Star Trek, la série de 1966Feu vert télévision

Ici la page Amazon.fr du nouveau coffret intégrale 20br allemand UNIVERSAL DE, français inclus.
Ici la page Amazon.fr du coffret blu-ray Star Trek: Saison 1 multi-régions, français inclus (1966)

Star Trek (1966)
Traduction : périple stellaire.
Titre français : La patrouille du cosmos.
Autre titre : Star Trek TOS (The Original Series, la série originale)

Premier épisode.

Diffusé aux USA à partir du 8 septembre 1966 sur NBC US.
Diffusé en France (sud) sur TMC début des années 1970.
Diffusé en France sur TF1 le 23 août 1982.
Sortie en blu-ray US le 28 avril 2009 (effets spéciaux reconstruits en HD, son 7.1, avec possibilité de voir l'épisode avec les anciens effets et son stéréo, multi-régions, piste française et sous-titres français inclus).

De Gene Roddenberry. Avec William Shatner, Leonard Nimoy, DeForest Kelly, George Takei, Nichelle Nichols.

Pour adultes et adolescents.

(space opera) L'espace : la frontière finale. Tels sont les voyages du vaisseau Enterprise. Sa mission de cinq ans : explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles formes de vie et de nouvelles civilisations, aller audacieusement là où aucun humain n'est allé auparavant.

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Star Trek, la série de 1966Feu vert télévision

Star Trek 1966 (Saison 1: 29 épisodes + pilote non diffusé)

Star Trek 1966 S01E00: The Cage (La Cage, pilote diffusé le 4 octobre 1966 NBC US)
Star Trek 1966 S01E01: The Man Trap (Ils étaient des millions)
Star Trek 1966 S01E02: Charlie X (Charlie X)
Star Trek 1966 S01E03: Where No Man Has Gone Before (Où l'homme dépasse l'homme)
Star Trek 1966 S01E04: The Naked Time (L'Équipage en folie)
Star Trek 1966 S01E05: The Enemy Within (L'Imposteur)
Star Trek 1966 S01E06: Mudd's Women (Trois femmes dans un vaisseau)
Star Trek 1966 S01E07: What Are Little Girls Made Of? (La Planète des illusions)
Star Trek 1966 S01E08: Miri (Miri)
Star Trek 1966 S01E09: Dagger of the Mind (Les Voleurs d'esprit)
Star Trek 1966 S01E10: The Corbomite Maneuver (Fausses Manœuvres)
Star Trek 1966 S01E11-12: The Menagerie (La Ménagerie, montage de S01E00: The Cage)
Star Trek 1966 S01E13: The Conscience of the King (La Conscience du roi)
Star Trek 1966 S01E14: Balance of Terror (Zone de terreur)
Star Trek 1966 S01E15: Shore Leave (Une Partie de campagne)
Star Trek 1966 S01E16: The Galileo Seven (Galilée ne répond plus)
Star Trek 1966 S01E17: The Squire of Gothos (Le Chevalier de Dalos)
Star Trek 1966 S01E18: Arena (Arena)
Star Trek 1966 S01E19: Tomorrow Is Yesterday (Demain sera hier)
Star Trek 1966 S01E20: Court Martial (Cour martiale)
Star Trek 1966 S01E21: The Return of the Archons (Le Retour des Archons)
Star Trek 1966 S01E22: Space Seed (Les Derniers Tyrans)
Star Trek 1966 S01E23: A Taste of Armageddon (Échec et diplomatie)
Star Trek 1966 S01E24: This Side of Paradise (Un coin de paradis)
Star Trek 1966 S01E25: The Devil in the Dark (Les Mines de Horta)
Star Trek 1966 S01E26: Errand of Mercy (Les Arbitres du cosmos)
Star Trek 1966 S01E27: The Alternative Factor (Les Jumeaux de l'Apocalypse)
Star Trek 1966 S01E28: The City on the Edge of Forever (Contretemps)
Star Trek 1966 S01E29: Operation -- Annihilate! (La Lumière qui tue)

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Star Trek, la série de 1966Feu vert télévision

Star Trek 1967 (Saison 2: 26 épisodes)

Star Trek 1966 S02E01: Amok Time (Le Mal du pays)
Star Trek 1966 S02E02: Who Mourns for Adonais? (Pauvre Apollon)
Star Trek 1966 S02E03: The Changeling (Le Korrigan)
Star Trek 1966 S02E04: Mirror, Mirror (Miroir)
Star Trek 1966 S02E05: The Apple (La Pomme)
Star Trek 1966 S02E06: The Doomsday Machine (La Machine infernale)
Star Trek 1966 S02E07: Catspaw (Dans les griffes du chat)
Star Trek 1966 S02E08: I, Mudd (Mudd)
Star Trek 1966 S02E09: Metamorphosis (Guerre, amour et compagnon)
Star Trek 1966 S02E10: Journey to Babel (Un Tour à Babel)
Star Trek 1966 S02E11: Friday's Child (Un enfant doit mourir)
Star Trek 1966 S02E12: The Deadly Years (Les Années noires)
Star Trek 1966 S02E13: Obsession (Obsession)
Star Trek 1966 S02E14: Wolf in the Fold (Un Loup dans la bergerie)
Star Trek 1966 S02E15: The Trouble with Tribbles (Tribulations)
Star Trek 1966 S02E16: The Gamesters of Triskelion (Les Enchères de Triskelion)
Star Trek 1966 S02E17: A Piece of the Action (Une partie des actions)
Star Trek 1966 S02E18: The Immunity Syndrome (Amibe)
Star Trek 1966 S02E19: A Private Little War (Guerre et magie)
Star Trek 1966 S02E20: Return to Tomorrow (Retour sur soi-même)
Star Trek 1966 S02E21: Patterns of Force (Fraternitaire)
Star Trek 1966 S02E22: By Any Other Name (Tu n'es que poussière)
Star Trek 1966 S02E23: The Omega Glory (Nous, le peuple)
Star Trek 1966 S02E24: The Ultimate Computer (Unité multitronique)
Star Trek 1966 S02E25: Bread and Circuses (Sur les chemins de Rome)
Star Trek 1966 S02E26: Assignment: Earth (Mission : Terre)

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Star Trek, la série de 1966Feu orange télévision

Star Trek 1968 (Saison 3: 24 épisodes)

Star Trek 1966 S03E01: Spock's Brain (Le Cerveau de Spock)

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cette série télévisée.

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Batman, le film de 1966Feu orange cinéma

Batman: The Movie (1966)

Film Batman précédent <> Film Batman suivant.

Sorti aux USA le 30 juillet 1966.
Sorti en Angleterre le 16 décembre 1966.
Sorti en France le 6 septembre 1967.

Sorti en blu-ray américain Special Edition le 1er juillet 2008 (région A, Anglais DTS-HD MA 5.1, français DD 2.0, commentaire audio des acteurs, du scénariste, piste orchestrale HD MA 5.1 nombreux bonus)
Sorti en blu-ray français le 11 février 2009 (région B, français DTS 5.1, avec les bonus de l'édition américaine)

Ici l'article de ce blog sur le blu-ray américain de 2008 du film Batman (1966)

Ressortie en France le 23 mars 2016 (pour la sortie de Batman Vs Superman: L'aube de la Justice).

De Leslie H. Martinson, sur un scénario de Lorenzo Semple Jr. d'après la bande dessinée de Bob Kane ; Adam West, Burt Ward, Lee Meriwether, Cesar Romero, Burgess Meredith, Frank Gorshin, Alan Napier, Neil Hamilton, Stafford Repp, Reginald Denny, Milton Frome, Gil Perkins, Dick Crockett, George Sawaya.

Pour tout public.

Un bateau de plaisance amène une invention révolutionnaire à Gotham City, tandis que lors d’une paisible balade motorisée, le millionnaire Bruce Wayne et son jeune pupille Dick Grayson ont été rappelé au Manoir Wayne par un appel au secours urgent, mais anonyme. L’invention révolutionnaire et son gardien seraient en grand danger à bord de leur bateau. N’étant jamais de ceux qui se défaussent de leur responsabilité, Bruce et Dick, avec une rapidité et une résolution caractéristique, descendent promptement à la Batcave.

Et puis, comme ils l’ont fait tant de fois auparavant, en tant que Batman et Robin, guerriers courageux contre le Crime, ils s’en vont, une fois de plus, porter secours, à bord cette fois de la Batmobile atomique. Robin passa alors un appel radio-téléphonique à l’aéroport de Gotham City afin que soit préparé le Batcopter pour un décollage immédiat. La Tour de contrôle, voyant approcher la Batmobile, bloque immédiatement tout le trafic aérien ( !), tandis que Batman et Robin s’élance hors de la Batmobile et grimpe à bord du Batcoptère dont l’hélice tourne déjà. Passant au-dessus des toits des immeubles, Robin n’oublie pas de saluer les jeunes filles qui font de la gymnastique au sommet d’un gratte-ciel, puis Batman rend leur salut aux militaires qui les saluent depuis la rue, tandis qu’un couple de retraités qui pique-nique se rejouit au passage de le Batcoptère de constater que les justiciers masqués sont là-haut à faire leur travail. Plus tard, le Batcoptère arrive en vue du bateau, corrige son assiette, puis Batman ordonne à Robin de lâcher la Bat-échelle, puis d’activer le contrôle automatique de l’assiette du Batcoptère. Puis Batman descend l’échelle jusqu’à approcher de la passerelle du bateau de plaisance.

Soudain, le bateau de plaisance disparait de la surface de l’eau, et continuant dans son élan, Batman descend dans l’eau. Batman demande à Robin de le faire remonter au plus vite, mais quand il ressort de l’eau, Batman a un requin accroché à sa jambe. Aussi réclame-t-il le répulsif anti-requin à Robin, qui doit descendre à son tour l’échelle et passer l’ustensil tête en bas, pour que Batman pulvérise le répulsif sur le museau du requin. Et lorsque le requin lâche enfin la jambe de Batman, il chute d’une dizaine de mètres dans l’eau, et explose…

De retour à Gotham City, Batman et Robin tiennent une conférence de presse au commissariat. Batman est d’abord interrogé par Merrick, un journaliste du Gotham City Times : est-ce qu’un bateau de plaisance a simplement disparu au large de Gotham City ? Batman répond que cela n’a aucun sens : un bateau de plaisance transatlantique ne peut pas « simplement » disparaître au large de Gotham City. Puis c’est au tour de Stanley, du Globe, qui demande confirmation que le bateau de plaisance appartenait aux célèbres distilleries Big Ben. Batman confirme. Stanley demande alors si ce n’était pas justement le propriétaire des distilleries, le Commodore Schmidlapp, qui amenait avec lui une nouvelle invention fantastique des laboratoires de recherche de Big Ben. Batman demande alors qu’il n’y ait plus de question sur le bateau. Merrick demande alors des explications sur le requin explosif. Batman répond alors que sans aucun doute il s’agit d’un animal infortuné qui par hasard avait avalé une mine flottante…

Batman, le film de 1966

Batman, le film de 1966

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Daimajin aka Majin, le film de 1966Feu vert cinéma

Daimajin (1966)
Traduction du titre : Le Grand Démon.

Sorti au Japon le 17 avril 1966.
Sorti aux USA le 9 août 1967.
Sorti en coffret américain 3 blu-ray le 18 septembre 2012.
Annoncé en coffret anglais Arrow 3 blu-rays le 26 juillet 2021.
Annoncé en coffret américain 3 blu-rays chez Arrow le 3 août 2021.
Annoncé en coffret 7 blu-rays japonais nouvelle restauration 4K le 24 septembre 2021.

De Kimiyoshi Yasuda, sur un scénario de Tetsuro Yoshida ; avec Miwa Takada, Yoshihiko Aoyama, Jun Fujimaki, Ryutaro Gomi.

Pour adultes et adolescents.

Le Japon du 18ème siècle. Dans la montagne embrumée, les loups hurlent. Derrière les fenêtres d’une maison illuminée dans la nuit, une femme chante en tissant. Soudain une rumeur étrange dans le ciel, une première secousse, puis une seconde. Le bébé se met à pleurer. Apeurés, les villageois sont persuadés que le monstre Majin est de sortie, et que chacune de ces secousses sont causées par ses pas.

Plus tard, dans la nuit, les hommes sortent avec des torches en procession et de sa terrasse, le seigneur local assiste à la procession qu’il est censé rejoindre. Comme son fils s’inquiète du monstre Majin, l’homme le rassure : il existe un Dieu-Montagne qui les protègera. Ce Dieu protègera le village de tous les maléfices, et les prières qui vont commencer bannira le Majin. Mais pendant qu’on s’agite à bannir le Majin, c’est un coup d’état qui se prépare, et la prise du château du Milieu du Fleuve, et ce sera la fin du règne du seigneur Hanabusa.

Tandis que le massacre commence, le fidèle Gunjiro Kogenta tente de faire échapper les enfants de son seigneur. Celui-ci est frappé à mort, tout comme son épouse. Kogenta parvient à gagner les écuries avec les deux enfants. En désespoir de cause, ils prennent la direction de la montagne sacrée et tant pis s’ils provoquent la colère des esprits.

Daimajin aka Majin, le film de 1966

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Souvenirs à vendre, la nouvelle de 1966Feu vert livre / BD

We Can Remember It For You Wholesale (1966)
Autres titres : Souvenirs à vendre, Souvenirs garantis, De mémoire d'homme.

Sorti en avril 1966 dans The Magazine of Fantasy & Science-fiction.
Traduit en français en août 1966 par Michel Demuth sous le titre De mémoire d'homme, dans le magazine Fiction numéro 153, Paris, aux éditions OPTA FR ;
Traduit en 1984 par Bernard Raisin sous le titre Souvenirs garantis, prix raisonnables dans La Grande Anthologie de la Science fiction : Histoires de mirages, au Livre de poche ;
Compilé en 1998 sous le titre Souvenirs à vendre dans Nouvelles 1963-1981 pour Denoël Présence ;
Traduction révisé en 2000 par Hélène Collon sous le titre Souvenirs à vendre dans Nouvelles, tome 2 / 1953-1981 pour Denoël, Lunes d'encre réédité en 2006,
Réédité compilé en 2002 dans Minority Report, Gallimard, Folio SF ;
Réédité compilé sous le titre Total Recall en 2012.

Adapté en film Total Recall 1990.
Adapté en série télévisée Total Recall 2070 en 1999.
Adapté en film Total Recall: Mémoires programmées en 2012

De Philip K. Dick.

Pour adultes et adolescents.

(cyberpunk) Douglas Quail occupe un emploi de bureau subalterne dans un "futur pas si lointain". Son plus grand rêve a toujours été de visiter Mars, mais sa femme l'en dissuade constamment. Quail finit par découvrir Rekal Incorporated, où il se fait implanter la mémoire de son voyage sur Mars. À la grande surprise des techniciens de Rekal, Quail retrouve, sous sédation, des souvenirs effacés de sa véritable identité.

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Le texte original de Philip K. Dick pour The Magazine Of Fantasy & Science-fiction de mai 1966.

Surely one of man’s most difficult tasks is to learn to live with his memories. When, as for Douglas Quail, those include a dull job, a wilting marriage and little else, then something must be done. As, for instance, changing those memories. If you are a new reader and this concept seems far-fetched to you, we suggest that you check Ted Thomas’s column on page 62.

WE CAN REMEMBER IT FOR YOU WHOLESALE

by Philip K. Dick

He awoke—AND WANTED Mars. The valleys, he thought. What would it be like to trudge among them? Great and greater yet: the dream grew as he became fully conscious, the dream and the yearning. He could almost feel the enveloping presence of the other world, which only Government agents and high officials had seen. A clerk like himself? Not likely.

"Are you getting up or not?” his wife Kirsten asked drowsily, with her usual hint of fierce crossness. “If you are, push the hot coffee button on the dam stove.”
“Okay,” Douglas Quail said, and made his way barefoot from the bedroom of their conapt to the kitchen. There, having dutifully pressed the hot coffee button, he seated himself at the kitchen table, brought out a yellow, small tin of fine Dean Swift snuff. He inhaled briskly, and the Beau Nash mixture stung his nose, burned the roof of his mouth. But still he inhaled; it woke him up and allowed his dreams, his noctural desires and random wishes, to condense into a semblance of rationality.

I will go, he said to himself. Before I die I’ll see Mars. It was, of course, impossible, and he knew this even as he dreamed. But the daylight, the mundane noise of his wife now brushing her hair before the bedroom mirror—everything conspired to remind him of what he was. A miserable little salaried employee, he said to himself with bitterness. Kirsten reminded him of this at least once a day and he did not blame her; it was a wife’s job to bring her husband down to Earth. Down to Earth, he thought, and laughed. The figure of speech in this was literally apt.

“What are you sniggering about?” his wife asked as she swept into the kitchen, her long busy pink robe wagging after her. "A dream, I bet. You’re always full of them.”
"Yes,” he said, and gazed out the kitchen window at the hovercars and traffic runnels, and all the little energetic people hurrying to work. In a little while he would be among them. As always.

“I’ll bet it has to do with some woman,” Kirsten said witheringly.
“No,” he said. “A god. The god of war. He has wonderful craters with every kind of plant-life growing deep down in them.”

“Listen.” Kirsten crouched down beside him and spoke earnestly, the harsh quality momentarily gone from her voice. "The bottom of the ocean—our ocean is much more, an infinity of times more beautiful. You know that; everyone knows that. Rent an artificial gill-outfit for both of us, take a week off from work, and we can descend and live down there at one of those year-round aquatic resorts. And in addition—” She broke off. “You’re not listening. You should be. Here is something a lot better than that compulsion, that obsession you have about Mars, and you don’t even listen!” Her voice rose piercingly. “God in heaven, you’re doomed, Doug! What’s going to become of you?”
“I’m going to work,” he said, rising to his feet, his breakfast forgotten. “That’s what’s going to become of me.”

She eyed him. “You’re getting worse. More fanatical every day. Where’s it going to lead?”
“To Mars,” he said, and opened the door to the closet to get down a fresh shirt to wear to work.

*

La traduction au plus proche.

Sûrement l’une des tâches les plus difficiles de l’être humain est d’apprendre à vivre avec ses souvenirs. Quand, comme dans le cas de Douglas Quail, ceux-là incluent un emploi sans intérêt, a mariage qui s’étiole, alors il y a quelque à faire. Comme, par exemple, changer ces souvenirs. Si vous êtes un nouveau lecteur (de ce magazine) et si ce concept vous parait tiré par les cheveux, nous vous suggérons d’aller lire la colomne de Ted Thomas page 62 (du numéro d’avril 1966 du magazine de la Fantasy et de la Science-fiction.)

NOUS POUVONS VOUS LE RAPPELER AU PRIX DE GROS

par Philip K. Dick

Il s’éveilla—ET VOULAIT Mars. Les vallées, il pensa. Ce que cela ferait de se frayer un chemin parmi elles ? Génial et encore plus génial: le rêve croissait au fur et à mesure qu’il regagnait complètement sa conscience, le rêve et le désir ardent. Il pouvait presque sentir la présence enveloppante d’un autre monde, que seul les agents du gouvernements et les officiels des grades les plus élevés avaient déjà vu. Un petit secrétaire comme lui ? Aucune chance.

“Tu te lèves ou quoi ?” son épouse Kirsten demanda assoupie, avec sa pointe habituelle de farouche envie d’en découdre. “Si tu le fais, va enfoncer le bouton du café chaud de la foutue cuisinière.”
“D’accord,” répondit Douglas Quail, et il tituba pieds nus depuis la chambre à coucher de leur studio jusqu’à la cuisine. Arrivé là, ayant consciencieusement pressé le bouton du café chaud, il s’installa à la table de la cuisine, ayant sorti une petite boîte en fer blanc jaune de tabac à priser fin Dean Swift . Il l’inhala avec hâte, et le mélange Beau Nash lui piqua le nez, brûla le vol de son palais. Mais encore, il inhalait; cela le réveillait complètement et permettait à ses rêves, ses désirs nocturnes et ses souhaits variables, de se condensait en un semblant de rationalité.

J’irai, se dit-il à lui-même. Avant de mourir, je verrai Mars. C’était, bien entendu, impossible, et il le savait même en rêvant. Mais la lumière du jour, les bruits ordinaires que faisait son épouse à se brosser les cheveux devant le miroir de la chambre à coucher — tout conspirait à lui rappeler ce qu’il était. Un misérable petit employé salarié, se disait-il avec amertume. Kirsten le lui rappelait au moins une fois par jouor et il ne le lui reprochait même pas ; c’était le boulot d’une épouse de garder les pieds de son mari sur terre, pensait-il, et il se mit à rire. L’expression était littéralement appropriée.

“Qu’est-ce qui te fait ricaner?” demanda son épouse alors qu’elle s’engouffrait dans la cuisine, sa longue robe de chambre rose battant à sa suite. "Un rêve, je parie. T’en as toujours plein le crâne.”
"Oui,” il répondit, et il jeta un coup d’oeil par la fenêtre de la cuisine aux voitures volantes et aux voies de circulation, et à tous ces gens énergiques qui se pressaient pour aller. D’ici peu, se retrouverait parmi eux. Comme toujours.

“Je parie que ça à voir avec une femme,” Kirsten rétorqua, venimeuse.
“Non,” il répondit. “Un dieu. Le dieu de la guerre. Il a de merveilleux cratères avec toutes les sortes de vie végétale poussant au fond.”

“Écoute.” Kirsten s’accroupit à son côté et lui parla de manière sincère, la dureté momentanément évanouie de sa voix. « Le fond de l’océan — notre océan est beaucoup plus, une infinité de fois plus merveilleux. Tu sais cela ; tout le monde sait cela. Loue une combinaison de plongée à branchies pour nous deux, prend une semaine de vacance, et nous pouvons descendre et vivre en bas là-bas dans l’une de ces résidences de vacances aquatiques à l’année. Et additionnellement—“ Elle s’interrompit. “Tu n’écoutes pas. Tu devrais. C’est quelque chose de bien mieux que cette pulsion, cette obsession que tu as à propos de Mars, et tu n’écoutes même pas ! » Le ton de sa voix devenait perçant. « Dieu du ciel, tu es maudit, Doug ! Qu’est-ce que tu vas devenir ?”
“Je vais aller travailler,” il fit, bondissant sur ses pieds, oubliant son petit-déjeuner. “Voilà ce que je vais devenir. ”

Elle lui fit les gros yeux. ”Tu deviens pire. Plus fanatique chaque jour. Où est-ce que ça va mener ? ”
“Jusqu’à Mars,” il répondit, et d’ouvrir la porte du placard pour en tirer une chemise propre à porter pour travailler.

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La traduction de Michel Demuth d’août 1966 dans Fiction 153.

PHILIP K. DICK

De mémoire d’homme

Philip K. Dick apparaît souvent dans les pages de Galaxie — où d’ailleurs aurait pu figurer cette histoire typique de sa manière. Dans beaucoup de ses nouvelles récentes, Dick s’attache à dépeindre les incertitudes de la mémoire et les altérations de la personnalité. Sur le thème des « mémoires interchangeables », il a brodé ici une brillante variation, qui s’ouvre en conclusion sur des perspectives imprévisibles.

Il s’éveilla — et il avait besoin de Mars. Les vallées, songea-t-il. Comment était-ce, lorsqu’on les parcourait ? De plus en plus vaste, le rêve croissait comme il devenait pleinement conscient, le rêve et le désir. Il pouvait presque sentir l’enveloppante présence de l’autre monde que seuls de hauts fonctionnaires et des agents du gouvernement avaient contemplé. Un employé comme lui avait peu de chance d’y parvenir.

— « Est-ce que tu es levé, oui ou non ? » demanda sèchement Kirsten, sa femme, avec son habituelle intonation de colère. « Si tu es levé, appuie sur le bouton du café. »
— « D’accord, « dit Douglas Quail, et il marcha pieds nus de la chambre à la cuisine. Quand il eut docilement appuyé sur le bouton du café, il s’assit devant la table et prit une petite boîte jaune de Dean Swift à priser. Il respira profondément et le mélange lui irrita le nez, lui brûlant le palais. Mais il continua d’inhaler. Cela l’éveillait et condensait ses souvenirs, ses désirs nocturnes et ses aspirations diverses en un semblant de réalité.
J’irai, se dit-il. Avant de mourir, j’irai sur Mars.

C’était impossible, bien sûr ; il le savait même tandis qu’il rêvait. Mais, dans la journée, les bruits prosaïques qui environnaient sa femme — elle se brossait à présent les cheveux devant son miroir — contribuaient davantage à lui rappeler sa condition. Il n’était qu’un petit employé au salaire misérable, se dit-il avec amertume. Kirsten le lui rappelait au moins une fois par jour et il ne pouvait l’en blâmer. C’était le devoir d’une femme de ramener son mari sur Terre. Redescendre sur Terre, songea-t-il, amusé. L’expression convenait si bien.

— « A quoi rêvasses-tu ? » lui demanda sa femme tout en balayant la cuisine, sa robe de chambre rose flottant derrière elle. « Tu es toujours perdu dans tes songes. »
— « Oui, « dit-il, et il regarda par la fenêtre les flotteurs et les trottoirs roulants, tout le petit monde laborieux qui se hâtait vers le travail. D’ici un instant, il serait parmi eux. Comme toujours.
— « Je suis sûre que c’est à cause d’une femme, » dit Kirsten d’un ton revêche.
— « Non. A cause d’un dieu. Le dieu de la guerre. Il possède de merveilleux cratères avec toutes sortes de formes de vie végétale qui poussent au fond. »

— « Ecoute, « dit Kirsten. Elle s’agenouilla à côté de lui et se mit à lui parler d’un ton persuasif. Toute dureté avait momentanément disparu de sa voix. « Le fond de l’océan — de notre océan — est plus beau, infiniment plus beau. Tu sais cela. Tout le monde le sait. Loue des branchies artificielles pour nous deux, prends une semaine de vacances et nous pourrons aller vivre dans un de ces hôtels aquatiques. Et aussi… » Elle s’interrompit. « Tu ne m’écoutes pas. Tu devrais, pourtant. C’est un peu mieux que cette obsession de Mars ! Mais tu ne m’écoutes pas ! »
Sa voix devint perçante. « Dieu du ciel, tu es fini, Doug ! Que vas-tu devenir ? »
— « Je vais aller travailler, » dit-il en se levant et en abandonnant son breakfast. « Voilà ce que je vais devenir. »

Elle le fixa. « Tu deviens pire chaque jour. De plus en plus obsédé. Où cela va-t-il te conduire ? »
— « Sur Mars, » dit-il, et il ouvrit la porte de l’armoire pour y prendre une chemise propre.

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La traduction de Bernard Raisin de 1984 pour LE LIVRE DE POCHE & DENOEL FR

SOUVENIRS GARANTIS, PRIX RAISONNABLES

par Philip K. Dick


IL se réveilla et eut envie de Mars. Les vallées, songea-t-il ; quel effet cela lui ferait-il d’en fouler le sol ? Ce devait être merveilleux. Et ce qui l’était plus encore c’était que le rêve se développait au fur et à mesure qu’il reprenait conscience. Le rêve et le désir ardent. Il pouvait presque sentir la présence enveloppante de l’autre monde que seuls les représentants du gouvernement et les personnages officiels avaient pu voir. Un petit fonctionnaire comme lui ? Il y avait peu de chance.

« Tu te lèves, oui ou non ? demanda Kirsten, sa femme, d’une voix ensommeillée où pointait sa virulente et coutumière mauvaise humeur. Quand tu seras debout, appuie sur le bouton café chaud de cette fichue cuisinière.
— Okay », répondit Douglas Quail, et, pieds nus, il se rendit de la chambre à coucher de leur conapt à la cuisine. Là, après s’être exécuté en appuyant sur le bouton café chaud, il s’assit à la table de cuisine et en sortit une petite boîte jaune d’excellent tabac à priser Dean Swift. Il renifla énergiquement et le mélange Beau Nash lui picota le nez et lui embrasa le palais. Il renifla quand même, ça le réveillait et cela permettait à ses rêves, à ses désirs nocturnes, à ses souhaits fortuits de se cristalliser en un semblant de cohérence.
« J’irai, se dit-il. Je verrai Mars avant de mourir. »

C’était impossible, bien sûr, et il le savait pertinemment alors même qu’il rêvait. Pourtant, la lumière du jour, le bruit si banal de sa femme qui à présent se brossait les cheveux devant le miroir de a chambre à coucher… tout conspirait à lui rappeler ce qu’il était. « Un minable petit congés payés », se dit-il amèrement. Kirsten le lui rappelait au moins une fois par jour et il ne lui en voulait pas ; c’était le rôle d’une femme que de remettre les pieds sur terre à son mari. « Les pieds sur terre », pensa-t-il et il se mit à rire. L’expression, en l’occurrence, était parfaitement appropriée.

« Qu’est-ce qui te fait ricaner ? demanda sa femme en pénétrant dans la cuisine, son long peignoir rose baiser balayant le sol derrière elle. Un rêve, je parie ; tu en as toujours la tête farcie.
— Oui », admit-il, et il porta son regard par la fenêtre de la cuisine sur les hovercars, les couloirs de circulation, et toutes ces petites personnes pleines d’entrain qui se pressaient vers leur travail. Bientôt il serait parmi eux, comme toujours.

« Je parie qu’il s’agit d’une femme, lança Kirsten avec mépris.
— Non, répliqua-t-il, d’un dieu. Le dieu de la guerre. Il a des cratères magnifiques dans le fond desquels poussent toutes sortes de végétaux.

— Écoute-moi. » Kirsten s’accroupit à côté de lui et lui parla sérieusement, sa voix perdant momentanément son ton revêche. « Le fond de l’océan – notre océan – est beaucoup plus, infiniment plus beau. Tu le sais bien, tout le monde sait cela. Tu n’as qu’à louer des équipements de branchies artificielles pour nous deux, prendre une semaine de congé et nous pourrons aller vivre là en bas dans une de ces stations subaquatiques ouvertes toute l’année. Et en plus…» Elle s’interrompit. « Tu ne m’écoutes pas. Tu devrais pourtant ! Je te parle de quelque chose qui vaut mille fois mieux que cette idée fixe, cette obsession que tu as pour Mars, et tu n’écoutes même pas ! » Sa voix se fit perçante. « Bonté divine ! tu files un mauvais coton, Doug ! Que va-t-il t’arriver ?
— Je vais aller travailler, répondit-il en se levant, voilà ce qui va m’arriver. »

Elle le dévisagea. « Tu empires ; chaque jour tu es un peu plus détraqué. Où cela va-t-il donc mener ?
— Sur Mars », déclara-t-il, puis il ouvrit la porte du placard afin d’y prendre une chemise pour aller travailler.

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La révision et l’harmonisation de Hélène Collomb de 2000 pour DENOEL & GALLIMARD FR

SOUVENIRS GARANTIS, PRIX RAISONNABLES
de Philip K. Dick

IL se réveilla et eut envie de Mars. Les vallées, songea-t-il ; quel effet cela lui ferait-il d’en fouler le sol ? Ce devait être merveilleux. Et ce qui l’était plus encore c’était que le rêve se développait au fur et à mesure qu’il reprenait conscience. Le rêve et le désir ardent. Il pouvait presque sentir la présence enveloppante de l’autre monde que seuls les représentants du gouvernement et les personnages officiels avaient pu voir. Un petit fonctionnaire comme lui ? Il y avait peu de chance.

« Tu te lèves, oui ou non ? demanda Kirsten, sa femme, d’une voix ensommeillée où pointait sa virulente et coutumière mauvaise humeur. Quand tu seras debout, appuie sur le bouton café chaud de cette fichue cuisinière.
— Okay », répondit Douglas Quail, et, pieds nus, il se rendit de la chambre à coucher de leur conapt à la cuisine. Là, après s’être exécuté en appuyant sur le bouton café chaud, il s’assit à la table de cuisine et en sortit une petite boîte jaune d’excellent tabac à priser Dean Swift. Il renifla énergiquement et le mélange Beau Nash lui picota le nez et lui embrasa le palais. Il renifla quand même, ça le réveillait et cela permettait à ses rêves, à ses désirs nocturnes, à ses souhaits fortuits de se cristalliser en un semblant de cohérence.
« J’irai, se dit-il. Je verrai Mars avant de mourir. »

C’était impossible, bien sûr, et il le savait pertinemment alors même qu’il rêvait. Pourtant, la lumière du jour, le bruit si banal de sa femme qui à présent se brossait les cheveux devant le miroir de a chambre à coucher… tout conspirait à lui rappeler ce qu’il était. « Un minable petit congés payés », se dit-il amèrement. Kirsten le lui rappelait au moins une fois par jour et il ne lui en voulait pas ; c’était le rôle d’une femme que de remettre les pieds sur terre à son mari. « Les pieds sur terre », pensa-t-il et il se mit à rire. L’expression, en l’occurrence, était parfaitement appropriée.

« Qu’est-ce qui te fait ricaner ? demanda sa femme en pénétrant dans la cuisine, son long peignoir rose baiser balayant le sol derrière elle. Un rêve, je parie ; tu en as toujours la tête farcie.
— Oui », admit-il, et il porta son regard par la fenêtre de la cuisine sur les hovercars, les couloirs de circulation, et toutes ces petites personnes pleines d’entrain qui se pressaient vers leur travail. Bientôt il serait parmi eux, comme toujours.
« Je parie qu’il s’agit d’une femme, lança Kirsten avec mépris.
— Non, répliqua-t-il, d’un dieu. Le dieu de la guerre. Il a des cratères magnifiques dans le fond desquels poussent toutes sortes de végétaux.

— Écoute-moi. » Kirsten s’accroupit à côté de lui et lui parla sérieusement, sa voix perdant momentanément son ton revêche. « Le fond de l’océan – notre océan – est beaucoup plus, infiniment plus beau. Tu le sais bien, tout le monde sait cela. Tu n’as qu’à louer des équipements de branchies artificielles pour nous deux, prendre une semaine de congé et nous pourrons aller vivre là en bas dans une de ces stations subaquatiques ouvertes toute l’année. Et en plus…» Elle s’interrompit. « Tu ne m’écoutes pas. Tu devrais pourtant ! Je te parle de quelque chose qui vaut mille fois mieux que cette idée fixe, cette obsession que tu as pour Mars, et tu n’écoutes même pas ! » Sa voix se fit perçante. « Bonté divine ! tu files un mauvais coton, Doug ! Que va-t-il t’arriver ?
— Je vais aller travailler, répondit-il en se levant, voilà ce qui va m’arriver. »

Elle le dévisagea. « Tu empires ; chaque jour tu es un peu plus détraqué. Où cela va-t-il donc mener ?
— Sur Mars », déclara-t-il, puis il ouvrit la porte du placard afin d’y prendre une chemise pour aller travailler.

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Ici la page du forum Philippe-ebly.fr consacrée à cette nouvelle.

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