- Détails
- Écrit par David Sicé
Dr. Strange (1978)
Diffusé aux USA le 6 septembre 1978 sur CBS US ;
sorti en blu-ray américain le 26 avril 2022 (édition limitée à 1500 exemplaires) chez SHOUT FACTORY US.
De Philip DeGuere (également scénariste), d’après les personnages créés par Bob Kane. Avec Peter Hooten, Clyde Kusatsu, Jessica Walter, Eddie Benton, Philip Sterling, John Mills, June Barrett, Sarah Rush.
Pour adultes et adolescents.
(Fantastique) Il y a une barrière qui sépare le Connu de l’Inconnu. Au-delà de ce seuil se trouve un champ de bataille où les forces du Bien et du Mal sont en guerre éternelle. Le destin de l’Humanité est en suspens et en attend l’issue. A chaque époque et à chaque moment, certains d’entre nous sont appelés à rejoindre la bataille.
Dans le coin le plus obscur de l’Espace flotte divers roches ressemblant à de la pâte à modeler rouge. L’un des rocs abrite probablement la grotte où une certaine sorcière nommée Morgane a été convoquée par l’empereur Cylon. Comme celle-ci répond à son appel un genou à terre, le décolleté pigeonnant, son maître lui ordonne de se relever et de la regarder dans ses quatre yeux, qu’il a cependant plus écartés que la moyenne et orangeoyant dans un nuage de fumée. Louchant horriblement pour se faire, Morgane s’exécute néanmoins tandis que son maître pérore : il y a cinq cents années auparavant, Morgane l’a déçu en laissant le plus grand des sorciers la battre à plat de couture. Morgane répond bien entendu qu’elle rêve de se venger depuis tout ce temps, et le maître lui annonce qu’il va la renvoyer dans le monde dont elle a été exilée : qu’elle trouve son ennemi sous l’ancien symbole de la lumière, l’avertissant que le sorcier en question a lu les signes et fait ses calculs, il sera donc préparé à la recevoir à coups de pieds au cul mystique comme il se doit. Cependant son ennemi a vieilli et il doit faire passer ses pouvoirs, vu qu’il est vieux (le maître n’a pas peur de se répéter) : qu’elle détruise le vieillard avant qu’il ait pu transmettre ses pouvoirs et la victoire sera à eux. Elle a trois jours pour y parvenir. Et si elle n’est pas capable de défaire le vieillard, elle n’aura qu’à frapper son héritier.
Morgane demande alors qui est l’héritier. Son maître lui répond qu’il ne s’appelle pas Wikipédia mais Baphomet… c’est une blague, il a Moogle (Mystic Google) et lui répond du tac au tac qu’elle n’aura qu’à chercher l’anneau et l’ancien symbole : celui qui porte cette anneau est l’élu, et qu’elle n’échoue pas dans sa mission sinon la punition sera rapide et terrible. Elle a trois jours (le maître n’a pas peur de se répéter, bis) pour rapporter la victoire et seulement trois (le maître n’a pas peur de se répéter, ter). Mais comme Morgane est l’arrière-arrière… etc. grand tante du Flash, elle n’a aucune inquiétude ni réserve concernant le temps qu’il lui faudra pour vérifier chaque anneau en circulation sur la Terre sans aucune idée de quel ancien symbole pourrait se trouver dessus exactement — et pour en trucider le porteur. Ces trois prochains jours sur la Terre risque d’être très tristes pour tous les couples mariés et les veufs et tous les bling-blings sans oublier les celles de la panoplie Barbie et les amateurs de piercings. Ou alors Morgane a elle aussi Moogle, mais dans ce cas alors pourquoi poser des questions stupides à son Maître es dialogue d’exposition ?
Musique disco, la nuit dans une grande ville (New-York) peu éclairée américaine, probablement le même quartier que The Crow mais avant qu’il périclite complètement, et d’ailleurs voilà-t-y-pas le même bâtiment avec une grande fenêtre éclairée avec un symbole mystique dessus, car c’est important d’être le plus visible possible quand on participe à la Grande guerre éternelle du Bien contre le Mal. Un oriental en complet veston frappe à la porte et appelle son maître en vain, entre quand même et trouve un vieux binoclard chauve assoupi en robe décorée des symboles du zodiaques – il a dû s’asseoir sur son chapeau pointu — il l’aide à se relever, à vider son seau etc. etc. attiser le feu.
Le vieux sorcier prend alors un livre avec des grosses images et le moins de texte possible dans sa bibliothèque Art Déco et l’ouvre sur son bureau à l’attention de son esclave asiatique, à la page d’un portrait au lavis d’une certaine Fée Morgane, et qu’il s’en souvienne, ordonne le vieux. L’esclave asiatique demande ce que signifie la ligne écrite en bas de l’illustration pleine page, car comme je le subodorais, ce dernier — Wong — ne sait réellement pas lire.
Le vieux le nargue en lui suggérant d’apprendre à lire (le latin) un de ces jours. Incidemment, il est écrit Regina Veneticarum (Reine vénétique = d’’une tribu de marins d’Armorique, c’est-à-dire britannique), avec un U majuscule à la place du V, ce qui impliquerait que le rédacteur ne savait pas écrire du Latin à l’époque de rédaction ou croyait que le Latin s’écrivait comme de l’Anglais. Et sur la page de droite, ceux qui lisent le latin peuvent lire : Rituale Evocationum Atque Dimissionum Umbrarum Secundum Antequam Necromantae Artem Exeratunt proprio Manu Mae Le Fay (Rituel d’évocation et de bannissement d’entre les ombres, d’après un pouvoir révélé de sa propre main appartenant à la Nécromancienne Morgane Le Fay).
Et le sorcier de traduire (très librement) pour Wang la légende du portrait : « L’enchanteresse, reine des sorciers, reine des ténèbres » (ce qui fidèlement retraduit en latin nous donne Incantatrix, magorum regina, tenebrarum regina. Et Wang de remarquer que le vieux ne lui avait jamais montré ce livre auparavant. Perfide, le vieux répond que Wang n’avait jamais remarqué ce livre – et de préciser qu’il est vieux (le livre) de cinq cents ans et que Morgan était vénérée par une secte satanique au 15ème siècle.
Et comme le vieux range le livre à sa place, Wang demande si Morgane a vieilli depuis. A question idiote, réponse idiote : le vieux réplique que faire œuvre de malfaisance a quelques avantages. Puis prenant un air contemplatif ses binocles baissés très bas sur son nez, le vieux lâche : les barrières s’émiettent comme du crumble au cassis (car moi aussi je peux traduire librement). Morgane sera la première des Ténébreux à franchir le seuil ; et d’avouer : « Son but est de me détruire.
Wang propose alors de laisser Morgane tenter de le tuer, si elle le peut. Mais le vieux réplique que Wang ne peut pas interférer, pas encore. Et d’ajouter que c’est un art ancien que de retourner la force d’un adversaire contre lui-même : ils ont trois jours pour préparer l’initiation. Et d’ordonner à Wang de trouver Stephen Strange. Le vieux précise qu’il n’a plus eu aucun contact avec Strange depuis des années, la seule chose dont il peut être certain est qu’il est en sécurité. Et quand Wang aura trouvé Strange, qu’il revienne auprès de son maître es dialogues d’exposition.
Wang demande alors quand Morgane franchira le seuil. Le vieux (Lindmer ?) qui a également Woogle, répond du tac au tac : à l’aube. Wang demande alors si le vieux la confrontera seul à seule. Et le vieux de répondre, euh, l’air mystérieux ? que personne n’est jamais tout seul. Wang s’inquiète : Même aux toilettes ? Le vieux hoche la tête.
***
- Détails
- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du blu-ray français de Galactica, la bataille de l'Espace 1978.
Battlestar Galactica (1978)
Autres titres : Saga Of A Star World
Sorti au Canada le 7 juillet 1978.
Sorti en France le 26 octobre 1978.
Diffusé aux USA le 17 septembre 1978 sur ABC US.
Sorti en Angleterre le 12 avril 1979.
Sorti aux USA le 18 mai 1979.
Sorti du blu-ray américain le 14 mai 2013 (multi-régions, version française et sous-titres inclus).
Sorti du blu-ray français le 2 juin 2015.
De Richard A. Colla et Alan J. Levi, sur un scénario de Glen A. Larson. Avec Richard Hatch, Dirk Benedict, Lorne Greene, Herbert Jefferson Jr., Maren Jensen, Tony Swartz, Noah Hathaway, Terry Carter, Lew Ayres, Wilfrid Hyde-White, John Colicos, Laurette Spang, John Fink, Jane Seymour, Rick Springfield.
Pour adultes et adolescents.
Il y a ceux qui croient que la vie ici a commencé là-bas, loin de l’autre côté de l’univers, avec des tribus humaines, qui auraient pu être les ancêtres des égyptiens, ou des toltèques, ou des mayas, qu’ils auraient pu être les architectes des grandes pyramides ou des civilisations perdues de Lémurie ou de l’Atlantide. Certains croient qu’ils pourraient encore être les frères des êtres humains, qui à ce moment-même luttent pour leur survie, loin, très loin au milieu des étoiles.
A bord de l’Atlantia, le conseil des 12 représentants et chefs des 12 colonies humaines, portent un toast à l’Armistice sur le point d’être signée avec les Cylons, à l’aube du septième millénaire. A bord du Galactica, Zac, le petit frère du capitaine Appolo, insiste auprès du Lieutenant Starbuck pour qu’il se fasse porter pâle et cède sa place pour piloter l’un des chasseurs de la patrouille de routine qui sortira au moment de l’arrivée des émissaires cylons. Considérant qu’il ne peut y avoir aucun risque, car ils sont désormais en temps de paix, le capitaine Apollo accepte de prendre son petit frère avec lui.
A bord de l’Atlantia, le président du conseil félicite Baltar pour son ambassade auprès des Cylons. Puis il va trouver le commandant Adama, soucieux, qui lui rappelle ses doutes quant à l’Armistice pourtant réclamée par les Cylons. Pour lui, les Cylons haïssent les humains. Il craint donc ce qui arrivera après. Au même moment, la patrouille menée par Apollo découvre un container à chasseurs cylons – loin de son vaisseau-mère, et parfaitement vide. En examinant le container de plus près, ils constatent que leurs instruments sont brouillés et qu’un autre vaisseau se cache dans une zone nébuleuse toute proche. Apollo décide de plonger à travers la zone nébuleuse pour en avoir le cœur net. Apollo aperçoit alors le vaisseau-mère, une forteresse Cylon, et son armada de chasseurs. Il ordonne un repli, mais ils sont pris en chasse : l’Armistice est une embuscade, et il y a suffisamment de puissance de feu cylon pour détruire la totalité de la flotte humaine.
***
- Détails
- Écrit par Greenheart
Le Mutant, le roman de 1978 d'Alain Page
Sorti chez Albin Michel le 29 mai 1978.
Également adapté pour la télévision en minisérie diffusée à partir du 15 juin 1978 sur TF1.
De Alain Page.
Jean-Claude Masson, biologiste nobelisé est rabattu par six poursuivants aux sourires, vestes et insignes identiques vers une chambre bizarre. A un bureau, il trouve un écran et une cassette vidéo à visionner : une de ses connaissances, Walter, a été prisonnier dans cette même chambre, et dans l'espoir que le prochain occupant ne soit pas l'un de leurs ennemis, il a laissa son journal caché derrière le frigo...
Puisque Dieu n'existe pas, se disait Masson, et que je l'ai prouvé, je ne peux vraiment compter que sur moi. Tous les couloirs se ressemblaient. De temps à autre, une légère déclivité que rien ne venait jamais comprenser. Bizarre étage, bizarre univers laqué et silencieux. Et devoir courir comme un gamin, se disait encore Masson. C'est peut-être la même porte devant laquelle je ne cesse de repasser...
- Détails
- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du blu-ray français de The Fury (1978)
Fury (1978)
Sorti aux USA le 10 mars 1978.
Sorti en Angleterre le 22 septembre 1978.
Sorti en France le 4 janvier 1979.
Sorti en blu-ray américain le 12 mars 2013 (tirage limité épuisé, région A, sans bonus)
Sorti en blu-ray français le 8 novembre 2013 (région B, avec bonus - image granuleuse et son anglais étouffé).
Sorti en blu-ray anglais le 28 octobre 2013 (région B, grande qualité image et son, piste orchestrale isolée, nombreux bonus).
De Brian De Palma, sur un scénario de John Farris d'après son propre roman. Avec Kirk Douglas, Amy Irving, Andrew Stevens, John Cassavetes, Carrie Snodgress, Charles Durning, Fiona Lewis, Carol Eve Rossen.
Moyen-orient, 1977. Un père et son fils profitent d’une plage en Israel pour faire un concours de natation et à leur retour ils se chamaillent, chacun prétextant qu’il a gagné. Un ami de leur père, qui a assisté à la scène les invitent à se restaurer, mais en leur absence passe un coup de téléphone ordonnant l’arrivée rapide d’un groupe de personnes. À la table du restaurant, le père essaie de convaincre son fils de se rendre à l’école de Chicago que recommande son ami, puisque son fils a un talent spécial, qui pourrait aider le reste de l’humanité. Son fils n’est pas d’accord. Puis l’ami du père revient, et demande au fils de s’en aller pour qu’ils parlent ensemble : ils travaillent pour le même service secret, trinquent au fait qu’ils ne vont plus se revoir. Puis son ami lui demande de dire au revoir à son fils, et s’éloigne rapidement. Le père appelle un serveur, mais comme il commande le menu pour deux, la table est mitraillée. Le père n’est que légèrement blessé, le serveur abattu.
Le fils, Robin, veut revenir aider son père – il a remarqué que les terroristes concentrent leur tir sur son père – mais l’ami du père le retient. Pendant ce temps, l’un des terroristes filme le père en train de s’embusquer, puis s’échapper à bord d’un canot à moteur. Un terroriste tire alors sur le canot, dont le moteur explose. L’ami du père met le fils dans une voiture, puis il va féliciter les terroristes et récupérer le film qui a été tourné de la mort du père. Seulement le père n’est pas mort : il s’est embusqué dans les rochers, et voyant l’entente de son « ami » et des terroristes, il récupère la mitraillette d’un des terroristes abattu et mitraille son « ami » et le caméraman, mais son « ami » n’est que blessé au bras.
Plus tard sur une plage américaine, deux jeunes filles en bikini révisent leurs examens. Puis l’une des filles entend que l’autre lui souffle le nom de Raymond Dunwoodie, mais son amie n’a rien dit. C’est en fait le nom d’un détective qui la file et l’observait à ce moment là. Comme les filles repère le détective, dont l’allure est lamentable, celui-ci court à une cabine téléphonique, et dit au père qu’il a lui a trouvé quelqu’un qui pourra retrouver son fils – une jeune fille de 17 ans, qui selon lui est médium. Il demande cependant beaucoup plus d’argent que perdu. Cependant, à deux pas de là, la ligne de la cabine téléphonique est écoutée par les services secrets, qui sont à la recherche du père. Deux agents débarquent à l’hôtel d’où a été passé l’appel et où le père est descendu sous le nom de R .V. Johnson. Le réceptionniste remet immédiatement un passe pour qu’ils n’enfoncent pas la porte. Mais le père avait bloqué la porte, et alors qu’il est surpris en train de faire sa toilette, cela lui donne le temps de s’échapper spectaculairement par la fenêtre, et les agents le perdent. Dans une voiture garée non loin de là, son « ami » écoute le rapport des agents…
***
Donnez votre avis sur ce film en nous rejoignant sur le forum Philippe-Ebly.fr
***