling ; scénario de Charles Beaumont, réalisé par Anton Leader ; avec Kevin McCarthy, Edgar Stehli.
Pour adultes et adolescents.
Vous regardez l’acte un, scène un d’un cauchemar, un de ceux qui ne se limitent pas aux heures de la Sorcière, et aux nuits ténébreuses balayées par la pluie : voici le professeur Walter Jameson, populaire au-delà des mots, qui parle du passé comme si c’était le présent, qui invoque les morts comme s’ils étaient vivants.
Jameson achève son cours sur la Guerre Civile américaine : les soldats de l’union ont brûlé Atlanta, mais il peut assurer à ses étudiants qu’ils n’ont pris aucun plaisir à leur ouvrage – ils y ont été forcés, par un homme qu’ils ont haï plus qu’ils n’auraient jamais pu haïr les rebelles. Un homme laid, morne, incroyablement brutal – nommé William Tecumseh Sherman.
Et afin de donner une idée plus complète de ce grand héros, Jameson se propose de lire quelques extraits du journal du Major Skelton. Le professeur sort le vieux carnet relié de sa sacoche et le feuillette, puis commence : « La date est le mardi 11 septembre 1864, la ville était à nous, il n’y avait aucune nécessité à détruire quoi que ce soit, mis à part ce qui pouvait être utilisé dans le combat qui nous opposait. Mais Sherman était ivre de sa victoire. Il a lui-même bouté les feux affreux, les feux qui ont détruit cette superbe citadelle de grâce et de beauté.
Parmi les jeunes étudiants qui suivent attentivement le cours, un vieil homme s’est assis. À la vue de cet homme, le professeur Samuel Kittridge, Walter Jameson a accès à un savoir qui ne pourrait être sorti d’un livre d’Histoire, mais plutôt d’un livre sur la Magie Noire – ce qui revient à dire que ce cauchemar commence à Midi.
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Ici la page Amazon.fr du blu-ray français de la saison 1 de la Quatrième dimension (1959)
The Twilight Zone S01E23: A World Of Difference (1960)
Traduction du titre original : Un monde de différence.
Épisode précédent <> Épisode suivant.
Ici l'article de ce blog sur la série La quatrième dimension (1959)
Diffusé aux USA le 11 mars 1960 sur CBS US.
Diffusé en France le 23 mai 1984 sur TF1 FR.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).
De Rod Sterling (également scénariste) ; scénario de Richard Matheson, réalisé par Ted Post ; avec Howard Duff, Frank Maxwell, Eileen Ryan, David White, Gail Kobe.
Pour adultes et adolescents.
Vous regardez un tableau de la réalité, des choses substantielles, faites de matériaux physiques – un bureau, une fenêtre, une lampe. Ces choses existent et ont des dimensions. Maintenant voici Arthur Curtis, âge 36 ans, lequel, lui aussi, est réel. Il est fait de chair et de sang, de muscle et d’esprit. Mais dans peu de temps, nous verrons à quel point mince est la ligne qui sépare ce que nous présumons être réel de ce qui est fabriqué à l’intérieur d’un esprit.
Curtis regarde par la fenêtre quand sa secrétaire Sally fait son entrée ; c’est le matin et ils se saluent. Sally s’étonne de la présence matinale de son patron, que ce dernier explique par le fait qu’il compte quitter plus tôt son bureau, vers trois heures de l’après-midi – car son épouse Marian et lui font quelque chose en vue de la fête d’anniversaire de leur petite fille Tina – les photographies de la petite fille et de l’épouse sont sur le bureau de Curtis.
Curtis prend le courrier apporté par sa secrétaire tandis que celle-ci se rappelle que l’anniversaire de Tina est le samedi qui vient. Puis Curtis demande si sa secrétaire a les contrats d’avec un certain Mason. Sally confirme : elle a terminé de les dactylographier la nuit d’avant, avant son départ du travail. Puis il va pour partir avec mais se retourne vers sa secrétaire et lui demande de reporter les réservations pour l’avion pour le samedi dans la nuit. L’idée est d’avancer le départ et de profiter de San Francisco avec son épouse dès le week-end. Puis il quitte le bureau de sa secrétaire et s’enferme dans son bureau. Sifflotant, il va pour composer un numéro sur son téléphone à cadran, puis s’étonne de ne pas avoir de tonalité. Il se relève, mais au moment où il va rouvrir sa porte, un homme crie dans son dos « coupez ! »
Curtis se retourne et se retrouve face à une équipe de tournage de cinéma qui le regarde fixement tandis que les lumières se rallument derrière eux. Le réalisateur se lève et appelle Curtis « Jerry », et lui demande si c’est si dur que cela de passer un appel téléphonique. Puis, devant l’air ahuri de Curtis, le réalisateur lui rappelle son propre nom : Marty Fischer.
Curtis s’enfuit alors en direction du bureau de sa secrétaire, et appelle Sally. Il la découvre renversée sur son fauteuil, très surprise ; elle l’appelle Monsieur Raigan et lui demande ce qui se passe. Comme Curtis l’ignore et fait le tour du décor, elle lui demande où il va. Un homme à lunette l’attrape alors par la manche, lui demandant de se ressaisir, car Curtis serait sur le point de se faire virer, et quand le réalisateur Fischer arrive, l’homme retire ses lunettes et prétend qu’il ne s’agissait que d’un gag de la part de Curtis. Le directeur accepte l’excuse et veut reprendre la prise à partir de l’appel téléphonique. Il rappelle à Curtis sa ligne : Curtis téléphone à son épouse pour lui dire de le retrouver en ville à trois heures et quart.
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- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du blu-ray français de la saison 1 de la Quatrième dimension (1959)
The Twilight Zone S01E22: The Monsters Are Due on Maple Street (1960)
Traduction du titre original : Les monstres sont attendus rue des Érables.
Épisode précédent <> Épisode suivant.
Ici l'article de ce blog sur la série La quatrième dimension (1959)
Diffusé aux USA le 4 mars 1960 sur CBS US.
Diffusé en France le 12 février 1987 sur TF1 FR.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).
De Rod Sterling (également scénariste) ; réalisé par Ron Winston ; avec Claude Akins, Jack Weston, Barry Atwater, Jan Handzlik, Burt Metcalfe, Mary Gregory, Anne Barton, Leah Waggner, Ben Erway.
Pour adultes et adolescents.
Maple Street, la rue résidentielle idyllique d’une petite ville des USA à la fin de l’été – un petit monde d’arbres gentiment alignés le long de rues aux porches agrémentés de banquettes, aux jardins équipés de barbecues, avec des rires d’enfants et le carillon d’un vendeur de crèmes glacées. Quand grondera le tonnerre et brillera l’éclair, il sera très exactement 6 heures 43 sur Maple Street…
Trois enfants qui jouaient au base-ball tandis qu’un voisin arrosait sa haie accourent auprès du marchand de glace, mais tandis que l’homme les sert, tous lèvent les yeux vers le ciel alors qu’un bourdonnement étrange descend sur eux. Le ciel se met alors à clignoter, puis tout redevient ordinaire et les oiseaux se remettent à chanter. Un homme qui nettoyait sa voiture, Steve Brandt, demande à son voisin si c’était un météore. Le voisin répond que cela en avait l’air, mais qu’il n’a entendu aucun bruit de chute. L’épouse de l’homme sort de la maison et demande ce que c’était : un météore qui est passé tout près, on lui répond. Et elle commente que c’était bien trop près pour son salaire.
Puis tout le monde reprend ses activités comme si de rien n’était : c’est Maple Street, un samedi en fin d’après-midi. Le dernier moment calme et réfléchi dans cette rue, juste avant l’arrivée des monstres.
La nuit tombe. Un vieil homme vient changer l’ampoule de la lanterne à sa porte, mais cela ne change rien : la lanterne ne s’allume pas. À l’intérieur de la maison, son épouse s’efforce en vain de joindre l’opérateur des téléphones : la ligne est coupée.
Dehors, un autre homme, Pete Van Horn, n’arrive pas à faire démarrer sa perceuse électrique. Du côté de Steve, qui a fini de laver sa voiture, c’est son épouse à lui qui vient le trouver pour se plaindre qu’il n’y a plus d’électricité alors qu’elle avait la soupe sur la cuisinière, et la cuisinière a simplement cessé de fonctionner. La vieille dame d’à côté les interpelle : est-ce que leur téléphone fonctionne ? Parce qu’elle n’arrive à joindre personne avec le sien. C’est alors qu’ils entendent que la rue entière se plaint de ne plus avoir d’électricité – les radios ne fonctionnent plus.
Tandis que Pete Van Horn, son marteau encore en poche, entend passer par son arrière-cour dans Floral Street pour aller voir si là-bas il y a de l’électricité, Steve et ses voisins s’interrogent : tout cela n’a aucun sens, pourquoi d’un coup plus d’électricité ni de téléphone. Comme l’un d’eux suggèrent un orage, l’autre objecte que le ciel est bleu, pas un nuage, pas d’éclair ni de tonnerre. Une femme intervient : même les radios portables ne fonctionnent plus. L’un des voisins, Charlie, propose qu’ils descendent trouver la police mais craint de les déranger pour rien : ce n’est qu’une panne d’électricité. Steve objecte que si c’était seulement une panne d’électricité, les radios à piles fonctionneraient. Steve se propose alors de descendre en ville : il monte dans sa voiture… mais ne réussit pas à la faire démarrer. Il sort, déclare ne rien y comprendre : la voiture fonctionnait parfaitement, il y a de l’essence…
Tandis que les gens s’agitent autour d’eux, Charlie déclare que cela veut seulement dire qu’ils devront aller à pied jusqu’au poste de police, et Steve propose qu’ils y aillent à deux. Comme ils vont pour s’en aller, ils sont interpelés par un de leur jeune voisin : ils feraient mieux de ne pas descendre en ville. Steve demande pourquoi, et l’adolescent répond que c’est parce qu’ « ils » ne le veulent pas. Steve demande alors qui sont ces « ils ». Alors le garçon pointe le doigt vers le ciel : il veut dire, quiconque est arrivé dans cette chose qui les a survolés quelque minutes auparavant.
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