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- Écrit par David Sicé
Der Tiger von Eschnapur (1959)
Traduction du titre original : Le tigre d'Eschnapur.
Sorti en Allemagne le 22 janvier 1959.
Sorti en France le 22 juillet 1959.
Sorti aux USA en octobre 1960.
Sorti en blu-ray allemand le 19 octobre 2012 (pas de version française, image superbe)
De Fritz Lang (également scénariste), sur un scénario de Werner Jörg Lüddecke, d'après le roman Le Tombeau hindou de 1921 de Thea von Harbou ; avec Debra Paget, Paul Hubschmid, Walther Reyer, Claus Holm, Luciana Paluzzi, Valéry Inkijinoff, Sabine Bethmann, René Deltgen, Jochen Brockmann, Richard Lauffen, Jochen Blume, Helmut Hildebrand.
Pour adultes et adolescents.
Le soleil se couche sur une petite ville de l’inde. Un occidental fume une cigarette, assis sur un rebord de pierre près de la porte d’entrée de la place fortifiée. Une cloche sonne violemment, et tous les villageois rentrent chez eux précipitamment, tandis que les soldats ferment les portes. L’occidental se renseigne : on a signalé un tigre. Les portes refermées, l’attention de l’occidental est attirée par une jeune servante, que des soldats harcèlent alors qu’elle était venue prendre de l’eau au puits. L’occidental prend deux soldats par le cou, et entrechoque leurs têtes. Les autres soldats s’écartent.
Rentré chez lui, l’occidental surprend un singe en train de lui voler son dentifrice. Le singe s’est réfugié en haut de roseaux dans la petite cour, et en secouant les roseaux, l’occidental récupère son dentifrice. C’est alors qu’il aperçoit par un trou dans le mur mitoyen, comme une apparition, une jeune indienne, couvertes de bijoux, et d’une très grande beauté. Après un silence étrange, l’occidental se présente comme Harald Berger (Henri Mercier), se rendant à Eschnapur, à la demande du Maharajah, pour construire des hôpitaux et des écoles : il est architecte.
La jeune indienne abaisse alors son voile, et explique qu’elle voulait remercier Harald, pour avoir défendu sa servante, Bharani, contre les soldats qui voulaient la déshonorer. Elle explique que Bharani voulait seulement puiser de l’eau pour les lauriers-roses de leur jardin, et elle bénit Harald : si jamais il a lui-même soif, elle demande à la Déesse reconnaissante de le guider vers une source. Comme elle lui souhaite ensuite une bonne nuit et s’incline mains jointes pour le saluer, Harald veut la retenir, mais il est surpris par le rugissement d’un tigre tout proche. Comme il se retourne dans la direction du cri, la jeune indienne s’en va discrètement.
Le tigre est en effet entré dans la partie du village non fortifiée. Les animaux s’agitent, et un chien sort d’une maison dans la rue déserte, pour fuir. Alors un jeune garçon sort à son tour en courant à la suite du chien, l’appelant, le suppliant de revenir. Juste après le garçon, le Tigre suit, et bondit. Le garçon pousse alors un grand cri. Harald est choqué et se retourne, mais l’indienne n’est plus là. Il va alors frapper à la porte de sa voisine, et lui propose de l’escorter si elle va aussi à Eschnapur. Personne ne lui répond, mais Bharani souffle à sa maîtresse qu’elle n’a jamais vu d’homme aussi courageux, et sa maîtresse est visiblement flattée.
Le lendemain, Harald suit effectivement le carrosse de la jeune indienne et de sa servante. Ils arrivent à un campement où des gardes déjeunent et s’étonnent que le Maharajah ait envoyé six gardes à la rencontre d’une simple danseuse, et racontent qu’un démon s’est réincarné dans le Tigre qui a tué tant de gens récemment. A l’arrivée du petit convoi, un garde explique à Harald que c’est à ce point qu’il faut faire boire les chevaux, car c’est le dernier point d’eau avant Eschnapur. Cependant, la danseuse envoie sa servante dire aux gardes de se hâter. Restée dans le carrosse, la danseuse se retourne, et voit par la fenêtre le tigre arriver. Elle hurle. Alors le tigre saute sur le toit du carrosse, le faisant basculer, et il n’y a que Harald pour s’emparer d’un tison enflammé et s’élancer au devant du tigre pour tenter de faire fuir l’animal…
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- Écrit par David Sicé
Voici la liste des articles de ce blog consacrés aux films de Science-fiction, Fantasy, Fantastique et Aventure annoncé pour l'année 1958. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure de la rédaction des articles.
Ici le calendrier cinéma pour 1959.
Ici le calendrier cinéma pour 1957.
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Annoncés pour décembre 1958
Aux USA
Danger planétaire (12 septembre, The Blob)
Le septième voyage de Sinbad (23 décembre 1958, The 7th Voyage of Sinbad)
The Trollenberg Terror (31 décembre 1958, The Crawling Eye, The Flying Eye)
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Annoncés pour octobre 1958
En Angleterre
The Trollenberg Terror (7 octobre 1958, The Crawling Eye, The Flying Eye)
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Annoncés pour septembre 1958
En France
Le septième voyage de Sinbad (12 septembre 1958, The 7th Voyage of Sinbad)
Aux USA
La mouche noir (14 septembre, The Fly)
Wind-Jammer (25 septembre, Windjammer The Voyage Of The Christian Radich)
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Annoncés pour juillet 1958
Aux USA
La mouche noir (16 juillet, The Fly)
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- Écrit par David Sicé
Bell, Book and Candle (1958)
Titre français : L'adorable voisine.
Sorti en Angleterre le 4 décembre 1958.
Sorti aux USA le 25 décembre 1958.
Sorti en France le 10 mars 1959.
Sorti en blu-ray américain TWILIGHT TIME US limité à 3000 exemplaires, épuisé.
Sorti en blu-ray espagnol RESEN ES le 5 mars 2014.
Sorti en blu-ray américain SONY US le 28 janvier 2020.
Sorti en blu-ray anglais MEDIUMRARE UK le 13 novembre 2023.
De Richard Quine, sur un scénario de Daniel Taradash, d'après la pièce de théâtre de 1950 de John Van Druten avec James Stewart, Kim Novak, Jack Lemmon, Ernie Kovacs, Hermione Gingold, Elsa Lanchester, Janice Rule, Philippe Clay.
Pour adultes et adolescents.
(Comédie romantique fantastique) New-York, la neige tombe drue tandis que les passants se pressent pour leurs préparatifs de Noël, passant sans la remarquer devant la vitrine d’une certaine Gillian Holroyd, antiquaire spécialisée dans l’art primitif de l’Afrique Océanique — la vitrine et la boutique sont remplis de fétiches de toutes tailles et formes. Une tapisserie aux frises d’antilopes blanches sur bandes rouges et noires est pendue au mur et il y a même une tête coupée en terre cuite peinte avec de courtes dreadlocks. D’autres fétiches ont encore leur barbe ou leur pagne de paille… et il y a aussi des instruments de musique, comme un tambour.
Et posé sur une étagère, tel un objet d’art comme un autre, un chat siamois aux yeux bleus clairs, qui ne tarde pas à sauter d’un seul bon depuis son poste d’observation, jusque sur l’épaule d’une jolie femme aux cheveux platines à blouse rouge, pantalon noir, qui se met à marcher le long de ses présentoirs. La femme soupire : « oh, Pye, Pye, Pyewacket, qu’est-ce qui ne va pas avec moi ? pourquoi je me sens comme ça ? C’est tellement routinier ! La même affaire jour après jour, les mêmes gens... »
Elle éteint l’éclairage d’un présentoir en abaissant un interrupteur sur le côté du présentoir. « Oh, je sais que je m’apitoie sur moi-même, mais c’est vrai. » Elle secoue la tête, puis propose : « Pourquoi tu ne m’offirais pas quelque chose pour Noël, Pye ? » Le chat siamois miaule comme pour répondre « oui » tandis qu’ils arrivent à la vitrine donnant sur la rue enneigée. Elle sourit : « Mm… qu’est-ce qui me ferait plaisir ? »
La jeune femme dépose un baiser derrière l’oreille de son chat, qui relève et miaule à nouveau, comme pour encourager d’un « oui ? » ; elle précise : « J’aimerais faire quelque chose de différent : j’aimerais rencontrer quelqu’un de différent… » et elle éteint l’éclairage d’un autre présentoir. Puis comme elle revient sur ses pas et regarde à travers la vitre, elle dit, en pointant le menton en direction de la rue : « Regarde, il y a cet homme, de l’étage d’au-dessus.
L’homme en question en manteau beige et feutre noir vient de descendre d’un taxi jaune à toit rouge, juste devant la vitrine de la jeune femme. Il aperçoit les fétiches cornus dans la vitrine et semble désapprouver, puis, comme il doit prendre la porte juste à côté, salue le grand fétiche de métal au nez d’aigle doigt à la bordure de son feutre, l’air de dire : « tu ne m’impressionnes pas ! »
Comme l’homme passe la porte de l’immeuble, il passe devant la double porte vitrée intérieure de la boutique, qui donne sur l’entrée de l’immeuble – sous les yeux de la jeune femme et de son chat. La jeune femme se retourne vers son chat et lui fait remarquer : « Lui est différent… » Elle pivote et demande encore à son chat : « Pourquoi est-ce que je ne rencontre jamais des gens comme ça ? hein ? » Puis elle ajoute : « Pourquoi tu ne me l’offrirais pas, lui, pour Noël, Pye ? » Et le chat approuve d’un miaulement bref. Mais elle répète, mais sa question ressemble désormais à un ordre : « Pourquoi tu ne me l’offres pas, lui ? »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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- Écrit par David Sicé
The 7th Voyage Of Sinbad (1958)
Sorti en France le 12 septembre 1958.
Sorti aux USA le 23 décembre 1958.
Sorti en Angleterre le 18 janvier 1959.
Sorti en blu-ray américain le 7 octobre 2008 (multi-régions, image presque correcte, souvent poudroyante et un peu virée, détails fins limités,anglais Dolby TrueHD 5.1, français Dolby True HD 5.1 médiocre inclus).
Sorti en blu-ray français le 5 octobre 2008 (région B)
De Nathan Juran ; sur un scénario de Ken Kolb (Kenneth Kolb) ; d'après les contes des Mille et une nuits ; avec Kerwin Mathews, Kathryn Grant, Richard Eyer, Torin Thatcher, Alec Mango, Danny Green, Harold Kasket, Alfred Brown, Nana DeHerrera, Virgilio Teixeira. Effets spéciaux visuels (monstres) de Ray Harryhausen.
Pour adultes et adolescents.
Un voilier oriental vogue dans le brouillard, Sinbad, son capitaine à la barre, inquiet, appelle Harufa, un membre de son équipage, afin qu’il sonde la profondeur des eaux. Harufa, comme le reste de l’équipage, est très surpris : comment leur capitaine pourrait craindre de s’échouer si loin des côtes ? Pour l’un des marins, c’est la faim qui doit le rendre fou : son ventre est aussi vide que les leurs. Et selon un autre, s’ils approchaient d’une terre, elle serait si étrange qu’aucun être humain ne voudrait y poser le pied. Mais pour son camarade, le capitaine Sinbad, lui, oserait tout. C’est alors qu’à la surprise générale, Harufa trouve rapidement le fond. Comme Sinbad alerte la vigie, son équipage s’interroge : s’agit-il d’un récif sous-marin ? d’un serpent de mer ? ou pire ? La profondeur des eaux diminue rapidement, et Sinbad annonce qu’il a vu la terre, alors même que les marins ne voient encore rien du tout. Puis le brouillard se déchire, révélant une haute falaise, et la vigie confirme la terre en vue. Sinbad ordonne à tout l’équipage de se mobiliser, ordonne de jeter l’ancre : ils monteront une expédition aux premières lueurs de l’aube : qu’Allah leur accorde de trouver de la nourriture et de l’eau potable. Et son second d’ajouter sa propre prière : qu’Allah leur accorde de n’y trouver rien d’autre !
Sinbad descend alors frapper à la porte de la cabine de sa passagère, la princesse Parisa, prétendant apporter de bonnes nouvelles. Il est accueilli sans ménagement par Sadi, sa vieille servante et chaperon, qui veut chasser Sinbad, mais Parisa parait, un perroquet à la main, et ordonne à sa servante de se montrer plus polie envers leur capitaine : il n’est pas responsable des vents mystérieux qui les ont écartés de leur route… ou bien l’est-il ? Sadi reproche cependant à Sinbad d’avoir emmené Parisa loin du confort et de la sécurité du palais de son père. Mais la princesse Parisa répond qu’elle est montée à bord de son plein gré – puis elle demande quelles sont les bonnes nouvelles et Sinbad annonce qu’ils ont jeté l’ancre près d’une île et qu’ils iront s’approvisionner le lendemain pour poursuivre leur voyage. Sadi rétorque que la nourriture n’arrivera pas trop tôt : Harufa, qu’elle traite de pirate, couvait déjà des yeux leur perroquet. Sinbad promet alors que d’ici une semaine, les deux femmes festoieront à Bagdad, à l’occasion de leur mariage, et la princesse fait remarquer que Sinbad aurait pu inventer l’existence de cette île juste pour obtenir d’elle un baiser… Sinbad confirme qu’il aurait pu inventer un continent pour obtenir ce privilège.
Le lendemain matin, la barque longe les falaises, mais une fois débarqué, c’est l’abondance, et la barque se retrouve chargée de fruits. Cependant, escorté de deux marins, Sinbad explore plus profondément les terres à la recherche de l’eau potable. C’est alors qu’ils découvrent l’empreinte de sabots géants. En suivant les énormes enjambées de la bête, ils arrivent en contrebas d’un visage géant géométrique sculpté dans une falaise, surmontant l’entrée d’une caverne… Pour Sinbad, c’est la preuve de l’existence d’une ancienne civilisation – mais pour ses marins, c’est la marque d’un Démon.
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