El Ministerio Del Tiempo (Le Ministère du Temps), la saison 3 de 2017 de la série de 2015 Feu vert télévision

El Ministerio Del Tiempo S03E12: Contratiempo (2017)

Épisode précédent <> Épisode suivant.

Ici l'article de ce blog sur la série télévisée El Ministerio Del Tiempo (2015)

Diffusé en Espagne le 25 octobre 2017 sur RTVE ES.
Annoncé à l'international sur NETFLIX FR.
Annoncé pour le 13 avril 2025 sur SYFY FR (PARAMOUNT+)

De Javier Olivares et Pablo Olivares, avec Macarena García, Nacho Fresneda, Hugo Silva.

Pour adultes et adolescents.

(Voyage dans le temps, uchronie) 2017. Deux hommes avancent dans l’allée d’un entrepôt parcimonieusement éclairé, promenant autour d’eux le faisceau de leurs lampes-torches. Sur des étagères métalliques, des cartons étiquettés empilés. Soudain, Alonzo pousse les portes coupe-feu dans leurs dos. Ils se retournent, et l’un d’eux crie à Alonzo de s’arrêter, mais Alonzo ne s’arrête pas. Et comme un premier homme se jette sur lui, Alonzo le cueille d’un coup de pied et le jette à terre.

Le second homme, chauve, se jette à son tour sur Alonzo. Alonzo le frappe d’un coup de poing au ventre, puis l’attrape et l’envoie valser contre les cartons des étagères. Puis il le ramasse et le frappe à nouveau, et le chauve ne se relève pas. Alonzo reprend sa marche décidée et passe dans un couloir avec des vitres sur sa droite. Une porte vitrée s’ouvre et un homme sort, Alonzo le saisit et le frappe. Mais l’homme sort un pistolet automatique et le braque sur Alonzo, qui lève les mains en l’air.

L’homme au pistolet a un instant d’hésitation et Alonzo dévie le bras armé et se remet à frapper l’homme, pour l’envoyer la mâchoire contre la vitre et le barbu glisse à terre crachant du sang qui dégouline sur la vitre. Plus en avant, Alonzo écarte des chaînes pendues et découvre l’Ange Exterminateur, tranquillement assis à sa table de travail, devant un ordinateur portable ouvert, la table éclairée par une lampe de bureau au pied articulé. Tranquillement, l’Ange Exterminateur déclare à Alonzo : « Je vous attendais. »

Alonzo s’approche et jette une petite feuille de papier pliée sur la table de travail pour demander : « C’est quoi, ça ? » L’Ange Exterminateur répond : « Je vois que vous avez reçu notre message ; vous a-t-il été difficile de retrouver le chemin ? » Alonzo rétorque : « Où est Elena ? » L’Ange Exterminateur répond : « Votre petite amie ? » Le barbu poivre et sel en costume gris, chemise blanche et cravate bleue soupire : « Vous nous avez déjà causé quelques migraines, alors j’ai décidé de l’emprisonner. »

L’Ange exterminateur sourit, puis fait pivoter son ordinateur portable pour en révéler l’écran plat à Alonzo. A l’écran, Elena est ligotée à une chaise dans un réduit, avec toujours en fond ces étagères pour stocker des archives de bureaux. La jeune femme est bâillonnée. L’Ange Exterminateur explique : « Dans cette pièce, il y a suffisamment d’explosifs pour qu’Elena s’envole en mille morceaux.

Et le barbu d’exhiber une manette avec un bouton poussoir rouge : « Tout ce que j’ai à faire, c’est d’appuyer sur ce petit bouton, et quelqu’un exécutera l’ordre. » Alors Alonzo donne un coup de poing sur le bureau et gueule : « Fils de pute ! » Puis, plus bas : « Que voulez-vous de moi ? » L’Ange Exterminateur répond : « Des informations. Je veux savoir chaque initiative que prend le Ministère du Temps. » Alonzo s’écarte : « Je n’en sais rien ! » L’Ange Exterminateur insiste : « En êtes-vous si sûr ? » Puis jouant avec la manette : « Je compte jusqu’à trois : Un… Deux… »

Le Ministère du Temps S03E12: Contretemps (2017)

Le Ministère du Temps S03E12: Contretemps (2017)

Le Ministère du Temps S03E12: Contretemps (2017)

Le Ministère du Temps S03E12: Contretemps (2017)

Le Ministère du Temps S03E12: Contretemps (2017)

Le Ministère du Temps S03E12: Contretemps (2017)

Le Ministère du Temps S03E12: Contretemps (2017)

Le Ministère du Temps S03E12: Contretemps (2017)

Le Ministère du Temps S03E12: Contretemps (2017)

Le Ministère du Temps S03E12: Contretemps (2017)

***

Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.

***

The Electric State, le film de 2025Feu rouge cinéma

The Electric State (2025)
Traduction : l'état électrique, le stade électrique.

Diffusé à partir du 14 mars 2025 sur NETFLIX INT/FR.

De Anthony Russo et Joe Russo (également producteurs) ; sur un scénario de Christopher Markus et Stephen McFeely, d'après la bande dessinée de 2018 de Simon Stålenhag ; avec Millie Bobby Brown, Chris Pratt, Ke Huy Quan, Jason Alexander, Woody Harrelson, Anthony Mackie, Brian Cox, Jenny Slate, Giancarlo Esposito, Stanley Tucci.

Pour adultes et adolescents.

(uchronie dystopique postapocalyptique, presse, bande-dessinée, robot, woke, artificiel) Dans le sud dévasté par la guerre, la sécheresse et la dépopulation des USA, 1997, Michelle, une jeune fille part à la recherche de son frère, aidée par un robot.

The Electric State, le film de 2025

The Electric State, le film de 2025

The Electric State, le film de 2025

The Electric State, le film de 2025

The Electric State, le film de 2025

The Electric State, le film de 2025

***

Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

***

Image

L'étoile étrange du 24 février 2025.

Numéro précédent <> Numéro suivant.

Ici l'exemplaire .pdf gratuit de 85 pages couleurs.

Sorti le 13 mars 2025.

De David Sicé.

(fanzine de Science-fiction) Ce numéro comprend les Chroniques de la Science-fiction de la même semaine, un cour de conversation du 17ème siècle traduit en latin simple et le guide des épisodes de la seconde saison de Bob Morane 1964 plus une nouvelle inédite de prospective.

Ce numéro ne contient pas de texte ou d'image créé par intelligence artificielle.
Une édition anglaise sera éventuellement mise en ligne séparément.

Au sommaire.

p. 2 : Edito : Les fortifications du Capitaine Anti-América.
p. 16 : Chroniques de la Science-fiction de la semaine du 24 février 2024.
p. 22 : Augustine et la Machine à remonter le Temps (nouvelle de prospective)
p. 25 : Bob Morane, guide des épisodes de la saison 2 de 1965 de la série d'aventures.
p. 41 : Conversation à l'auberge 26, latin, français et anglais du 17eme siècle et latin simple.
p. 45 : Bob Morane la Bande Dessinée: L'oiseau de feu 1965 de Henri Vernes et Henri Attanasio.

***

Bob Morane, la série télévisée de 1964Feu vert télévision

Bob Morane S02E13: La rivière de perles (1965)

Episode précédent <

Ici la page de ce blog consacré à la série télévisée Bob Morane (1964)

D'abord diffusée en Suisse début 1964 sur RTS
Ensuite diffusé en Belgique à partir du 17 mai 1964 sur RTBF 1 BE le dimanche vers 16h30.
Diffusée en France le 3 octobre 1965 sur ORTF 2 FR le dimanche vers 14h30.
Diffusé au Canada à partir du 7 septembre 1965 sur Télévision Radio-Canada CA.
Rediffusé en France en 1972 sur ORTF 1 FR.
Rediffusé en France en 1988 sur LA CINQ FR.
Rediffusé en France en 1989 sur ANTENNE 2 FR.

Sorti en quatre VHS en 2000 chez LCJ FR, réunies en coffret le 17 mai 2001.
Sorti en DVD le 17 mai 2001 chez LCJ FR.

De Robert Vernay, d'après les romans de Henri Vernes (pseudonyme de Charles-Henri Dewisme), réalisation : Robert Vernay, adaptation et dialogues de Claude Denys ; avec Claude Titre, Billy Kearns, André Fouché, Gabriel Gobin, Lucien Hubert, Pierre Mirat, Ingeborg Schöner ; images : Marc Fossard ; musique Louiguy.

Pour tout public.

(aventure, policier) Tanger. Ses minarets, ses femmes intégralement voilées, ses hommes en bras de chemise ; dans la rue, des ânes, des voitures, des vélos. Dans une rue aux façades décorées de céramiques abîmées aux motifs géométriques, Bob Morane, en costume clair et lunettes noires comme à son habitude est suivi d’un Bill Ballantine comme à son habitude dans cette série ventripotent et transpirant, en chemise noire à pois blancs. Ce dernier s’écrie : « Moi je crève de soif ! Toi, non ? »

Morane s’arrête et se retourne vers Ballantine : « Dis tu préfèrais pas un endroit plus… » Il désigne la façade mal entretenue. Ballantine proteste : « Mais qu’est-ce qui m’as obligé à venir dans ce quartier miteux sous prétexe qu’il faut tout connaître, non ? »

Morane cède et tapote l’épaule : « D’accord, allons-y… » Et d’entrer dans le salon de thé d’allure glauque. A l’intérieure, la salle aux murs décorés géométriquement et chargés de photos encadrées et dorures, est vaste, rafraîchi par une petite fontaine qui glougloute. Le patron, gras, bras de chemise, petite moustache et le front dégarni qui s’était vautré à une table à l’entrée se lève et les suit tandis qu’ils vont s’asseoir à une table recouverte d’un grand plateau argenté.

Ballantine pousse un énorme soupir en s’asseyant et le patron se campe sans un mot devant eux, mains sur ses reins, sous le regard scrutateur d’un client en costume noir, assis sur le rideau sombre du mur, à moustache moyenne.

Ballantine lance : « Un whiskyi dans un grand verre avec beaucoup de glace et de l’eau de Selz. » Morane corrige immédiatement : « Ne fais pas l’idiot : tu sais bien qu’ici ils ne vendent pas d’alcool ! » Et de commander : « Deux thés à la menthe. » Le patron hoche la tête et s’en va.

Ballantine se penche vers Morane et remarque, d’une voix moins forte : « Quand j’étais petit, le médecin me donnait beaucoup de choses comme ça à boire… » Morane répond : « Ouais, et ça n’t’as pas guéri de tes mauvaises habitudes ? » Ballantine sourit : « … ça m’a guérit de la médecine. »

Déjà, le patron revient et dépose deux petits verres sur le plateau argenté de la table.

Le client assis en face d’eux fait remarquer à voix basse à son collègue : « Tu crois qu’ils pourraient faire l’affaire ? » Le collègue répond en écrasant sa cigarette dans le cendrier : « Oui, je m’occupe d’eux, va avertir les autres. »

Ballantine veut prendre son verre et se plaint : « Et en plus ça brûle ! » Morane lui répond en faisant le geste de trinquer : « Oui, mais c’est tonique ! »

Le premier client scrutateur est parti, le second, moustachu au chapeau blanc s’est levé et avance vers Morane et Balantine pour leur demander avec un accent parisien : « Vous êtes français ? » Morane confirme : « Oui, pourquoi ? » Et à Ballantine : « Et vous, écossais… »

Ballantine est surpris : « Pourquoi, ça se voit ? » L’autre répond : « … ça s’entend : vous rêvez de whisky. » Ballantine concède : « Surtout cet après-midi. »

Le quidam s’avance encore : « Vous permettez ? » Et de sortir une flasque de verre de la poche arrière de son pantalon pour s’asseoir : « J’ai ma réserve personnelle… » Il précise, d’un air entendu. Puis de réclamer au patron : « Trois verres ! »

L’homme au chapeau blanc demande en dévissant le bouchon de sa flasque : « Vous venez d’où ? » Morane reste vague : « Oh, on voyage beaucoup… » Le quidam répond : « Vous avez raison : faut jamais rester au même endroit ; moi c’est la même chose — un jour ici, un autre jour ailleurs… »

Et de remplir d’alcool les verres que le patron vient de déposer sur le plateau. Il achève : « … ça entretient la jeunesse, parait-il. » Mais ajoute : « Seulement, il faudra vous passer d’eau gazeuse. »

Ballantine boit d’une traite le fond de son verre de whisky sec. Mais Morane n’y a encore pas touché, alors l’homme au chapeau blanc remarque : « Eh, mais vous aussi ! » Morane boit alors de son verre de whisky à son tour.

« Qu’est-ce que vous en pensez alors ? » demande l’homme au chapeau blanc, sans lui-même avoir touché à son propre verre. Ballantine toussote : « Ah, très bon… y’a un petit quelque chose, là… » (NDT : il y a un arrière-goût.) L’homme au chapeau blanc l’admet : « Ah mais c’est du bourbon de contrebande, hein ? »

L’homme au chapeau blanc fait mine de boire, mais ne boit toujours pas, et demande : « Vous avez de la famille à Tanger ? » Morane répond : « Non, non, personne. » L’autre : « Vous êtes de passage quoi ? » Morane : « Oui. » L’autre, faisant mine de trinquer : « La liberté, y’a que ça ! » Et il repose son verre, toujours plein, sur le plateau de la table.

L’homme au chapeau blanc reprend sa flasque de verre pour la déboucher, proposant à Morane : « Encore un p’tit peu ? » Morane s’empresse de répondre : « Non, non merci ! » Et d’une tape dans le dos de Ballantine : « D’ailleurs il faut qu’on parte. » L’homme au chapeau blanc répond en refermant sa flasque : « Comme vous voudrez. »

Tout le monde se lève. Ballantine semble mal à l’aise, s’efforçant d’écarter le col de sa chemise de son cou pour mieux respirer. L’homme au chapeau blanc déclare : « En tout cas, ça m’a fait plaisir de rencontrer un compatriote. » Et d’ajouter : « On s’retrouvera peut-être un jour ? »

Morane hausse les épaules : « Pourquoi pas ? » Ballantine renchérit : « Le monde est si petit. » L’homme au chapeau blanc l’admet : « Un vrai mouchoir de poche ! C’est pour ça que quand on fait un nœud on risque pas d’l’oublier, hein ? » Morane sert la main au quidam : « Au revoir et merci ! » Et le quidam sert ensuite la main à Ballantine : « Au revoir ! » qui répond en partant : « Au revoir. »

Morane et Ballantine sortis, l’homme au chapeau blanc se dépêche d’aller au téléphone mural, dissimulée par le rideau : « Allo ? Ici Fuller : c’est fait, dans une demi-heure, ils sont à votre disposition.

Dans la rue, aussi bien Morane que Ballantine titubent. Après quelques pas, Morane se frotte les yeux, Ballantine les sourcils. Soudain Ballantine trébuche et se rattrape à Morane qui demande : « Oh Bill ! Qu’est-ce que tu as ? » Ballantine bredouille : « Je sais pas… envie de dormir. »

Et Ballantine s’affale contre le mur en pleine rue. Morane est également pris de vertiges, et sa vue se brouille. Il s’adosse lui aussi contre le mur décrépi, et glisse à terre, à côté de Ballantine déjà yeux fermés, et soupire : « On a été drogués… »

Bob Morane S02E13: La rivière de perles (1965)

Bob Morane S02E13: La rivière de perles (1965)

Bob Morane S02E13: La rivière de perles (1965)

Bob Morane S02E13: La rivière de perles (1965)

Bob Morane S02E13: La rivière de perles (1965)

Bob Morane S02E13: La rivière de perles (1965)

Bob Morane S02E13: La rivière de perles (1965)

Bob Morane S02E13: La rivière de perles (1965)

Bob Morane S02E13: La rivière de perles (1965)

Bob Morane S02E13: La rivière de perles (1965)

***

Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.

***