Contact, le film de 1997Feu vert cinéma

Ici la page Amazon.fr du blu-ray américain Contact de 1997 (multi-régions, piste française).

Contact (1997)

Sorti aux USA le 11 juillet 1997.
Sorti en France le 17 septembre 1997.
Sorti en blu-ray américain le 6 octobre 2009 (multi-régions, version française inclue).
Sorti en blu-ray anglais le 12 octobre 2009 (multi-régions, version française inclue).

De Robert Zemeckis. Avec Jodie Foster, Matthew McConaughey, Tom Skerritt, Angela Basset, John Hurt, James Woods, William Fichtner, Rob Lowe, Jake Busey. D'après le roman de Carl Sagan, également scénariste.

Pour adultes et adolescents.

Ellie Arroway est une petite fille s’essaye à la radio. Elle correspond pour la première fois avec la Floride, à un plus d’un millier de miles de là, et rêve alors de correspondre avec la Chine, puis plus tard Jupiter ou Saturne… ou avec sa mère décédée. Mais son père lui explique que la radio pour ce genre de correspondant devrait être la plus grande de toute. Du coup, elle songe à nouveau à correspondre avec des extraterrestres. Et comme elle rêve d’une plus grande antenne, son rêve se réalise des années plus tard, en Amérique du Sud, où elle emménage dans un pavillon installé à côté d’une énorme antenne d’Arecibo pointée vers l’espace. Il est tard, c’est la nuit, alors qu’elle écoute le bruit de fond de l’espace, elle repère avec l’aide de son collègue de travail aveugle, Kent Clark, une anomalie, mais c’est en fait un pulsar déjà répertorié. Il lui demande ce qu’il pense de Drumlin et prend avec humour l’absence de sa réponse : Drumlin estime qu’Ellie est une brillante tête de mule qui se suicide professionnellement. Le lendemain, Clark lui présente le reste de l’équipe, et comme il a dû mal à décrire ce qu’Ellie vient faire là, elle n’hésite pas à répondre qu’elle vient écouter les petits hommes verts. En ville, au drugstore, elle fait la connaissance de Palmer Joss, un beau garçon qui commence à lui poser des tas de questions sur ce qu’elle fait à Arécibo, et elle lui répond le plus évasivement possible. Et comme elle lui demande pourquoi il prend des notes, il lui répond aussi évasivement. Il raconte qu’il fait des recherches sur l’impact de la technologie sur les populations locales et qu’il voudrait interviewer Drumlin. Il lui demande alors de dîner avec elle, mais elle refuse, prétextant qu’elle ne vaut pas la peine d’être citée. Ellie souffle quand même à Joss que Drumlin débarquera le dimanche prochain à Arécibo.

La visite de Drumlin est évidemment un crève-cœur pour Ellie, qui apprend que Drumlin a l’intention d’éliminer toute recherche fondamentale, pour se concentrer sur la démagogie. Joss débarque sur ses entrefaites et vole au secours d’Ellie, qui, stupéfaite, apprend juste après que Joss est un prêtre défroqué. Cédant aux charmes du bel Apollon, elle accepte d’aller admirer les étoiles avec lui (pour de vrai), ce qui amène Ellie a se rappeler de la première fois que son père lui a appris que Vénus n’était pas une étoile, mais une planète. Lorsqu’elle entend dans la propre bouche de Joss la même expression que celle de son père, selon laquelle si les extraterrestres n’existaient pas, le ciel étoilé serait un affreux gaspillage d’espace, Ellie craque et s’en va admirer d’autres étoiles avec lui (métaphoriquement). Joss lui confie sa première expérience mystique, de même, en regardant le ciel étoilé : la réalisation qu’il n’était jamais seul, que Dieu l’accompagnait partout et qu’en conséquence, il ne devait avoir peur de rien. Ellie est alors sceptique, et avoue avoir poussé à bout son professeur de catéchisme avec toutes ses questions sur la logique et la vraisemblance des situations de la bible, au point que l’école religieuse avait appelé son père et lui avait demandé de ne plus leur envoyer la petite fille. Pour Joss, il estime qu’Ellie a dû beaucoup souffrir d’être seule à ce point. Ellie abrège alors la conversation abruptement et Joss s’excuse car il ne voulait pas faire du prosélytisme. Pour Ellie, c’est un nouveau souvenir, terrible qui revient, cette nuit pleine d’étoiles filantes où son père tardait à la rejoindre et où elle l’a retrouvé mort au bas des escaliers, et où elle a cru pouvoir le sauver en lui trouvant ses médicaments alors qu’il était déjà trop tard.

Après les funérailles, le prêtre essaya de la consoler, et de la déculpabiliser, en lui demandant d’accepter la mort de son père comme la volonté de Dieu (merci pour lui !). Mais Ellie refuse de le croire et préfère l'explication la plus simple : elle n'avait pas placé les médicaments assez près pour sauver son père. Tard dans la nuit, Ellie tentera utiliser la cibie pour contacter son père et lui demander de revenir. De retour au moment présent, Ellie apprend de Clark que Drumlin est venu virer leur équipe d’Arecibo. Ellie prend la jeep et malgré ses récriminations, essuie un refus net : Drumlin prétend lui rendre service car il n’y a rien là-haut et pendant tout le temps qu’elle perd à écouter les étoiles, elle ne publie pas et gâche sa carrière. Mais en faisant ses bagages, elle réalise que Clarke avait raison : ils peuvent réunir des fonds eux-mêmes, et poursuivre leurs recherches sans dépendre de Drumlin. Ellie abandonne alors le numéro de Joss dans la chambre qu’elle occupait.

Lorsque Ellie tente de réunir les fonds, on lui oppose que son projet relève plus de la Science-fiction que de la fiction. Ce à quoi elle répond que c’est vrai, c’est ridicule, exactement comme il était ridicule de vouloir faire voler un avion, passer le mur du son. Cela fait 13 mois qu’elle fait ce genre de démarche et c’est sa dernière chance. C’est alors que l’homme se met à parler tout seul et qu’elle réalise qu’une caméra filmait tout. Visiblement déconfit, l’homme apprend alors à Ellie qu’elle a décroché son budget. Cette fois, Ellie et Clarke louent du temps d’observation sur un champ d’antenne gouvernemental. Mais Ellie n’aura pas échappé longtemps à Drumlin, qui a fait pression sur le gouvernement pour que Ellie soit virée sous trois mois. Mais Ellie n’en a cure : elle continuera d’écouter les étoiles quoi qu’il arrive. Palmer Joss est devenu de son côté conseiller religieux à la Maison Blanche et un auteur à succès. C’est Halloween et il passe à la télévision et pose la question de savoir si la technologie apporte vraiment le bonheur, ou davantage de solitude… Et alors que les ondes de son émission de télévision s’envolent vers l’espace, quelque chose commence à envoyer un signal rythmique en direction de la terre... Le signal est immédiatement capté par les antennes que louaient Ellie, et qu’elle écoutait elle-même dans la nuit. Le signal d’intelligence extraterrestre est tellement massif et évident qu’elle se met à jurer, puis appelle son équipe, donnant la direction du signal, qui est rapidement confirmé par la station : ce n’est pas une panne des antennes.

 

Contact (1997) photo

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Men in Black, le film de 1997Feu vert cinémaImage

Ici la page Amazon.fr du blu-ray français de Men in Black (1997)

Ici la page Amazon.fr du coffret blu-ray Men In Black Trilogy (1997)

Men in Black (1997)

Sorti aux USA et au Canada le 2 juillet 1997.
Sorti en Angleterre le 1er août 1997.
Sorti en France le 6 août 1997.
Sorti en blu-ray américain le 17 juin 2008 (multi-régions, version et sous-titres français).
Sorti en blu-ray français le 18 juin 2008.
Sorti en blu-ray américain (master 4K) le 16 juillet 2013 (multi-régions, version et sous-titres français).
Sorti en blu-ray français (master 4K) le 14 octobre 2013.
Sorti en blu-ray 4K américain et allemand (25ème anniversaire) le 19 juillet 2022.

De Barry Sonnenfeld, sur un scénario de Ed Solomon, d'après la bande dessinée de Lowell Cunningham. Avec Tommy Lee Jones, Will Smith, Linda Fiorentino, Vincent D'Onofrio, Rip Torn, Tony Shalhoub, Siobhan Fallon, Mike Nussbaum, Jon Gries.

Pour adultes et adolescents.

Le long de la frontière mexicaine, un officier de police américain arrête un passeur dont le camion était chargé d’immigrants illégaux. Soudain arrivent deux hommes en noir, Dee, très âgé et visiblement fatigué, et Kay, le plus en forme. Kay passe en revue les illégaux en rang, et constate que l’un d’entre eux ne parle pas un seul mot d’espagnol. Puis il relâche les illégaux, devant les quatre policiers furieux, qui doutent sérieusement de l'existence de son service. D’un coup de canif, Kay fait alors tomber le déguisement de Mikey, une espèce de lézard insectoïde à plusieurs bras. Le shérif interrompt leur conversation, et Mikey se retourne contre lui.

Trop vieux pour réagir, Dee n’arrive pas à abattre l’extraterrestre à temps, mais Kaye y parvient au dernier moment. Puis il rassemble les policiers et leur présente un bâton avec une diode rouge, qu’il appelle un neuralyseur, tandis une autre équipe d’hommes en noir passent au lance-flamme la zone. Puis Kay déclare qu’il n’est qu’un produit de l’imagination des policiers, et active le neuralyseur, qui efface leur mémoire, et leur fait croire qu’il y a juste eu une explosion. Puis Kay retrouve Dee et s’assied avec lui : Dee déclare alors que les poursuites ne lui manqueront pas. En sortant ses lunettes de protection et son neuralyseur, X le lui confirme.

A Los Angeles, un jeune inspecteur de police, Jay, poursuit à pied un criminel. Lorsque ce dernier se met à escalader la façade du Metropolitan Museum, Jay ne se démonte pas et continue la poursuite. Tous les deux se retrouvent sur le toit, et le criminel lui déclare qu’ « il arrive parce qu’il a échoué » et que ce sera la fin du monde. Alors Jay voit le criminel cligner verticalement de l’iris et de la pupille, et lui demande ce qu’il est au juste, mais l’autre saute du toit et s’écrase en contrebas.

Ailleurs en rase campagne, un homme insulte sa femme et déclare qu’il lui préfère son pick-up. Alors un météore descend du ciel et détruit le pick-up. L’homme sort avec son fusil, renvoie sa femme à l’intérieur de la maison, puis va jusqu’au cratère. Du fond du cratère, une voix déformée lui demande de jeter son fusil au sol. L’homme répond que l’autre aura son fusil quand il l’arrachera de ses doigts froids et morts. L’autre répond que sa proposition est acceptable et darde un tentacule qui happe l’homme et l’emmène jusqu’au sol. Des cris, des craquements, et l’homme ressort ballonné et flasque du cratère. Il exige alors de sa femme le plus de sucre possible dans de l’eau. Puis quand elle lui fait remarquer que sa chair pendouille, il se tourne vers le miroir et l’admet. Alors il empoigne le sommet de son crâne et tire sa peau très au-dessus de la normale, et se retourne pour demander à sa femme si ça va mieux. Sa femme s’évanouit. Puis il va retirer une toute petite soucoupe volante métallique du cratère.

Au commissariat, Jay est interrogé sur le fugitif. L’un de ses collègues l’accuse d’avoir jeté le suspect du toit. Comme on le laisse seul, une femme entre dans la salle d’interrogatoire et lui dit qu’elle le croit. Elle se présente comme Laura Weaver, du service de médecine légal. Elle lui donne rendez vous à la morgue pour lui montrer ce qui l'a convaincue. Elle ressort et dans le couloir elle croise un homme, qui lui demande si elle est bien Laura Weaver – un flash, et la femme se fige, tandis que l’homme – Kay – entre dans la salle d’interrogatoire. Il commence par débrancher la caméra, puis explique que les globes oculaires du fugitif était en fait des ouïes et que le fugitif était à bout de souffle. Après avoir demandé ce qu’avait dit le fugitif, Kay demande à ce que Jay le suive pour identifier l’arme du fugitif…

Men in Black, le film de 1997

Men in Black, le film de 1997

Men in Black, le film de 1997

Men in Black, le film de 1997

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Star Trek Magazine le numéro 7 de juillet 1987Feu orange livre / BD

Star Trek Magazine #7 (1997)

Sorti le 1er juillet 1997 (trimestriel juillet / août / septembre).

De Christophe Petit.

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De bien belles photos... et du publi-reportage à donf. Lire Star Trek Mag c'est un peu regarder le télé-achat de TF1 entrelardé de bandes-annonces pour Meurtres chez la Gendarmette qui couche avec Monsieur le Juge et Madame la Procureur tout en ayant le ministre de la justice comme ex. En cela, Christophe Petit tente, comme il l'a déjà fait en lançant Star Wars Magazine, de reproduire le succès des versions américaines du même magazine, elles-mêmes tentant de piétiner les plates-bandes de magazines généralistes - certains passionnés, d'autres purement commerciaux, en gros jeune et jolie pour ceux qui regardent de la SF et du Fantastique à la télévision.

Il est piquant de lire en janvier 1924 dans Colliers l'expression "cervelles de gens qui vont au cinéma" , présentées comme vides, incapables de se concentrer et amnésiques chroniques - une expression apparemment employée par ceux qui avaient vécus la première guerre mondiale et les précédentes : en 1924, ils ne connaissaient pas encore les cervelles des gens qui regardent la télé ou les sites de streaming, ne parlons même pas des joueurs vidéos, sans quoi leurs discours auraient été autrement plus violents. Mais saluons en revanche la constance et les progrès du lavage de cerveau de l'industrie médiatique américaine - une industrie que Gene Roddenberry avait tenté de détourner au service d'une utopie futuriste et dont le sort au 21ème siècle l'aurait révulsé, si l'on en croit les anecdotes du Making Of Star Trek (classique).

Pour pouvoir faire mieux - et je suppose que c'était impossible, parce que Christophe Petit a fait mieux sauf erreur de ma part avec Génération Séries, il aurait fallu ouvrir davantage sur le vrai monde et les fictions hors franchises. Il aurait fallu des interviews débats enrichissants entre gens de différents milieux comme l'astronaute italienne ou le prince héritier du Maroc apparut au téléporteur de TNG etc. Un autre problème est que tous les épisodes des séries Star Trek ne supportent pas la comparaison avec la réalité ou des récits d'autres auteurs. Mais rapprocher ces mondes est exactement ce qui a permis de créer parmi les meilleurs épisodes.

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La page du Trekker débutant

Présentation des séries Star Trek : Classique 1966, Nouvelle Génération 1987, Deep Space Nine 1993, Voyager 1995.
Présentation des films Star Trek : Star Trek I, II: la colère de Khan, III à la recherche de Spock, IV: Retour sur Terre, V: L'ultime frontière, VI: terre inconnue, Star Trek Generations, Star Trek: Premier contact.

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jabbl'ld = édito.

(Les ingénieurs dans les séries Star Trek) sont les faiseurs de miracles... Scotty (ST Classique), Geordi LaForge (Nouvelle Génération), O'Brien (Deep Space Nine), B'Elanna Torres (Voyager).
Plus retard de parution suite à des négociations visant à obtenir les droits de vous vendre de superbes collectibles.

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Qumwl' : ce trimestre dans le monde de Star Trek

Star Trek Deep Space Nine : C'est la guerre!

star Trek Voyager trouve enfin son rythme de croisière
...à la troisième saison, Voyager rencontre les borgs, qu'ils n'auraient jamais dû rencontrer selon ce que proclamait les créateurs à la première saison, pas le bon quadrant galactique.

Deux projets en cours : Star Trek: The Experience (pas encore ouvert à Las Vegas cause problèmes techniques), et Star Trek Imax, un court de 40 minutes en préparation qui mettrait en scène les héros de Deep Space 9.

Plus des nouvelles en bref.

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Un capitaine à Paris : interview de Patrick Stewart (le capitaine Picard dans La Nouvelle génération) de passage pour la promotion du film Star Trek Premier contact.
L'interview est assez superficiel : on papote sur les costumes, on ne s'étend pas sur la carrière de Stewart avant Star Trek, des questions vraiment pas originales et très peu sur les projets au théâtre (reprise du Christmas Carol) et comédie (Jeffrey). Cependant les réponses de Patrick Stewart sont comme à son habitude très professionnelle, avec une pointe d'humour et avec suffisamment d'anecdotes et de sympathie pour conforter le lecteur - mais si vous avez fréquenté les conventions ou le club de fans de Stewart, rien de neuf sous le soleil.

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Les dessous de la fédération, traduction d'un article de Lou Anders consistant à ajouter du texte aux croquis et peintures de pré-production de Rick Sternbach, illustrateur et conseiller technique sur Star trek (Nouvelle génération, Deep Space et Voyageur, il me semble - et non Classique). Cela ressemble à un interview, mais c'est en réalité une sélection d'extraits de Star Trek : The Next Generation Blueprints de chez Simon et Schuster, et possiblement d'autres sources.

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Guide des épisodes :

la saison 2 de 1988 de Star Trek La nouvelle génération - 22 épisodes : la grève des scénaristes oblige à recycler des projets d'épisode de la série Star Trek morte-née qui aurait dû suivre Star Trek Classique dans les années 1980 et qui, avec le succès de Star Wars, fut recyclée en catastrophe en film de cinéma. Plus ils ont viré Beverly Crusher la gentille doctoresse pour la remplacer par une vieille peau (désolé Diana Mulgrau) qui a fait ce qu'elle a pu, mais avait détesté l'expérience alors. Malgré tout, le niveau monte, excepté le crash de l'épisode Shade Of Gray : un montage d'extraits des épisodes précédents pour livrer le 22ème épisode sans en avoir le budget.

la saison 3 de 1989 de Star Trek La nouvelle Génération : la série décolle enfin à tous les points de vue, Beverly est de retour, et les Borg arrivent. Première saison à se conclure sur un épisode en deux parties cumulant souffle épique, merveilleux extraterrestre épouvantable, immersion dans un univers de space opera et performance d'acteur de Patrick Stewart entraînant toute la troupe dans son dévouement pour raconter une bonne histoire de Science-fiction, la seconde partie n'étant diffusée qu'un an après, ou dans le coffret de la saison suivante, ce qui est achement rat quand on y réfléchit.

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James Doohan, traduction d'un interview de James Doohan. On notera que l'acteur n'a retenu de sa carrière que les jolies extraterrestres...

 Encore un interview qui ne s'étend pas - et c'est le moins que l'on puisse dire - sur la carrière de Doohan en dehors de Star Trek, pas loin de confondre son personnage et l'acteur.


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Date Stellaire : 46125.3

Présentation de l'épisode Star Trek: Next Generation: Relics (1992) par Bruno Billion, qui pour le coup oublie de prévenir qu'il va tout divulgâcher, mais d'un autre côté, la rédaction suppose que le lecteur a déjà tout vu des séries Star trek, alors qu'au début de l'interview de Patrick Stewart, celui-ci s'étonne que la France n'en soit qu'à la première ou la seconde saison.

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Interview de Colm Meaney traduit de celui réalisé par Ian Spelling. Il manque la date et le contexte de l'interview, mais encore une fois, sans doute rien de neuf que ce qui aura déjà été dit en convention ou dans la presse anglo-saxonne. Il y a une brève "déviation" sur la vie professionnelle de Colm Meaney. Je reste cependant persuadé que hormis le grand débutant, les "fans" savent déjà tout ça et il aurait été plus salutaire d'ouvrir grand les sas. Mais peut-être que NBC / Paramount n'aurait pas été content qu'un magazine visant à enfermer ses lecteurs dans l'obsession pour l'univers de Star Trek se met à ouvrir les sas et débarquer vers tant d'autres destinations et passions, autant qui n'iront pas dans la poche des actionnaires gros pleins de soupe.

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Elementaire mon cher Data
La rédaction répond aux questions du courrier des lecteurs.

Cela vole haut : la première question porte sur la mini-jupe de Deanna Troi lors du premier épisode de STNG. La réponse de la rédaction ne mentionne pas la véritable explication donnée par l'actrice : trop ronde parce que Gene Roddenberry la voulait voluptueuse après l'avoir d'abord auditionnée dans un rôle façon Vasquez dans Alien 2 - qui serait ensuite celui de Tasha Yar (l'actrice Denise Crosby démissionnera fatiguée de ne faire quasiment que de la figuration), elle ne rentrait pas dans l'uniforme.

Q est-il de la même race de Trelane ? (ou n'importe quel autre harceleur surpuissant que les équipages de Star Trek croisent à chaque fois que les scénaristes sont à court d'idées). Réponse de la rédaction : ne sait pas. Peut-être consulter les scénaristes des épisodes en question ? ou retrouver leur réponse si c'est vraiment une question qui revient sans arrêt.

Un collectionneur n'est pas arrivé à trouver trois figurines STNG chez Playmates. Il s'agit de tirages limités donc vite épuisés.

Denise Crosby reviendra-t-elle jouer un personnage dans la Nouvelle Génération ? Question bateau, et divulgâcheuse. La bonne réponse aurait été "continuez à regarder et vous verrez bien". Le problème est que toutes les revues spécialisées dans les séries télévisées ont déjà fait leur une sur le retour de l'actrice dans STNG.

Le salut vulcain est-il inventé ? Réponse fausse pour commencer "oui". Réponse authentique : non, c'est un signe de bénédiction de rabbin. Maintenant une plus difficile : le salut Wakanda a-t-il été inventé par Marvel ou bien s'agit-il d'une appropriation culturelle de plus de chez Disney, qui a littéralement tout piquer aux autres et tente de faire tomber le domaine public entier dans sa poche.

Quand Star Trek Next G et DS9 vont célébrer leur centième épisode et Deep Space 9 continuera-t-elle après 1997. Réponse : attendez, je consulte IMDB. La rédaction connait cependant les réponses à l'époque.

Qu'est-ce qui différencie l'histoire de Star Trek de la nôtre ? La vraie réponse, absolument rien : aujourd'hui la Fédération existe et travaille en bonne entente avec Vulcain, les Romuliens ont bien infiltrés l'état profond américain et les Klingons règnent sur les réseaux sociaux - ceux qui bavassent à propos de l'honneur et dans les faits n'en ont strictement aucun. Réponse de la rédaction : en 1992 Khan Noonien Singh prend le contrôle d'un quart de la terre (il en reste donc la moitié au 1% des gens les plus riches du monde, donc peut-être nous ne sommes même pas au courant). Les guerres eugéniques éclatent en 1993 - cependant la terre est perpétuellement en guerre eugénique depuis que l'écriture a été inventée il y a sept mille ans. Selon la rédaction, qui n'a vraisemblablement jamais lu la presse scientifique bien réelle et les romans de SF de l'époque des années 1960 et n'a jamais entendu parlé de sélection des meilleurs "races" et "semences" pourtant jamais démantie depuis la préhistoire, cette histoire parallèle suppose une "évolution radicalement différente de la nôtre dans les années 1960."

Est-ce que des bandes dessinées Star Treke existent en France ? Oui, mais c'est du passé : 1970 éditions du rempart, 1980 éditions Artima, Marvel France annonce Star Trek X-Men sans date de sortie. Et Archie ?

Et justement la page suivante devinez ce que nous trouvons ?

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Les Enchères de Triskélion : la bande dessinée Star Trek particulièrement présente aux Etats-Unis, article de deux pages de Bruno Billion.

La première aventure de Star Trek en bande dessinée remonte à juillet 1967...

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DaH yIDII par Bruno Billion et Roland Passien, les nouveautés romans Star Trek en français et anglais - enfin surtout en français.

Zone de frappe (STNG)
Les cendres d'Eden (STO)

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Communications

Courrier des lecteurs, petites annonces - une seule page.

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Dans le numéro 8 d'octobre / novembre / décembre 1997.
Les femmes dans Star Trek. Un date stellaire consacré à STO : trois femmes dans un vaisseau, les rubriques habituels et des surprises.

Où trouver Star Trek magazine ?

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Cassettes vidéo français SECAM 150F la cassette, trois épisodes par cassette.
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Deep Space 9, une sélection de deux épisodes double dont le pilote : l'émissaire où Sisko essaie d'utiliser Picard comme un marche-pied pour prouver qu'il fera un bon capitaine, et passe pour un psychopathe : les fans de STNG détesteront.
Voyager : le pourvoyeur, ou comment décevoir tous les fans tout en tenant la promesse de les emmener découvrir d'authentiques nouveaux mondes de l'univers de Star Trek. Strange New Worlds fera bien pire en promettant les nouveaux mondes sans jamais les donner au spectateur et en massacrant les anciens.

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Men In Black (1997)
Traduction du titre original: Les hommes en noir.

Ici l'article de ce blog sur le film Men in Black (1997)

Sorti aux USA en juin 1997 chez BANTAM US.
Sorti en France en juin 1997 chez POCKET FR (traduction de Thomas Bauduret).

De Steve Perry, d'après l'histoire et le scénario de Ed Solomon.

Kay et Dee sont des hommes en noir: des agents d'une agence si secrète, que personne au gouvernement n'est au courant de leur existence. Équipés de technologies surréalistes, tel l'Effaceur de mémoire, ils traquent les immigrants clandestins extraterrestres qui viennent se cacher sans permission sur la Terre. Mais Dee se fait vieux, et l'arrestation du dénommé Mickey manque de mal tourner, alors que l'extraterrestre s'était jusqu'à présent montré tout à fait inoffensif à toutes ses tentatives précédentes de passages en fraude : Dee est bon pour la retraite - une retraite sans aucun souvenir de carrière sur quoi s'épancher. Et Kay peut se mettre à la recherche d'un nouveau partenaire... Justement, James Edwards, simple policier de New-York vient de démontrer des aptitudes peu ordinaires à la poursuite d'un voleur qui ne l'était pas moins. Pendant ce temps, un OVNI écrabouille le camion d'un certain Edgard Jax, fermier de son état.

***

Surtout ne lisez pas le livre avant d'avoir vu le film: l'essentiel de l'intérêt du film repose sur la surprise et un humour qui, à mon humble avis, a peu de chance de fonctionner aussi bien à la rediffusion. Le thème de départ annonçait un risque certain de dérapage idéologique. On en est vraiment pas très loin, notamment compte tenu du parfait détachement affiché par les héros vis à vis de la vie - extraterrestre ou humaine. Ajoutez-y un mépris affiché pour la Science (humaine), l'intégrité mentale humaine, la foule ("aussi bête que la plus bête de ses composantes" - donc si j'ai bien suivi le raisonnement, la Démocratie c'est nul et la Dictature c'est génial). Et bien entendu, la fin justifie les moyens, donc du moment qu'on baratine une justification quelconque, on a tous les droits ? La totale donc.

A part la bordée de messages idéologiques ignobles et amoraux réitérés, les personnages n'ont aucune épaisseur, les extraterrestres sont débiles et lâches dans l'ensemble. Le coup du cafard vengeur est un retournement intéressant, mais une fois de plus, suspect. Comme dans le cas de Independence Day, à prendre au premier degré - sinon vous risquez de rire jaune.

***

(traduction au plus proche)

J'aurais voulu aimer l'espèce humaine;
J'aurais voulu aimer ses grimaces vaines;
J'aurais voulu aimer sa façon de marcher;
J'aurais voulu aimer sa façon de parler;
Et quand je lui aurais été présenté
J'aurais voulu penser, mais qu'est-ce qu'on s'amuse!


—Sir Walter Raleigh

1

Il était plus de minuit, et la route nationale était aussi calme que l'intérieur d'un cercueil enterré depuis une centaine d'années. Le ciel d'été du sud du Texas était rempli d'étoiles, en fait, de minuscules points lumineux piquetant le rideau noir d'une nuit sans lune.

Le ciel du sud du Texas était aussi rempli de quelques deux millions d'insectes - mites, moustiques, lucioles, hannetons, charançons volants, cafards errants, moucherons, et Dieu sait quoi d'autre. Les cadavres d'une cargaison entière de ces suceurs formaient une purée visqueuse jaune et verte sur le pare-brise de la Ford LTD 1986, alors stationnée à côté d'un tas de truc, lequel, avec beaucoup de chance, finirait en buisson roulant un jour...

***

(texte original)

I wish I loved the human race;
I wish I loved its silly face;
I wish I liked the way it walks;
I wish I liked the way it talked;And when I'm introduced to one
I wish I thought, What a jolly fun!

—Sir Walter Raleigh.

1  

It  was  past  midnight,  and  the  state  road  was  as  quiet  as  the  inside  of  a  coffin  buried  a  hundred  years.  The  south Texas  summer  skies  were  filled  with  stars,  though,  pinpoints  of  light  against  the  black  curtain  of a moonless night.

The  south  Texas  skies  were  also  filled  with  a  couple  million  insects—moths,  mosquitoes,  lightning bugs, June bugs, flying weevils, stray roaches, no-see-ums, and God knew what else. The bodies of a whole truckload  of  the  suckers formed a gooey green and yellow paste on  the windshield  of  the  black  '86 Ford LTD  where  it  sat  parked  next  to  a  clump  of  something  that  might—if  it  was  lucky—grow  up  to  be  a tumbleweed someday. 

The car was on  a  tiny hillock a couple hundred yards off the road, but the ground was hard and dry, only a little sand sprinkled over it. Easy enough for even a stock Ford to navigate on it.

Not that the LTD was exactly stock . . .

A mosquito buzzed from the hot night in through the Ford's open passenger window.

Riding shotgun, Dee swatted at the mosquito, "Damned bugs."

Kay, the car's other occupant, sat behind the wheel, staring into the darkness. He said, "I hear that, partner."

Both men wore white shirts, black ties, and black suits. Their black shoes were so shiny they could have been patent leather.

Dee shook his head. He was the older of the two men, close to retirement age, and had a good fifteen years  on Kay.  "This  is  no  way  for  a  grown  man  to  make  a  livin',"  Dee  said.  He  swatted  at  the  mosquito again,  smashed  it  against  the  side  of  his  neck.  Looked  at  the  bloody  spot  on  his  palm  with  disgust,  then wiped it on the windowsill.

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(traduction de Thomas Bauduret de 1997)

CHAPITRE 1

Il était minuit passé, et la route était aussi paisible qu'un cercueil enterré depuis un siècle. On était en plein été, au sud du Texas, et le ciel était piqueté d'étoiles brillant sur fond de nuit sans lune.

Des millions d'insectes bourdonnaient tranquillement au-dessus du désert - des mites, des moustiques, des cafards, des charançons et Dieu sait quoi d'autre. Leurs cadavres accumulés formaient une bouillie jaune et verte sur le pare-brise de la Ford LDT garée près d'une masse végétale qui, avec un peu de chance, finirait par croître pour devenir un buisson...

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