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- Écrit par David Sicé
Chroniques de la Science-Fiction #2023-08-21 (2023)
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Ici bientôt l'index de toutes les Chroniques de la Science-fiction de 2023
Sorti le 22 août 2023 (première édition).
De David Sicé.
Les Chroniques sont une rubrique du fanzine l’Étoile étrange. Cette rubrique paraîtra désormais séparément pour tenir le rythme hebdomadaire de l'actualité de la Science-fiction même si le numéro complet de l’Étoile étrange n'est pas bouclé. Les numéros ont vocation à sortir rétroactivement et par anticipation, et donc à être mis à jour quand l'activité n'est pas complètement couverte.
Au sommaire, l'actualité de la semaine du 21 août 2023, et les critiques de La guerre des dieux = New Gods : Yang Jian 2022, Resident Evil : L’île de la mort = Resident Evil : Death Island 2023, Simulant 2023, Hypnotic 2023, Une créature de rêve = Weird Science 1985, Mad Max 1979, L’investiture des Dieux = Creation Of The Gods = Fengshen Yanyi 1605.
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- Écrit par David Sicé
New Gods : Yang Jiang (2022)
Noter que ce film animé est la préquelle de New Gods : Nezha Reborn 2021.
Sorti le 1er août 2022 au Canada ;
Sorti le 4 août 2022 en Allemagne,
Sorti le 10 août 2022 en Espagne,
Sorti le 4 novembre 2022 aux USA (sortie limitée),
Sorti le 2 décembre 2022 en Angleterre,
Sorti le 20 janvier aux USA.
Sorti en blu-ray américain SHOUT FACTORY US le 25 avril 2023 ;
Annoncé en France le 23 août 2023 au cinéma.
De Zhao Ji, sur un scénario de Mu Chuan, d’après le personnage de Yang Jian (=Jiang Ziya) du roman chinois du 16ème siècle après Jésus Christ, L’investiture des Dieux de Xu Zhonglin.
Pour adultes et adolescents.
(Fantasy asiatique steampunk neonoir cyberpunk super-héros) Il y a bien, bien longtemps, une grande catastrophe s’abattit sur le Ciel et la Terre. La Vie elle-même était en jeu, alors que le monde se remplissait de violence et de destruction. Les forces du Shang et du Zhou bataillaient pour le pouvoir suprême. Les êtres humains et les dieux s’unirent pour survivre à la catastrophe. Et de cela vint l’Ordre des Dieux : chaque dieu revenait à sa place légitime, leur maison taillée dans la pierre. Et c’est ainsi que le monde retourna à la paix.
Bien des années après… Un jeune homme en kimono blanc joue de l’harmonica juché sur le pont d’un engin volant dont le moteur vient de s’éteindre. Un gros baraqué barbu peine à entrer dans la salle des machines pour réapprovisionner le réacteur en une substance lumineuse jaune verdâtre et le moteur redémarre. Le réacteur se rallume, et la nef volante se remet en mouvement, émergeant d’un nuage.
Le gros baraqué barbu crie alors depuis la salle des machines au jeune homme à l’harmonica : « Hé, chef, si on ne trouve pas un autre job d’ici sept jours on se retrouvera en rade : c’est la dernière charge du pétrole cosmique ! »
Le jeune homme ne répond rien, tandis qu’un vol d’oiseaux blancs file au train de la nef aérienne. Le gros baraqué barbu atterrit à côté du jeune homme et insiste, sur un ton plus bas : « on a besoin de travailler. » Et posant sa main sur le genou de son chef, il demande : « à quand remonte notre dernière mission ? On ne peut pas avoir du pétrole sans un sou en poche ! »
Un oiseau blanc lui frôle la tête de sa longue queue emplumée. En fait d’oiseaux blancs, ceux-là sont bicéphales, et comme ils se perchent sur le bastingage, le lévrier tente de les attraper d’un saut ridicule pour rouler sur le pont.
Le gros baraqué barbu reprend : « N’est-ce pas triste ? Les immortels et les démons avaient l’habitude de danser dans les nuages… Et désormais, nous sommes tombés si bas : même les oiseaux se moquent de nous. Les bateaux volants, c’est tout ce qui nous reste depuis cette maudite catastrophe… » Il bondit sur ses pieds et se caressant le menton barbu, se demande : ça fait depuis combien de temps déjà ? »
Et se tournant vers un troisième membre d’équipage à turban vert et longue barbiche : « Tu t’en souviens exactement ? » L’autre répond : « Bien longtemps… » Et le gros baraqué barbu de surenchérir : « Trop vrai ! » Puis ce dernier se demande à nouveau : « Est-ce que je me souviens même encore de comment qu’on vole ? Juste y penser et on dirait seulement un genre de fantasme, hein ! »
Une sonnette retentit et le lévrier se met à aboyer. La sonnerie provient d’une espèce de statuette de chien ouvragé sont les oreilles vibrent et la gueule s’ouvre, pour livrer un papier imprimé sur sa langue de métal. Dans un petit jet de vapeur, le chien mécanique coupe la bandelette et le message glisse, attrapé au vol par le lévrier, qui se précipite pour l’amener sur le pont avant au jeune homme joueur d’harmonica.
Comme ce dernier attrape le message, le gros baraqué barbu lui arrache des mains et s’écrie : « Mais regardez-moi ça : une demande de Penglaï ! Penglaï la cité des Dieux ! C’est notre jour de chance : on arrivera là-bas avant tous les autres chasseurs de primes ! »
Puis le grand gros barbu continue de lire et s’exclame : « Quand même ! Seulement 20.000 ? » Et sur le papier, le portrait du criminel s’anime : un jeune homme chapeauté qui regarde avec méfiance autour de lui. Le gros barbu tapote le papier : « Un type sans pitié dans son genre devrait rapporter deux fois plus ! » Et de demander au jeune homme à l’harmonica : « Les Dieux seraient-ils fauchés ? »
Le troisième membre de leur équipage rappelle : « Si nous ne trouvons pas de travail, nous ne mangerons pas non plus. » Le jeune homme à l’harmonica soupire, s’étire, se lève, s’accoude au bastingage et répond enfin : « Alors autant tenter notre chance… »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacré à ce film animé.
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- Écrit par David Sicé
Bob Morane S01E10: La voix du mainate (1964)
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Ici la page de ce blog consacré à la série télévisée Bob Morane (1964)
D'abord diffusée en Suisse début 1964 sur RTS
Ensuite diffusé en Belgique à partir du 17 mai 1964 sur RTBF 1 BE le dimanche vers 16h30.
Diffusée en France le 30 mai 1965 sur ORTF 2 FR le dimanche vers 14h30.
Diffusé au Canada à partir du 7 septembre 1965 sur Télévision Radio-Canada CA.
Rediffusé en France en 1972 sur ORTF 1 FR.
Rediffusé en France en 1988 sur LA CINQ FR.
Rediffusé en France en 1989 sur ANTENNE 2 FR.
Sori en quatre VHS en 2000 chez LCJ FR, réunies en coffret le 17 mai 2001.
Sorti en DVD le 17 mai 2001 chez LCJ FR.
De Robert Vernay, d'après les romans de Henri Vernes (pseudonyme de Charles-Henri Dewisme), réalisation Robert Vernay, adaptation et dialogues de Régine Artarit ; avec Claude Titre, Billy Kearns, Sarah Sanders, Alain Nobis, Harold Wolff ; images : JMarc Fossart, son : Roger Renault, régie générale : Michel Moitessier, montage : Marie-Louise Barberot ; musique Louiguy.
Pour tout public.
Bill Ballantine raconte : "Notre dernière mission au Mexique avait marché comme sur des roulettes, et nous avions devant nous deux bonnes semaines de liberté : deux semaines à passer comme de... de vrais touristes quoi ! à visiter de fonds en combles l'Amérique Centrale. Naturellement Bob ne m'a fait grâce d'aucune vieille pierre. Depuis le temps que nous errons à travers le vaste monde, il m'en fait visiter des centaines de monuments, de ruines, de vestiges de toutes sortes. Mais il faut avouer que c'est assez impressionnant : ils ont toujours vu grand en Amériques..."
"En tout cas, je peux dire que maintenant les civilisations précolombiennes n'ont plus de secrets pour moi : je sais très bien distinguer par exemple euh un temple maya d'un palais aztèque, et ce n'est pas moi qui confondrait un Nahuah avec un chichimèque. Mais moi, voyez-vous, ce que je préfère dans les voyages, ça n'est pas les monuments : ce que j'aime, c'est... c'est voir des gens, des gens bien vivants. Par exemple, j'aime les entendre parler, même si je ne comprends pas un mot de ce qu'ils disent. Je me promène dans les foules... ça, c'est pour moi de vrai vacances !"
"Et pour finir..." (Ballantine rit) "Vous savez ce qu'on a fait ? On s'est offert une bonne petite croisière dans la mer des Caraïbes : regardez-moi cette mer, hein ! Mais après quelques jours de cette vie de château, je sais pas mais, les jambes commençaient à nous démanger : il était temps que nous retrouvions la terre..."
La douane du port de Bélize, aux Honduras britanniques. Un planton salue l'arrivée de quatre militaires. Deux s'installent au comptoir, et l'un d'eux ouvre un cahier à la page du paquebot El Djezair, parti le 12 septembre 1965 de Bordeaux ...
Pendant ce temps, les passagers débarquent, descendant la passerelle et parmi eux un curieux couple : une dame aux cheveux noir en tailleur blanc tenant haut dans sa main gauche un mainate piaillant et un homme grand, chemise à carreau et feutre clair, faisant une mauvaise tête. Immédiatement derrière eux arrivent Morane en complet veston clair cravate noire, et Ballantine en chemise noire à petits pois blancs, que la vue de l'oiseau semble amuser au plus haut point.
Alors qu'ils se pressent avec les autres passagers, Ballantine saisit l'occasion qu'il se trouve juste derrière la jeune femme en tailleur blanc... pour faire guili-guili au mainate. Cela amuse la jeune femme, mais semble agacer Morane. L'oiseau, effrayé, saute au visage de Ballantine, qui pousse un grand cri, surprenant les autres passagers.
Comme la jeune femme, courroucée,rattrape le mainate grâce à la fine chaîne en argent qui le retient à son poignet, Morane se penche, et avec un sourire qui en fait lui donne l'air plus idiot qu'il ne devait se l'imaginer, déclare à la jeune femme : "Excusez-le, Madame : il est resté très gamin." Et effectivement puisque Ballantine aussitôt le mainate repris en main par sa maîtresse, retente aussitôt de chatouiller le volatile. Morane lui tape sur l'épaule et lui fait les gros yeux, avec l'autre main levée...
Le tour de la dame au mainate et de son compagnon arrive de passer devant les deux officiers des douanes. Mais comme l'un des officiers leur demande s'ils voyagent pour affaire, Ballantine se glisse à nouveau entre la femme et l'homme pour retenter de chatouiller l'oiseau. Morane soupire, et quand l'oiseau crie "C'est l'heure ! Oh mon Dieu !", il se tient prêt à rattraper le volatile au cas où il s'envolerait, puis gêné, fait mine de se gratter les cheveux. L'officier déclare que pour les bagages c'est à côté et le couple au mainate s'en va.
Morane présente son passeport au premier officier, Ballantine sort le sien de la poche de sa chemise et le tend à son tour en commentant : "C'est rigolo ces oiseaux-là !" Morane lui répond avec bonne humeur : "Eh oui ! J'en ai vus beaucoup aux Indes : là-bas, ils vivent en liberté... Oh c'est fou ce qu'ils peuvent arriver à imiter : les bruits de voitures, les chiens..." Ballantine lui demande : "Et comment vous les appelez ?" Morane répond : "Un mainate, un merle des Indes... à Ceylan j'en avais adopté un, qui riait exactement comme ma logeuse !" Morane rit.
La femme au mainate, qui suivait la conversation depuis le point de contrôle suivant, jette un coup d’œil soupçonneux à Morane et Ballantine. Ballantine interroge à nouveau Morane : "Mais un mainate, ça parle beaucoup mieux qu'un perroquet ?" Morane répond : "Oh ça parle, ça parle, faut rien exagérer : ça répète ce qu'on a dit, c'est tout !"
Le couple au mainate monte dans un taxi luxueux, l'homme ordonnant : "à l'Hôtel del Gubernator..." et le chauffeur répond "Si señor !".
Ballantine et Morane ne seront pas allés si loin : au contrôle des bagages, l'officier moustachu vient de trouver leurs pistolets automatiques et exige des explications.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacré à cet épisode.
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Ici la page de ce blog consacré à la série télévisée Bob Morane (1964)
Immédiatement une demi-douzaine de gendarmes arrivent, mené par un gradé armé d'un pistolet, faisant signe à l'essentiel des forces de polices de poursuivre leur course... et Bob Morane arrive comme une fleur tandis que les deux agresseurs se sont relevés et empoignent fermement cette fois la jeune femme d'un côté et Ballantine de l'autre. "Et vous, qui êtes-vous ? D'où venez-vous ?" interroge sèchement le gradé en menaçant Morane de son pistolet.
Sans se démonter, Morane rétorque pas plus amène ! "Ben je m'promène, c'est défendu ? Mon nom est Morane." L'officier de police répond aussitôt : "Oh, pardon." Puis il pointe de son pistolet Ballantine qui piétine, les bras retenus dans le dos par son agresseur : "Vous connaissez cet individu ?" Morane sourit, redevenu urbain : "Oh terriblement bien : c'est mon ami, Bill Ballantine." L'officier de police accuse : "Il vient d'attaquer deux inspecteurs en service !"
Ballatine maugrée avec son fort accent anglais :" Oui mais c'est pas écrit sur leurs figures qu'y sont des policiers !" Morane renchérit : "Monsieur Ballantine n'a fait qu'un assaut de galanterie."
L'officier poursuit son interrogatoire : "Vous connaissez Mademoiselle ?" Morane répond, hésitant : "Ma foi... non." La demoiselle en question s'indigne : "Vous n'allez pas m'arrêter ?" L'officier répond, philosophe : "Moi, j'n'arrête personne mais j'emmène tout le monde." Morane rétorque brusquement : "Si je refuse ?" L'officier répond plutôt amical tandis que la sirène d'une ambulance approche : "Monsieur Morane, soyez gentil : ne me compliquez pas la tâche : la victime est Roy Balages, président sud-américain.. incognito. Mes hommes et moi étions chargés de sa sécurité, le plus discrètement possible bien entendu... Allez ! Au commissariat, tous !"
Deux infirmiers en cirés noirs (?) arrive avec une civière pour ramasser le corps de la victime étendu de tout son long, auquel personne ne semble avoir pris le temps de prodiguer des soins.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacré à cet épisode.
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