Les mains d'Orlac, le film de 1935Feu orange cinéma

Mad Love (1935)

Sorti aux USA le 12 juillet 1935.
Sorti en coffret DVD américain Hollywood's Legends of Horror Collection le 10 octobre 2006 (région 1).

De Karl Freund ; sur un scénario de Florence Crewe-Jones, Guy Endore, P.J. Wolfson, et John L. Balderston ; d'après le roman "Les Mains D'Orlac" (1920) de Maurice Renard ; avec Peter Lorre, Frances Drake, Colin Clive, Ted Healy, Sara Haden, Edward Brophy, Henry Kolker, Keye Luke, May Beatty.

Pour adultes et adolescents.

Le théâtre des horreurs, dont la façade est décorée d’un pendu et d’une gargouille. Une femme refuse que son galant l’emmène voir une pièce où l’on hurle et où l’on s’évanouit. Le guichetier à tête de gargouille était sans doute de trop… Dans la loge d’Yvonne, la tête d’affiche, la jeune et très belle actrice discute avec son habilleuse, Marie , du Docteur Gogol, qui vient depuis 47 soirs l’admirer et lui a encore fait porter des fleurs ce soir-là. Pour Yvonne, le Docteur est un gentleman de la vieille école. Mais pour Marie, qu’ils soient de la vieille ou de la nouvelle école, ils sont tous après la même chose. Yvonne fait remarquer que c’est un billet d’adieux qui accompagne les fleurs : le Docteur écrit en effet que ce soir-là est le dernier soir où il restera caché dans sa loge à observer Yvonne. Marie revient à la charge : « Gogol » est un méchant nom à l’accent étranger. Yvonne déclare alors à Marie qu’elle devrait avoir honte parler ainsi d’un homme aussi fameux. Marie répond que si le Docteur Gogol était si fameux, il ne passerait pas tout son temps au théâtre de la sorte. Yvonne soutient alors que le Docteur Gogol est vraiment un grand chirurgien, qui a soigné des enfants et des soldats mutilés.

Justement, le docteur Gogol se présente au guichet et demande au guichetier masqué de lui rendre service en appelant sa clinique pour prévenir le docteur Wang pour lui dire qu’il arrivera là-bas avant minuit. Dans le hall du théâtre, Gogol tombe en arrêt devant la statue de cire d’Yvonne, criante de vérité. Arrive un pochard, qui commence à tripoter le mannequin, et Gogol l’en empêche. Le pochard prétend d’abord le provoquer en duel, puis rappelle que cette Yvonne-là n’est pour aucun des deux hommes, car elle n’est que de cire… Comme le pochard s’en va, le docteur va déposer son manteau au vestiaire, tenu par un homme costumé sans tête, en fait une ouvreuse déguisée. Dans la loge, l’heure de la représentation approche, mais Yvonne ne pense qu’à amuser la radio pour écouter un concert de piano, annonçant la présentation exceptionnelle d’une composition inédite d’un pianiste qui n’est autre que le mari d’Yvonne, Stephen Orlac. Selon Yvonne, si son mari tousse deux fois, cela voudra dire qu’il l’aime. Après deux appels du régisseur, Yvonne finit par se rendre sur la scène, où son personnage est torturé par l’inquisition, attachée à une roue et brulée au fer rouge sous les applaudissement du public. Lorsque Yvonne remonte dans sa loge, le concert est presque terminé, et Marie a perdu le compte du nombre de toux.

Changée, on frappe à sa porte : c’est Gogol qui lui annonce que dès que le théâtre rouvrira, il sera à nouveau dans sa loge à l’admirer. Mais Yvonne lui répond qu’elle ne reviendra pas au théâtre : elle suivra son mari en Angleterre. Gogol tombe des nues : elle est mariée, il ne la reverra plus jamais ? Gogol se rapproche, le regard halluciné et déclare qu’elle ne doit pas se rendre en Angleterre. Yvonne réalise alors que quelque chose ne va pas, mais ils sont interrompus par le directeur qui vient la chercher pour la fête de son départ et celui-ci invite le docteur Gogol à la fête, en tant que représentant du public.

Les mains d'Orlac, le film de 1935

Les mains d'Orlac, le film de 1935

Les mains d'Orlac, le film de 1935

Les mains d'Orlac, le film de 1935

Les mains d'Orlac, le film de 1935

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L'île au trésor, le film de 1934

Voici la liste des articles de ce blog consacrés aux films de Science-fiction, Fantasy, Fantastique et Aventure annoncé pour l'année 1934. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure de la rédaction des articles.

Ici le calendrier cinéma pour 1935.

Ici le calendrier cinéma pour 1933.

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Un jour une bergère, le film de 1934

Annoncés en décembre 1934

Aux USA

Un jour une bergère (14 décembre, Babes In Toyland, March Of The Wooden Soldiers)

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Le chat noir, le film de 1934

Annoncés en mai 1936

Aux USA

Le chat noir (7 mai, The Black Cat)

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Une soirée étrange / The Old Dark House, le film de 1932

Annoncés en avril 1934

En France

Une soirée étrange 1932 (comédie, horreur, 6 avril 1934, The Old Dark House)

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L'île au trésor, le film de 1934

Annoncés en février 1934

En France

L'île au trésor (8 février, Treasure Island)

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Un jour une bergère, le film musical de 1934Feu orange cinéma

Babes In Toyland (1934)
Traduction du titre original : Des enfants au Pays des Jouets.
Autres titres : March Of The Wooden Soldiers (La marche des soldats de bois)

Sorti aux USA le 14 décembre 1934.
Sorti en blu-ray américain le 14 septembre 2010 (multi-régions, pas de version ou sous-titres français, version noir et blanc et couleur, pas de détails fins).

De Gus Meins et Charley Rogers, sur un scénario de Frank Butler, Nick Grinde et Anna Alice Chapin ; avec Stan Laurel, Oliver Hardy, Virginia Karns.

Pour tout public.

Stannie Dum (l'idiot) et Ollie Dee habitent (et surtout dorment) au pays des jouets, un grand village fortifié au milieu de la montagne dans lequel tous les jours il y a une fête d'où la police doit chasser les enfants pour que ceux-ci daignent se rendre à l'école. Tous les personnages de contes de fées y vaquent à leurs affaires et élèvent leurs familles nombreuses, avec pour voisins des bêtes humaines - les trois "petits" cochons, le chat violoneux. Ce matin-là comme tous les matins, la petite vieille dame - Mère Beep - qui vit dans une chaussure envoie la jolie Mademoiselle Bo-Beep garder ses moutons.

Immédiatement après le départ de la jeune fille arrive Monsieur Silad Barbaby, l'homme le plus méchant de la ville, qui vient demander à la voir. La petite vieille envoie Barnaby au pré et là-bas, Barnaby la demande en mariage. Comme Bo-Beep refuse, Barnaby la menace. Le vieil homme revient alors frapper chez la mère de Bo-Beep pour lui annoncer que l'hypothèque qu'elle lui doit est exigible le jour-même, parce que c'est comme cela.

Barnaby parti, Stannie Dum et Ollie Dee descendent de leur chambre - l'un par l'escalier, l'autre par la fenêtre, et comme la Mère Beep leur remet leur sandwich pour la journée, Ollie lui demande pourquoi elle pleure, et Mère Beep leur annonce qu'ils devront trouver une autre chambre, car sa maison-chaussure va être saisie par Barnaby si elle ne parvient pas à le payer ce jour. Ollie propose de lui reverser la totalité de ses gages. Sauf que la boite censée contenir l'argent ne contient qu'une reconnaissance de dettes de Stannie de 1$48, Stannie ayant emprunté l'argent pour fabriquer des Pee-Wees. Ollie promet alors qu'il obtiendra l'intégralité de son salaire de leur employeur à Stannie et Ollie - le Fabriquant de Jouets.

Devant la porte de Mère Beep, Ollie exige de savoir ce que sont les Pee-Wees que Stannie fait fabriquer, et Stannie fait une démonstration : un simple petit bout de bois taillé de manière à rebondir et voler quand on lui donne un coup de bâton d'une certaine manière. Au cours de la démonstration, un Pee-Wee fait tomber le chapeau de Monsieur Barnaby, qui punit Ollie en brisant son bâton et en lui arrachant la moitié de sa moustache. Stannie lui propose de lui recoller ses poils, mais Ollie et refuse, et quand Stannie demande à aller acheter un autre Pee-Wee après le travail, Ollie le pousse en direction de leur travail.

Ollie et Stannie trouvent leur employeur d'une humeur massacrante car ils sont en retard. Alors qu'ils sont à l'établi, s'en suit un débat sur lequel des deux leur patron aime le plus - Stannie, selon Ollie - afin que celui-ci aille demander l'avance pour aider Mère Beep. Stannie appelle alors leur patron en prétendant que Ollie a une question à lui poser, mais leur patron refuse de lui parler car ils doivent rattraper leur retard. Leur employeur ponctuant sa réponse d'un coup de gros marteau sur la table, la voiture jouet sur laquelle Stannie travaillait démarre en trombe et va frapper un pot de peinture... qui se renverse sur le grand livre que lisait le patron.

Du côté de la jolie Bo Beep, celle-ci a encore perdu ses trois moutons, distraite par la sérénade de Tom-Tom. Elle et Tom-Tom s'en vont donc demander des nouvelles au village, ameutant la population toute entière. Les moutons retrouvés, Tom-Tom annonce son prochain mariage avec Bo-Beep. Pendant ce temps, Ollie et Stannie présentent la commande qu'ils ont fabriqué pour le père Noël : cent soldats de bois de six pieds (1m80) de haut qui sortent tout seul de leur boite quand on presse le bouton dans leur dos. Sauf que le père Noël avait commandé 600 soldats d'un pied (33 cm) de haut.

Un jour une bergère, le film musical de 1934

Un jour une bergère, le film musical de 1934

Un jour une bergère, le film musical de 1934

Un jour une bergère, le film musical de 1934

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Le Chat Noir, le film de 1934Feu vert cinéma

The Black Cat (1934)
Autre titre : The Vanishing Body (le cadavre disparu).

Sorti aux USA le 7 mai 1934.
Sorti en France le 13 mars 1936.
Ressortie aux USA le 19 août 1938.
Sorti en Angleterre le 10 mars 1939.
Sorti en blu-ray américain le 18 juin 2019.
Sorti en blu-ray français le 25 juin 2019 (blu-ray + DVD Elephants Film)

De Edgar G. Ulmer, sur un scénario de Edgar G. Ulmer, Peter Ruric et Tom Kilpatrick : inspiré d'un récit d'Edgar Allan Poe ; avec David Manners, Julie Bishop, Bela Lugosi, Boris Karloff.

Pour adultes

(horreur fantastique) La cohue des passagers à la sortie de la gare Grand Central de New-York City, le départ d’un autre train de nuit cette fois de Paris : à bord de l’Orient Express, la police contrôle passeport de jeunes mariés, Monsieur Peter Alison et Madame Joan Alison, deux jeunes mariés tout à leurs câlins. Madame demande à Monsieur s’il a faim. Pas vraiment, répond Monsieur, mais ils éclatent de rire. Madame avoue qu’elle meurt de faim. Puis le chef de wagon vient s’excuser, il y a eu une terrible erreur : quelqu’un d’autre va voyager avec eux dans le même compartiment. L’intrus en question survient, et propose de se débrouiller dans un autre wagon, mais Monsieur affirme qu’il n’y a pas de problème l’intrus s’installe. L’arrivé de l’inconnu a jeté un froid, et ce n’est que lorsqu’un choc fait tomber un bagage que Monsieur Alison et le nouveau venu rattrape précipitamment que les présentations se font et que l’inconnu — le docteur Vitus Werdegast — explique qu’il fait le voyage pour visiter un vieil ami.

Comme le jeune couple s’est endormi, Werdegast commence à caresser les cheveux de la jeune femme. Surpris par le réveil intempestif du mari, il demande l’indulgence explique qu’il y a 18 ans il a quitté une jeune fille qui ressemblait tellement à Joan Alison. Pour aller à la guerre. C’était son épouse à lui. Puis il parle d’une prison où beaucoup d’hommes sont allés, mais bien peu en sont revenu. Lui en est revenu, après quinze années. Le train s’arrête dans la nuit et par une pluie battante. Quelques passagers descendent, dont le jeune couple et l’inconnu. Ils embarquent dans le bus de leur hôtel tandis que les éclairs et le tonnerre se succède. Le chauffeur joue les guides (en oubliant de regarder la route).

D’un coup, le bus quitte la route et se renverse dans un ravin. Monsieur Alison constate que le chauffeur est mort et les passagers survivants gravissent, valises à la main et Mme Alison évanouie et blessée dans les bras du quatrième passager, le plus fort. La route qui mène à une demeure moderne au sommet du colline, celle que l’inconnu venait visiter. Le maître des lieux, sinistre et anormalement pâle, Hjalmar Poelzig, vient visiter Joan Alison et constater que ses blessures sont légères. Werdegast complimente alors Poelzig : les années l’ont épargnées. Mais une fois seul dans le bureau de Poelzig, Werdegast annonce qu’il est venu tuer Poelzig, et surtout tuer son âme, l’accusant de l’avoir fait emprisonné. Mais avant de le tuer, Werdegast veut savoir ce que sont devenus son épouse et sa fille.

Le Chat Noir, le film de 1934

Le Chat Noir, le film de 1934

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