Les Chroniques de Shannara S02E01: Druide (2017)
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The Shannara Chronicles S02E01: Druid (2017)
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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Les Chroniques de Shannara (2016)
Diffusé aux USA le 11 octobre 2017 sur MTV US
De Al Gough et Miles Millar, d'après le roman de 1982 "Les pierres des elfes de Shannara" de Terry Brooks ; avec Austin Butler, Poppy Drayton, Ivana Baquero, Manu Bennett, Emilia Burns.
Pour adultes et adolescents.
Capturée par des Trolls masqués, la voleuse Eretria est jetée aux pieds de leur chef. Celui ôte son masque en grognant – et la jeune fille reconnait le visage de son père, Cowéron ( ?), qui lui souhaite un bon retour dans son clan – et lui assure qu’il l’a longtemps attendue. L’homme emmène alors Eretria à travers un souterrain, la priant de le pardonner pour leurs déguisements de Trolls : ils voulaient seulement passer inaperçus aux yeux des monstres. Eretria rétorque qu’elle croyait son père mort.
Celui s’arrête et se retourne, et insiste : il a passé les vingt dernières années à se demander ce qu’Eretria était devenue. Et maintenant il la voit, là, vivante – et il a promis à la mère d’Eretria de toujours protéger leur fille ; il savait que la Destinée la ramènerait à lui ; et de demander à Eretria qu’elle rejoigne leur clan, que leur maison devienne la sienne. Eretria hésite, puis explique que ses amis vont revenir la chercher. Mais cela ne trouble pas son père : qu’Eretria reste en attendant qu’ils arrivent – le choix lui revient à elle. Et la troupe reprend sa marche à travers le souterrain. Eretria les suit.
Un an plus tard. Eretria explore le contenu de formidables navires rouillés échoués en pleine forêt entre les collines. En descendant en rappel dans une calle, elle ouvre un coffre accroché à un pilier de métal à la lumière d’une torche et en sort une carte à puces électronique. Eretria est alors rejoint par sa camarade Lyria, qui tient à lui montrer à quelle point elle est soucieuse de la sécurité de sa camarade : où que Eretria ira, Lyria ira.
Les deux jeunes filles ressortent de l’épave par une brèche au niveau du sol de la forêt, et Lyria remarque à Eretria que les autres semblent les avoir attendues. Eretria s’empresse de rejoindre la troupe à cheval, et on lui demande ce qui lui a pris tant de temps, et ce qu’elle a trouvé, et Eretria montre fièrement la carte à puces, et on la complimente, mais comme elle va pour remonter à cheval, un carreau d’arbalète se plante dans un tronc d’arbre voisin : une troupe de Trolls également montée à cheval galope dans leur direction. Eretria ordonne alors à tout le monde se partir, tandis qu’elle court attirer les Trolls dans une autre direction.
Elle réussit ainsi à désarçonner un troll et en poignarder un autre, et les survivants sont alors déterminés à la poursuivre. Eretria sort alors une grenade de son sac, qui fait chuter les deux trolls qui la poursuivaient, mais l’un se relève et la suit jusqu’au Golden Bridge de San Francisco, recouvert de rouille, de mousse et de fougères. Eretria grimpe alors sur une épave et défit le Troll qui saute sur l’épave tandis qu’elle saute de l’épave.
L’épave était en équilibre fragile au bord d’un trou béant dans le pont – elle bascule entraînant le Troll, et Eretria, fière d’elle contemple la chute du monstre dans l’eau de la baie en contrebas. Seulement un second Troll s’était aussi relevé, et il saute sur la jeune fille, la précipitant avec lui à leur tour dans le vide. Eretria rouvre alors les yeux sous l’eau, et aperçoit alors dans une lumière surnaturelle la princesse elfe Amberle Elessedil, flottant elle aussi sous l’eau, qui l’appelle...
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Tout savoir, le numéro 3 d'octobre 2017: Les chefs-d’œuvre de la Science-fiction
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Tout savoir, le numéro 3: Les Chefs-d’œuvre de la Science-fiction (octobre 2017)
Sorti en France le 4 octobre 2017 (?) - 100 pages, 12€50.
De Thomas Deligne ; rédacteur en chef: Stéphane Lavoisard, Funtribe (un collectif), Frédéric Le lièvre, Sylvain Lasalle, Thomas Lavoisard.
Une sélection de "Block-busters, incontournables grands classiques, sans oublier les films plus intellectuels" (sic).
Beaucoup de (petites) photos mais aussi un rédactionnel qui semble refléter une vraie passion et l'envie de la partager.
Le défaut, c'est que c'est une encyclopédie limitée au cinéma et manque d'une vue d'ensemble, le cinéma piquant à tour de bras dans la bande dessinée, le roman et la nouvelle, sans oublier le plus récent jeu vidéo et surtout les mythes, légendes et autres contes, au contraire de la formidable SF Encyclopedia de John Clute et ses imitations - et sépare artificiellement le fantastique ou la fantasy (magie et elfes) du prétendu scientifique (fusées et rivets), alors qu'en réalité il s'agit de récits prétendus merveilleux, opposé aux récits prétendument réalistes.
La qualité, c'est d'être (je l'espère) à jour, de viser à enrichir l'horizon du lecteur, et non pas comme on a pu le voir récemment et comme c'est désormais à la mode, de prétendre à l'exclusivité en réduisant le cinéma de Science-fiction à dix ou vingts "block-busters" ou "classiques" du moment.
Au total, le numéro tient plus de la conversation à bâton rompu à partir de thèmes - beaucoup de films sont cités en passant, ou de sujets sont rapprochés de thèmes qui en fait n'ont rien à voir. Les auteurs essaient de citer un maximum de titres, ce qui est bien pour découvrir, mais c'est avec des gros raccourcis, et c'est le même biais que je constate désormais dans les conventions ou les chroniques radios ou multimédias. Par exemple, vous allez trouver p.24 un essai intitulé "séquelle, remake et recyclage, la maladie de la Science-fiction". Or il n'y a pas que les classiques de la SF ou les blockbusters de SF du passé qui sont refaits, rebootés ou recyclés : la totalité de la production à succès, quelque soit le genre réaliste ou merveilleux a droit au même traitement - l'accusation est infondée, la provocation est gratuite, et le tout jette un doute sur le jugement des rédacteurs.
D'un autre côté, la rédaction de Tout savoir fait aussi par là un travail de revisite en règle de tous les marronniers (articles que l'on réimprime à chaque saison pour remplir le vide de la presse de l'illusion d'un contenu original) des fanzines et magazines de la Science-fiction depuis, euh, les années 1930 - ce qui est une bonne chose, vu que cela vous épargnera d'avoir à lire un certain nombre d'articles ou d'avoir à assister aux conférences-débats sur le même thème.
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Edito
(Anonyme) a découvert la Science-fiction avec Star Wars (pas de chance ?) et apparemment déçu de n'avoir ensuite que quelques vieux classiques comme la Guerre des Mondes et Planète Interdite à se mettre sous la dent, s'est résigné à lire des romans et nouvelles "plus sombres" comme ceux d'Asimov (pas si sombre), Shekcley (plus drôle), Dick (en effet) ou Heinlein (là encore, pas si sombre mais il est vrai qu'à côté de la Guerre des étoiles, le film original avant tripatouillage, Heinlein est plus sérieux). "Avec le temps", (Anonyme) a appris à apprécier aussi bien les foires aux effets spéciaux vides sans scénarios débilitant que les films fauchés avec un scénario stimulant intellectuellement - dilemme que (Anonyme) espère avoir dépassé en présentant le panorama suivant au lecteur. Et (Anonyme) est fan de Star Trek, car il nous souhaite une longue vie et prospérité, ce qui ne gâche rien et augure apriori un panorama intéressant.
Ne manque que la signature de l'auteur de l'édito pour embarquer sereinement à bord de ce Grand Tour.
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Sommaire
Blade Runner 2049
Blade Runner 2049
Harrison Ford, pourquoi a-t-il repris son rôle ?
(sur YouTube Ford répond très directement à cette question qui semble beaucoup lui avoir été posée, par "c'est un gagne-pain, vous savez..." ('It's a living, you know...").
Première partie : repousser les limites de l'espace
La conquête des étoiles
(les titres des films suivants sont seulement cités)
Voyage dans la Lune (1902)
A Trip To Mars (1910, un voyage jusqu'à Mars)
The Airship Destroyer (1909, le destroyer aéroporté)
A Message From Mars (1913, un message de Mars)
Le vaisseau du ciel (1918, Himmerlskibet)
Algol (1920)
La Femme sur la Lune (1929, Frau im Mond)
Le voyage cosmique (1936)
Buck Rogers (serial, 1939)
Croisières intersidérales (1942)
Vingt-quatre heures chez les martiens (1950)
Destination... Lune ! (1950)
Planète interdite (1956, Forbidden Planet) *1956 et pas 1959 comme indiqué dans l'article.
L'Appel du ciel (1959, Nebo Zovyot)
Le danger vient de l'Espace (1958)
Le vainqueur de l'Espace (1960, Space Men)
L'étoile du silence (1960)
Ikarir XB-1 (1963)
Approaching The Unknown (2016)
Un monde entre nous (2017).
(Les films suivants font l'objet d'un article d'au moins une page)
Le choc des mondes (1951, When Worlds Collide)
Interstellar (2014)
Moon (2009)
The Island (2005) ** ce film ne parle par de la conquête des étoiles.
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Lointaines galaxies
(Les films suivants sont seulement cités)
Stowaway to the Moon (1975)
Lock Out (2012)
Star Trek (série télévisée, 1966)
Babylon 5 (série télévisée, 1993)
Prometheus 2012
Cow-Boy Bebop (série animée, 1998)
Serenity, l'ultime rebellion (2005, Serenity // Firefly)
2267, l'ultime croisade (1999)
Galactica, la bataille de l'Espace (1978, Battlestar Galactica)
Galactica (série télévisée, 1978)
H2G2: Le guide du voyageur galactique (2005)
Dune (mini-série, 2000)
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(Les films suivants font l'objet d'un article d'au moins une page)
Planète interdite (1956, Forbidden Planet)
2001, l'odyssée de l'espace (1968, A Space Odyssey)
2010 - L'année du premier contact (1984)
Les Chroniques de Riddick (2004, The Chronicles of Riddick)
Riddick (2013)
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Mondes virtuels et univers parallèles
(Les films suivants sont seulement cités)
Timecrimes (2007)
Que sait-on vraiment de la réalité (2004)
Mr Nobody (2009)
Danger, planète inconnue (1969)
Stargate, la porte des étoiles (1994)
Jean-Philippe (2006)
Le garçon et la bête (animé, 2015, The Boy And The Beast, Bakemono No Ko)
Forbidden Zone (1982)
Pleasantville (1998)
Re-Cycle (2004)
L'histoire sans fin (1984, The Neverending Story, Die unendliche Geschichte)
La Rose Pourpre du Caire (1985, The Purple Rose Of Cairo)
Slipstream (2011)
The One (2001)
God's Puzzle (2008)
Cohérence (2017)
Le monde sur le fil (mini-série, 1973, adaptation du roman Simulacron 3)
Videodrome (1983)
eXistenZ (1999)
Johnny Mnémonic (1995, Johnny Mnémonic)
Darkdrive (1997)
Summer Wars (animé, 2010)
Passé virtuel (1999, The Thirteenth Floor, adaptation du roman Simulacron 3)
Virtual Revolution (2016)
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(Les films suivants font l'objet d'un article d'au moins une page)
Le congrès (2013, fausse adaptation du Congrès de Futurologie)
Avalon (2002)
Le Voyage fantastique (1966)
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Seconde partie : repousser les limites du temps
L'Anticipation
Dystopie et uchronie
Le voyage dans le temps
Les savants fous
De la pré à la post-apocalypse
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Troisième partie : repousser les limites de nos peurs
Invasions extraterrestres
Rencontres extraterrestres
Les créatures
(Article en cours de rédaction)
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Troisième de couverture : découvrez les autres parutions sur www.divertistore.com.
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Mad Movies Hors-Serie 38 d'octobre 2017: Blade Runner (1982)
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Mad Movies, le numéro 100 (mars 1996)
Sorti en France le 4 octobre 2017 - 100 pages, 9€90.
Une série d'articles de qualité sur les différents aspects de la production du film Blade Runner de 1982, depuis le livre jusqu'à la suite de 2017. La maquette, les illustrations, les textes sont de qualité, mais il y a plusieurs bémols :
- Aucun interview ni matériel nouveau, c'est une compilation de qualité, certes, mais seulement une compilation ;
- Les articles spoilent totalement le roman et le film de 1982, les "suites" romancées du film, il ne faut donc surtout pas les lire avant d'avoir lu le roman et/ou vu le film ;
- Enfin les rédacteurs n'ont pas vu Blade Runner 2049 (2017) et arrivent à tenir plusieurs pages dessus, sans mentionner le fait qu'a priori, c'est une énorme daube de plus, qui s'ajoute à la collection spectaculaire des daubes produites par le cinéma américain en cette année 2017, et le fiasco historique des recettes qui s'en suit.
Pour conclure, c'est bien un collector, a priori fiable et pertinent par rapport à tout ce que j'ai pu lire et collectionner sur ce film, mais ce n'est pas un document clé sur le film Blade Runner 1982, comme par exemple les différentes éditions de Future Noir.
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Edito
Pas d'édito, mais une présentation rapide de la collection de hors-séries Mad Movies
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Sommaire
p.4: écrire le Futur, le livre. Si l'on ne retient que les témoignages vaguement cité de ses ex. Philip K.Dick était un coureur et plus ou moins une ordure. Je ne mets pas les gens sur un piédestal, mais je pense que lorsqu'on résume des faits très peu honorables sur un auteur, la moindre des choses serait de fournir un minimum de preuve de ce que l'on avance. Edgar Allan Poe s'est aussi fait tailler un costume après sa mort par un rival qui a abusé de la veuve du romancier et poète qui, en prétendant rédiger une biographie flatteuse a un réalité volé les papiers personnels et manuscrits et a fait passé Poe pour un fou tout en avançant sa carrière - un comportement très fréquent dans le show-business encore aujourd'hui. Maintenant, les accusations rapportées sont cohérentes avec l'écriture de P.K. Dick. Pour le reste, Dick était inégal dans sa production, P.K. Dick s'est dopé en plus d'expérimenter et de s'autoprescrire toutes sortes de produits destructeurs, et il aura payé comme toujours dans ce cas le prix cher. Hâte de lire le HS de Mad Movies sur le Tour de France, les Jeux Olympiques et tant de personnages fameux du moment qui semblent avoir de la coco plein le nez entre autres drogues chimiques.
p.8: ça te branche si on s'en paye une tranche, les films (adaptés de P.K. Dick au cinéma). C'est bien fait, mais c'est seulement un survol illustré. La qualité du rédactionnel indique que les auteurs savent de quoi ils parlent, mais la réalité de comment fonctionne la production de ces films n'est qu'effleurée. Mais même traité bien mieux qu'une simple liste, il n'y a pas encore suffisamment de place pour dresser un portrait instructif. Encore une fois, le numéro entier consiste plus en une collection de notes de synthèse de qualité qu'une apothéose façon Cinefantastic des années 1970-1980.
p.18: Secrets d'un chef-d’œuvre : de la naissance du projet à la mise en faillite de la production.
p.30: Le Futur a vécu - le production design (=la direction artistique). Très bonne idée de détailler le travail formidable des visionnaires qui ont matérialiser les vagues descriptions de P.K.Dick, mais sauf erreur de ma part, un oubli massif : Ridley Scott lui-même, dont les croquis sont pourtant reproduit dans Future Noir. Mais est-ce que, par hasard, la rédaction de Mad Movie n'aura pas investi dans cet ouvrage majeur et incontournable de l'histoire du film Blade Runner ? à vérifier...
p.40: Poupées de chair : acteurs et personnages.
P.54: Metropolis 2019: Les effets spéciaux.
P.64: Symphonie synthétique: la musique de Vangelis.
p.68: Révision(s) d'un classique : les versions connues de Blade Runner avec la liste des coupes et ajouts.
p.74: Le vertige du culte: réceptions et interprétations.
p.80: Blade Runner 2019, la séquelle (pas de véritable info mais un bon dossier de presse, et une allusion aux courts-métrages promotionnels). Pas d'interviews.
p.92: Trafic d'influences : héritage(s) de Blade Runner, à savoir le courant Cyberpunk, Akira et Ghost In The Shell (les manga et leurs adaptations animées) - en effet. Moins évident sont le Batman de Tim Burton et Brazil de Terry Gilliam et là, à moins que ces réalisateurs, qui ont leur monde bien à eux, ait admis l'influence de Blade Runner, j'en doute. Plus l'article se poursuit, plus le raisonnement est limite : je cite "Terry Gilliam peut difficilement nier l'influence de Blade Runner (sur l'Armée des 12 singes) parce qu'il a embauché David Peoples pour le script..." Hum, donc si j'embauche Peoples pour un épisode de Flipper, Flipper devient le fils de Blade Runner. C'est nier la créativité et de Gilliam et de Peoples, encore une fois à moins que les intéressés n'aient admis que sans Blade Runner ils n'auraient rien créé, et qu'ils ne créent que des hommages à Blade Runner après Blade Runner. Plus comparez Blade Runner et L'Armée des 12 singes (et Jurassic Park, et Minority Report etc.), car l'article finit par tourner à la liste du réassort d'un club vidéo (pour user d'une métaphore années 1980, mais si vous préférez 2010, ça tient de la sélection SF de l'onglet cinéma de Netflix: n'importe quel titre un peu populaire fera l'affaire). Blade Runner a bien été pastiché, et référencé, tant graphiquement que musicalement et en jeu vidéo, en bande dessinée, en série télévisée et dans on ne sait combien de séries B et Z qui ont suivi et suivent encore - mais ces pastiches et références-là n'y sont pas.
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Seconde de couverture : L'Emprise des Ténèbres le coffret blu-ray + DVD + livret édition limitée chez Sofilm.
Troisième de couverture : Coffret 3 DVD de la série télévisée Les visiteurs chez Elephant films sorti le 13 septembre 2017.
Quatrième de couverture : Total War Warhammer, le jeu vidéo pour PC interdit aux moins de 16 ans Games Workshop, Creative Assembly, Sega.
p.17 The Jane Doe Identity (The Autopsy of Jane Doe) en blu-ray / DVD et VOD : "Voyez-le mais pas seul" (quoi que votre petite amie, vos amis et familles risquent surtout de vous prendre ensuite pour un nécrophile, mais tout est bon pour essayer de vendre un film d'horreur, apparemment).
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Le blu-ray americain de 2017 du Monde perdu (1925)
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Le blu-ray americain du Monde Perdu (1925, The Lost World)
Ici l'article de ce blog sur le film The Lost World (1925)
Sorti aux USA le 19 septembre 2015 chez Flicker Alley - Multi-régions, muet, panneaux anglais non sous-titrés.
Sur le film lui-même : A l'origine un roman d'aventure sur le thème du monde perdu, rappelant Jules Verne, mais à l'anglaise, qui fit très forte impression par exemple sur Edgard Pierre Jacobs (Le Rayon U) mais dont les échos se retrouvent dans une quantité illimitée de films postérieurs, de King Kong à Jurassic Park en passant par Tarzan et Godzilla. C'est l'aventure avec un grand A, pure pulps, à la manière du jeu de rôles des années 1980, l'Appel de Cthulhu, avec une production soignée regorgeant de plans frappant encore aujourd'hui l'imagination, incluant de vrais animaux féroces tels crocodiles, panthères, singes, paresseux, ours à lunettes et pythons. Les monstres, animations, matte-paintings et les maquettes sont plus que convaincants (et là encore, la filiation avec le Rayon U est flagrante, même si Jacobs pousse encore plus loin le concept). Bien sûr, il est plus que probable désormais que les ptérodactyles et autres tyrannosaures (dont les descendants ne sont autre que nos poulets) avaient des plumes, mais vu que Jurassic Parc ou le récent King Kong de Peter Jackson perpétuent l'erreur anatomique, le spectateur d'aujourd'hui ne risque pas d'être choqué.
Image : 4:3 original noir et blanc teinté : correct. L'image des premières scènes est plutôt précise, mais rayée verticalement en pluie fine avec des petits coups rapides, avec selon le plan et probablement provenant de la source une pulsation supportable de la luminosité. Cela s'améliore un peu au fur et à mesure que l'on avance dans la bobine ou selon les éléments utilisés pour reconstituer les 110 minutes d'un film jusqu'à présent réduit à quelques 60 minutes - et certains plans sont sans rayures (scène du carnet et ses dessins). La qualité demeure bien meilleure à ce que l'on peut voir la version basse définition ou moyenne définition sur youtube ou archive.org, l'amélioration majeure étant l'expressivité des regards et l'allure d'une image de définition standard quand les précédents transferts étaient flous. Maintenant, les détails fins HD sont majoritairement gommés, et dans les plans les plus clair, seuls les textures de vêtements et à l'occasion des cheveux fins sont à la limite d'apparaître. Rien à voir par exemple avec le transfert formidable plus d'une fois cristallin Cabinet du Dr. Caligari où l'on a l'impression plusieurs fois d'avoir une fenêtre ouverte sur le décor et les personnages de l'époque.
Il est bien dommage que numériquement il ne soit pas encore possible d'éliminer ces rayures en pluie qui proviennent d'une pellicule source usée à force d'être projetée. Compte tenu et la date de production du film et du fait que le studio a volontairement détruit les exemplaires en bon état du film pour empêcher sa rediffusion et faire place à ses productions suivantes, il va être difficile de trouver mieux.
Son : LPCM 2.0. Bon. Il s'agit d'un petit orchestre avec pianiste de 2016 spécialement composée pour le film, de grande qualité, dans le goût de l'époque et sans anachronisme, qui sonne très juste. Il n'y a pas d'effets sonores (c'est dommage), il y a au moins une partie chantée dans un style d'époque ou antérieur. Maintenant la compression et/ ou l'absence de 5.1 ne permet pas d'isoler chaque instrument dans la sphère sonore - bloquée en avant du 5.1 malgré le fait que mon ampli puisse reconstituer un 5.1 à partir de certaines pistes stéréos de qualité.
Bonus : pas encore vu mais nombreux et rares, et vu l'éditeur, excellents selon toute probabilité. Plus dès que je les aurais vus.
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En conclusion : dans sa version "la plus complète possible", Le Monde Perdu en blu-ray Flicker Alley est encore une fois un must absolu après plusieurs autres titres fondamentaux chez ce même éditeur. Compte tenu de l'histoire du film, la restauration de l'image est effectivement formidable. La nouvelle partition orchestrale est remarquable écrite, complètement au service du film mais sur mon système, la compression du son parait encore excessive et le mixage pas assez immersif, je suppose pour laisser davantage de place aux bonus. Il faut voir ce film pour comprendre à quel point les blockbusters d'aujourd'hui n'ont cesse de recycler ce qui a été fait en mieux avant eux, avec des outils technologiques très inférieurs. Et même si l'expérience de la force originelle cinématographique et le sens de l'histoire ne vous intéresse pas, ce qui doit vous motiver, c'est le plaisir de découvrir une adaptation par des gens qui ont le sens de l'aventure avant d'avoir celui de faire du fric avant toute chose... Cela en attendant que d'autres passionnés reconstruisent ce film (du domaine public) sous Unity avec un rendu photoréaliste et peu importe que ce soit en muet orchestral 7.1 ou en parlant.
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Zombillénium, le film de 2017
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Zombillénium (2017)
Annoncé en France pour le 18 octobre 2017.
De Arthur de Pins, Alexis Ducord (également scénaristes) ; d'après la bande dessinée de Arthur de Pins ; avec Emmanuel Curtil, Alain Choquet, Kelly Marot, Alexis Tomassian, Mathieu Monnaert, Emmanuel Jacomy, Esther Corvez-Beaudoin, Fily Keita, Gilbert Lévy, Hervé Caradec, Claire Beaudoin, Jean-Christophe Quenon.
Pour tout public ?
(presse)Parc d’attractions peuplé de vrais monstres, Zombillénium accueille l’aventure d’Hector, un humain contrôleur des normes qui est sur le point de fermer l’établissement. Francis, le Vampire Directeur du Parc n’a d’autre choix que de l’embaucher pour éviter qu’Hector ne révèle la véritable identité des monstres. Désireux de revoir sa fille vivant à l'extérieur, Hector fera tout pour échapper à ses nouveaux collègues Zombies, Loups-Garous et Vampires. Alors qu’il était venu pour tout fermer, Hector ne pourrait-il pas devenir la nouvelle attraction phare de Zombillénium ?
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