Slayers, le film de 2022

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Écrit par David Sicé

Catégorie : Blog

Publication : 21 octobre 2022

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Slayers (2022)
Autre titre : With Teeth (avec les dents).

Sorti (en ligne et au cinéma) aux USA le 21 octobre 2022.

De K. Asher Levin (également scénariste et producteur), sur un scénario de Zack Imbrogno ; avec Thomas Jane, Kara Hayward, Jack Donnelly, Lydia Hearst, Malin Akerman, Abigail Breslin, Ash T.

Pour adultes et adolescents

(Comédie vampirique) Depuis la nuit des Temps, il y a eu des vampires. En fait, les humains et les vampires se sont fait la guerre depuis des milliers des années. Mais au fil des siècles il y a toujours eu… des menteurs. Et maintenant il y a moi (Eliot Jones, votre narrateur dur à cuire). Ceci n’est pas une histoire classique de vampires, les trucs romantiques de m.rde avec votre adolescente gothique de service et leur crétin de petit ami joli cœur. Cette histoire-là est à propos d’une vengeance, pure et simple. Et oui, elle est aussi à propos de ces foutus idiots (la Stream Team).

Note du traducteur : Stream Team peut se traduire aussi bien par l’équipe du streaming (diffusion en direct sur internet) que par l’équipe du ruisseau ou l’équipe de la pisse.

« (c’est moi) Jack, (de la) Stream Team, 29 avril, moi et Mario Lopez dans une cage (de combat de catch, je vais le baiser son c.l de petite p.te » Son profil au blondinet accro à la muscu ? Jack_Sortidelaboite, 1029 post, 19,2 millions de suiveurs, 31 qui suivent actuellement. Incluenceur, actionnaire de Space X. Et le même brandissant une bouteille de jus (de fruits) : « Testez-moi ça, un cocktail pour laver l’organisme : du citron, du poivre de Cayenne, de l’eau… »

Et sur la barre de vidéos conseillées, une collection de blog vidéo d’un certain Jack l’éventreur qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Jack Sortidelaboite : Saoul toute la journée B4 (blog vidéo de mariage) posté il y a un jour, Sur un hors-bord, chérie ! (Je vie la grande vie) il y a deux semaines, Musclé de partout épisode 34, spécial bras il y a sept mois, Jack pisse dans la piscine (Je vie la grande vie) il y a un jour. Et Jack Sortidelaboite qui semble aussi être Jack l’éventreur de boire son jus au poivre de Cayenne pour se remettre de sa cuite de la veille. Son commentaire : ça a un goût de m.rde.

Influenceur suivant, une rousse tout sourire à la voix acidulée, qui a une annonce à nous faire : « Hé, les gamins de Liz, c’est officiel : le compte à rebours du mariage a commencé. » Son profil : Liz, 3822 messages, 4,6 millions de suiveurs, 83 en ce moment même. Influenceuse, top-modèle, et <3 de Jack. NDT : Je traduis petite copine de Jack, mais cet émoji peut aussi vouloir dire paire de nichons de Jack). Liz poursuit : « Aujourd’hui, avec ce stream, je veux partager avec vous mes trucs pour avoir un look parfait au mariage de n’importe qui, en particulier le mien. On se revoit là-bas ! Cliquez sur « J’aime » et abonnez-vous ! »

Troisième influenceur de l’équipe, une fausse blonde qui s’affiche sur votre téléphone en vous appelant « Mon millionnaire ! ». Elle annonce que c’est sa dernière vidéo avant la Fête de l’Année. Son profil ? Jules Joyaux, 2016 messages, 10,9 millions de suiveurs, 52 en ce moment, bloggeuses de style de vie et activiste. Jules précise : « Exactement, vos trouducs favoris Jack et Liz se marient. Je les aiment tellement, ils sont comme de ma famille.

Et une influenceuse de plus, la gameuse Flynnvagagner, 968 messages, 4,8 millions de suiveurs, 108 en ce moment même, Maximum Gameuse de l’Année, suivez-la sur Twitch, zyeutez ses produits dérivés à l’adresse bonnets de Flynn point com — Elle commente en pleine partie de Tuez les tous « Bien essayé Blake 3, viens donc avec ce truc d’agneau de m.rde je vais retapisser les murs avec tes fesses… »

Et ce soir, c’est lutte à mort : « Vous deux z’êtes pas supposés vous marier dans quoi ? six heures ? » Liz répond sèchement à Flynn « Tu sais quoi ? c’est pas ton mariage, c’est le nôtre. » Diplomatiquement, Jack propose de laisser parler un autre invité, à la veste bleu cobalt et au t-shirt rose (David Dean) : « j’ai eu un appel des gens de Steven Rektor : apparemment celui-ci et son épouse ont personnellement réclamé la Stream Team, —à savoir vous, p.tains de chanceux ! — pour le rejoindre dans sa forteresse de solitude au Mexique et discuter de son énorme contrat d’ambassadeurs… » …de la Rektor Biotech, à l’évidence une société pharmaceutique qui vend des supers-vaccins dont la seconde phase d’expérimentation est en cours.

« On parle de millions (de dollars), précise veste bleue, mais Flynn n’a pas l’air aussi ravie : « Ce type ? » A ce point, le narrateur, Eliot Jones précise : Steven dit Rektor l’Enfoiré : cette tête de c.n est numéro un sur la liste d’élimination, juste devant Ivanka Trump. Contrairement à beaucoup de ses infâmes pairs maîtres de l’univers, en comparaison du le secret de sa fortune, le Système de Ponzi et du Fyre Festival (de 2017) sont des missions humanitaires…

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Black Adam, le film de 2022

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Écrit par David Sicé

Catégorie : Blog

Publication : 21 octobre 2022

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Black Adam (2022)

Annoncé aux USA pour le 21 octobre 2022, repoussé du 29 juillet 2022.

De Jaume Collet-Serra, sur un scénario de Adam Sztykiel, Rory Haines et Sohrab Noshirvani, d'après la bande dessinée de 1945 de Otto Binder (scénariste) et C. C. Beck (dessinateur) ; avec Dwayne Johnson (également producteur), Noah Centineo, Aldis Hodge, Sarah Shahi, Quintessa Swindell, Pierce Brosnan.

Pour adultes

(Fantasy woke) Avant Rome, avant Babylon, avant les pyramides, il y avait Kahndaq — 2600 avant J.C. Le premier peuple à s’auto-gouverner, Kahndaq était un centre de pouvoir et de connaissance. Pendant des siècles, ils ont prospéré. Mais ensuite, arriva le roi  Ahk-Ton. Utilisant l’armée pour s’emparer du pouvoir, Akh-Ton devint un tyran, mais il avait des ambitions encore plus ténébreuses. Obsédé par la magie noire, le véritable objectif de Akh-Ton était de forger la couronne de Sabbac. Si on l’infusait des pouvoirs des six démons de l’Ancien Monde, elle rendrait Akh-Ton invincible.

Pour fabriquer la couronne, il avait besoin d’Eternium, un minerai rare aux propriétés magiques trouvé seulement à Kahndaq. Alors il fit de son propre peuple des esclaves et les força à creuser (à la main apparemment). Kahndaq était au bord du gouffre. Ce dont ils avaient besoin… C’était d’un héros.

Alors qu’un vieux a trouvé un bout d’Eternium, une roche cristalline noire, il s’écrit c’est de l’Eternium, affolant les mineurs voisins. Puis il tente de prendre la tangente prétendant ne rien avoir trouvé et chose curieuse, personne ne le croit. Cependant la foule ne fait qu’agiter ses bras autour de lui, ce qui est pour le moins curieux, et surgit un jeune garçon qui clame à haute voix qu’il ne faut pas se battre, sinon contre leur véritable ennemi — et après cette page de révisionnisme historique, je m’interroge sur quel genre de dictateur militariste ordonne qu’on cherche un minerai essentiel à son pouvoir sans poster aucun garde à sa main pour surveiller les progrès des mineurs. Plus d’ordinaire, on enchaîne les esclaves, surtout dans une mine à ciel ouvert.

Bref le garçon escorte le vieux à un garde, qui examine la pierre et déclare que le roi le remercie. Le vieux réclame sa récompense, le garde le conduit au bord d’un précipice donnant sur la mine à ciel ouvert et lui plonge son épée dans le ventre, le remercie encore une fois et le balance dans le vide. Puis le soldat revient demander au garçon s’il veut lui aussi sa récompense, mais le père du garçon accourt pour, incliné bien bas, assurer que son fils accepte la miséricorde du roi. Et comme le père et le fils s’en vont, le père rappelle qu’il ne sera pas toujours là pour le protéger. Le fils rétorque qu’il ne veut pas de sa protection : il veut être libre. 

Et parlant le plus fort possible dans un endroit où les voix portent et se répercutent contre les parois minérales — au sommet d’un flanc de mine terrassé avec dix rangs de dix esclaves en guise de public, et à une époque où les puissants avaient des oreilles partout en lieu et place de téléphones portables et autres mouchards digitaux, il affirme que s’ils se battent tous ensemble ils pourraient renverser le roi. Son père lui propose de laisser quelqu’un d’autre être le héros, car les cimetières sont pleins de héros. « Nécropole » aurait été un mot plus juste et le pluriel est de trop pour l’époque. Puis d’ordonner à son fils qu’il arrête de rêver et qu’il retourne au travail.

Il fallait quelqu’un pour retenir les espoirs du peuple, même quand tout espoir semblait perdu. Le fils se détourne du contrebas rempli de mineurs et crie à nouveau bien fort, il me semble à moins de vingt mètres du chef à qui ils ont remis la pierre : « si nous avions plus de héros, alors peut-être que notre liberté ne serait pas un rêve. » Il court jusqu’au chef des gardes qui le voit arriver de loin, vole la pierre dans la main du garde qui étrangement l’avait gardé à portée et la serrait le moins possible, puis court le long de la crête au milieu des esclaves en criant « Liberté, liberté… ». 

Deux trois gardes arrivent pour escalader des échelles en contrebas, que le gamin fait facilement tomber… Deux gardes pour des centaines de mineurs, on se croirait sur la Promenade des Anglais un jour de feu d’Artifice avec camion. Et le fils brandit la pierre bizarrement striée d’un point dominant toute la mine. Et tous les mineurs brandissent leurs mains de la même manière comme des lemmings. Ou alors ils célèbrent le fait que le gamin a trouvé la pierre et compte la remettre personnellement au roi en leur nom à tous ?

Le roi Ank Ton savant que cette étincelle pouvait très vite allumé un incendie. Alors il ordonna que cette étincelle fut étouffée. Le garçon se retrouva à genoux pour être décapité et comme étonnamment personne ne lui avait lié les mains — en fait il a bien les poignets enchaînés mais il reste libre de les lever, ce qui est n’importe quoi, un peu comme laisser des esclaves mineurs libres de courir n’importe où —, il refait son geste des bras levés bien hauts, mains jointes en triangle, ce qui logiquement doit super-compliquer le décollement.

Ils pensaient qu’ils allaient avoir un martyr, mais à la place, ils eurent un miracle. Et je crois bien que le bourreau a essayé de décapiter le gamin avec ses bras levés au milieu, sans même lui tenir la tête ou les mains. Le gamin, à qui personne n’a apparemment coupé la langue, disparaît dans un nuage de fumées vertes.

Le gamin se retrouve dans un lieu obscur à se relevé avec un spot sur lui, faisant briller sur le sol gravé de symboles qui semblent cunéiformes, aka inventés par l’Empire de Sumer 5.000 ans avant J.C. — un éclair stylisé.

Le conseil des Sorciers, les gardiens magiques de la Terre … (l’avait téléporté et un grand noir encapuchonné déclare que le gamin a été choisi pour qu’il rétablisse l’équilibre… de quoi ?, lui octroyant les pouvoirs des anciens Dieux (l’Endurance de Shu... la force d’Amon..., la sagesse de Zéhuti…) et transformèrent le garçon en un champion : et les sept sorciers de crier tous ensemble : SHAZAM !

Mais la couronne avait déjà été achevée. Puis le champion arriva au palais (du roi Akh-Ton) pour le défier. Le roi invoqua le pouvoir démoniaque de la couronne, et dans la bataille qui suivit, le palais fut détruit, mais le champion fut victorieux. Les sorciers cachèrent la couronne de Sabbac afin qu’elle ne retombe jamais entre des mains humaines… (Quoique le bon sens le plus élémentaire aurait commandé de la détruire). Et l’on entendit plus jamais parler du champion.

Aujourd’hui (« le monde est un vampire » chantent les Ecraseurs de Citrouilles) Kahndaq — une forêt de gratte-ciels illuminés sans aucune trace de bataille ou bombardement — est occupée par des mercenaires internationaux, l’Intergang, la dernière invasion étrangère en date. Mais la légende dit qu’à chaque fois que Kahndaq a le plus besoin du champion, il reviendra rétablir la liberté du peuple. Et ça été une très longue attente.

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The Peripheral, la série télévisée de 2022

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Écrit par David Sicé

Catégorie : Blog

Publication : 21 octobre 2022

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The Peripheral (2022)

Annoncé à l'international à partir du 21 octobre 2022 sur AMAZON PRIME INT/FR.

De Scott Smith, d'après le roman de 2014 de William Gibson, réalisation d'au moins un épisode par Vincenzo Natali ; avec Chloë Grace Moretz, Gary Carr, Jack Reynor, Eli Goree, Charlotte Riley, JJ Feild, Adelind Horan, T'Nia Miller, Alex Hernandez.

Pour adultes ?

(Trahison cyberwoke) Londres 2099. Une impressionnante bataille navale du 18ème siècle — dans le bassin d’un jardin public où, sur un banc, un homme barbichu semble absorbé par l’agitation de ses pouces. Tandis que résonnent encore les coups de canons en provenance du bassin, l’homme consulte sa montre de poignet. A sa gauche, le pont enjambant le bassin ou le canal sur lequel les voiliers brûlent. Des promeneurs passent dessus, et derrière eux, défigurant l’horizon, des statues géantes d’allures gréco-romaine de pierre toute blanche : Athéna de garde avec sa lance, et une sorte de David sortant de blocs de pierre stratégiquement placés pour masquer son entrejambe, son dos, ses fesses, sa nuque.

Le barbichu lève à nouveau les yeux quand une jeune fille blonde en jupe marche jusqu’à lui. Pieds nus, la blondinette le regarde sans rien dire, il ne dit rien non plus, elle pivote vers les voiliers en feu, s’assied sur le banc à la droite du barbichu, qui lui demande dans quel genre de pétrin elle est encore allée se fourrer. La blondinette répond qu’il veut dire dans quel sorte de pétrin il est allé la fourrer. Puis comme il ne répond rien, elle pose une question rhétorique : qui aurait jamais pu deviner qu’il deviendrait un jour la sorte d’homme qui se fait d’aussi dangereux amis.

Puis la blondinette déclare qu’une fois elle a passé six mois sans chaussures. Elle lui demande s’il s’en souvient. Puis ajoute que c’est étonnant comment les plantes des pieds de quelqu’un peuvent se durcir ou s’amollir en fonction de l’environnement. Comme les autres sortes d’âmes.. Puis elle lui demande s’il se souvient de ce qui est arrivé à ses chaussures à elle. Le barbichu répond qu’elle les lui a données. Puis la blondinette reprend : quand elle l’a rencontré pour la première fois, elle a fait le vœu de le sauver si elle le pouvait. Le barbichu répond qu’elle l’a fait. Elle lui demande si elle l’a fait, et moi je me demande si la production n’est pas en train de jouer la montre, surtout que cette scène ne figure pas en ouverture du roman et ils ont l’air d’essayer d’avoir l’air intelligent pour pas cher.

Le barbichu lui demande — il l’appelle Aelita — ce qu’elle a derrière la tête. Elle répond qu’elle veut sauver un monde. Il répond que leur monde n’est plus sauvable, il pensait que cela avait toujours été le point de vue de la jeune fille. Elle répond qu’elle ne parlait pas de leur monde. Puis elle lui touche la joue de manière parfaitement inappropriée, et lui dit au revoir — elle l’appelle Wolf. Elle ferme les yeux et le ventre de quelqu’un se met à gargouiller vraiment fort. Wolf passe plusieurs fois sa main devant les yeux de la blondinette en l’appellant Aelita. Elle retire sa main, regarde droit devant elle en souriant. Peut-être que s’il lui tripote la joue ou autre chose, il obtiendra de nouveau la ligne de son correspondant ?

Une maquette visiblement imprimée par une imprimante 3d vraiment pas cher, représentant une grande maison, avec une caravane dont la description n’est pas conforme à celle du roman. Une grosse main dépose un personnage de plus parmi des gens armés, une figurine d’homme apparemment cul-de-jatte juché sur un monocycle. Puis la même maison en réalité ( ?) dans le soleil avec aspirateur robot qui roule et aspire, et la caméra qui remonte long des jambes d’une jeune filles en short très court, appelons-là Boucle d’Or. Boucle d’Or apporte son café au lit à sa maman, précisant qu’elle a laissé un sandwich pour elle dans le frigo mais pas pour Burton, qui a mangé le sandwich de la mère hier, alors il pourra se faire un sandwich tout seul. Ou alors manger encore le sandwich de sa mère, mais cela ne semble pas avoir effleuré l’esprit de la seconde wokette de service de cet épisode.

Mais sa mère répond qu’elle n’avait pas faim. Boucle d’Or vérifie la boite à médicaments et répond que sa mère ne peut pas perdre de poids. Et moi je réponds que ce n’est toujours pas dans le roman et que ça commence à bien faire de jouer la montre et me faire perdre mon précieux temps. Boucle d’Or sort en donnant un coup de pieds dans le robot ménager parce que visiblement ce n’est pas elle qui paye et tant pis si sa mère étouffe parce qu’il y a trop de poussières dans l’air. Puis elle va crier sur le perron : « Burton ! » sans doute le nom du mâle blanc faible et/ou toxique.

Boucle d’Or, ou si vous préférez a blondasse en short de p.te va frapper à la porte de la caravane, crie d’ouvrir, n’attend pas qu’on lui ouvre — tout est faux par rapport au chapitre premier du roman lisible gratuitement en ligne. Elle entre. Burton (son frère vétéran dans le roman) est en train semble-t-il de se tripoter la console de jeux silencieuse, torse nu musclé. Et là c’est encore faux par rapport au roman, il devrait porter des cicatrices argentées sur le torse, en particulier une de la taille d’une carte à jouer sur le ventre. Et tenter de les cacher avec un tee-shirt. Cette série prend clairement des libertés inexplicables avec le roman qu’elle est censée adapter, très possiblement à fin de propagande woke.

La blondasse va à son frère pour lui demander où est passé je ne sais combien de milligramme de la drogue de sa mère. La visière de Burton devient transparente après un nouveau garouillis de ventre de l’ingé son et Burton déclare : « Je rentre très vite, faut que je pisse ! ». La blondasse réitère sa question, est-ce qu’il a échangé ses pilules avec Maman. Burton proteste de manière peu convaincante, parce que c’est un mâle faible et/ou toxique selon le crédo woke, alors que ce dialogue ni même la mère accro aux psychotropes n’y sont pas dans le roman : « Jésus-Christ, Flynne, tu crois vraiment que je ferais ça. » Et William Gibson leur demande qui l’appelle.

La blondasse ne lâche pas l’affaire et gratte encore une minute d’épisode. D’un coup Burton cède sa place et for peu hygiéniquement lui passe sa visière, pour faire le boulot mieux que son faiblard de mâle blanc toxique dans une simulation de la seconde guerre mondiale aka un filtre sur les images des acteurs. Le réalisme de la simulation d’un point de vue purement historico-tactique est très limité mais peu importe : les avatars sont sous le feu d’une mitrailleuse lourde dont les balles traverseraient la porte de n’importe quelle grange et ricocheraient contre le tracteur, mais aucun problème, l’un s’abrite derrière la porte, l’autre passe entre le tracteur et la porte pour récupérer un pistolet d’alarme dont il se sert pour incendier la paille, et le vent ne souffle pas, le feu ne provoque aucune turbulence qui renverrait la fumée à l’envoyeur : les deux soldats ennemis arrivent sur le côté et dans le dos de l’avatar de Flynne sans que la fumée puisse les géner ni rien ne s’interposer : Flynne est bien complètement à découvert et à courte distance, il ne tire pas, aucun des deux soldats n’ouvrent le feu, ils attendent sagement de se faire descendre. La suite du combat est du même bois. Et bien sûr elle a trouvé dans son c.l la carte que les autres joueurs pauvres faibles mâles blancs à l’écran n’ont pas trouvé.

La garce wokette ôte le casque ayant réussi le niveau (aka que son frère apparemment manchot dans le virtuel n’était pas parvenu à réussir, son avatar restant constamment à découvert sans qu’aucun soldat ennemi n’imagine le cribler de balle ou lui balancer une grenade : ils attendaient seulement que la joueuse garce prétentieuse vienne les abattre. Seconde alerte woke, la scène n’est pas dans le roman, à la place un dialogue beaucoup plus flatteur, édifiant et vraiment pas cher avec les vrais personnages du roman aka Flynne la jeune fille (pas sûr qu’elle soit blonde à short ultra court) qui maîtrise les compétences d’un marine américain du futur proche tant qu’il s’agit de les appliquer à un jeu vidéo — pas celle d’un soldat des années 1940 qui pourrait miraculeusement survivre à tout, et se fait payer par un riche joueur pour lui ouvrir la voie dans ses missions virtuelles. La production n’avait vraiment pas besoin de démontrer à quelle point elle était nulle en simulation de combat de la seconde guerre mondiale, ni à quelle point elle trichait pour faire passer une cruche pour Capitaine América.

La suite de l’épisode continue de jouer la montre avec des scènes qui ne sont pas dans le roman, et si le gâteau d’anniversaire de Dee Dee vous passionne, puis une scène au burger avec deux faibles mâles parfaitement inutile tel le shériff et un qui s’est trompé d’imprimé mais heureusement Boucle d’Or est là pour réfléchir à sa place et je ne l’ai pas encore entendue se plaindre de sa charge mentale – c’est un homme qui lui écrit ses lignes —, cette série censée raconter de l’action cyberpunk est clairement faite pour vous.

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The School for Good and Evil, le film de 2022

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Écrit par David Sicé

Catégorie : Blog

Publication : 19 octobre 2022

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The School for Good and Evil (2022)
Traduction du titre : L'école pour le Bien et le Mal
Titre français : L'école du Bien et du Mal.

Woke très toxique : tente de faire croire que vous ne pourrez jamais distinguer le Bien du Mal à moins de suivre un guide suprême woke, tente de faire confondre l’amour sexuel (embrasser sur la bouche son prince charmant) et l’amitié (embrasser sur la bouche sa meilleure amie), multiplie les exemples d’actions sadiques, d’automutilation censé vous apporter le véritable pouvoir et sauver le monde, présente l’amitié comme plus sûre qu’aucune autre relation alors qu’elle peut être aussi dangereuse et abusives que n’importe quelle autre.

Diffusé en France et à l'international pour le 19 octobre 2022 repoussé de septembre 2022 sur NETFLIX INT/FR.

De Paul Feig (également scénariste), sur un scénario de Vanessa Taylor et David Magee, d'après le roman de 2013 The School for Good and Evil de Soman Chainani.

Pour adultes

(Fantasy woke toxique propagandaire ciblant la jeunesse) Des années auparavant, deux frères puissants créèrent un école pour maintenir l’équilibre entre le Bien et le Mal dans le monde des contes de fées. Ces deux frères partagèrent le pouvoir paisiblement des éons durant. Mais les choses restent rarement comme elles le sont..

Deux jeunes( ?) hommes armés d’épées se poursuivent à travers une forêt puis se battent dans des ruines médiévales, sautant et tourbillonnant sans crainte d’être saisis par leurs longs manteaux respectifs. L’un enflamme son épée d’une passe d’une flamme rouge et l’autre l’imite, d’une flamme bleue. Alors qu’ils s’étaient mis en garde, l’un salue l’autre et rengaine son épée, et l’autre éclate de rire. Alors qu’ils semblent retourner ensemble chez eux, l’un des deux frères fait remarquer à l’autre qu’il a triché : l’Arène aux duels a des règles très claires concernant l’interdiction de la magie. L

’autre, au manteau rouge, répond que ce n’est pas tricher si l’on gagne : tricher, c’est seulement quand on est attrapé. Celui au manteau bleu met de fines lunettes cerclées d’or. Manteau rouge demande s’ils font un autre combat, Manteau bleu répond qu’ils n’en ont pas le temps. Manteau rouge répond avec lassitude que la seule partie du jour qu’il apprécie encore est lorsqu’ils s’entraînent ensemble. Manteau bleu répond qu’il l’apprécie aussi mais on a besoin d’eux. C’est l’un des mauvais côtés de superviser l’école la plus importante jamais construite. Manteau rouge s’arrête de marcher et proteste : et ça le barbe ! Manteau bleu s’arrête aussi et demande à Manteau rouge aka Rafal ce qu’il veut. Manteau rouge répond en dégainant son épée : seulement un combat de plus : ils utiliseront tous les deux leur magie, sans retenue ni limite. Et de narguer Manteau Bleu aka Rhian : qu’il lui montre comment on doit se battre. Rhian retire ses lunettes et déclare que Rafal ne sait tout simplement pas s’arrêter.

Et le combat magique reprend à coup de stalagmites fulgurants et de jets de flammes. Rhian crie alors que ça suffit. Rafal rétorque que pour Rhian peut-être, mais lui en a assez des demi-mesures : il veut tout. Rafal projette et cloue Rhian à un pan de mur. Rhian s’indigne tête en bas : qu’a fait Rafal ? c’est… Rafal bondit et fait basculer le pan de mur qui se retrouve en équilibre, Rhian toujours cloué couché, et Rafal debout devant lui qui complète : (c’est) de la Magie du Sang. Et d’exposer : il la recherchait depuis des années, mais la nuit dernière, il l’a finalement trouvée. Et comme Rafal lévite, Rhian lui rappelle que la magie du Sang est interdite pour une bonne raison. Rafal en rit. Rhian insiste : la magie du Sang consumera Rafal, il ne peut pas la contrôler. Et Rafal de lui répondre qu’il préfère le chaos.

Des années après, dans un pays très loin d’ici, un nouveau récit commençait : c’est bal woke à Chambord sur Montagne. Tout en haut du grand escalier apparaît encadrée de deux chambellans une pouffe à la Louis le XIVème, épaule nue, robe à paniers rose bling-bling : Sophie, une brave créature d’une beauté exquise, d’une grâce rare et d’une modestie apparemment remarquable. Elle était destinée à changer le monde rien qu’en pouffant en public. Un jeune domestique impressionné par son numéro en laisse glisser de son plateau une coupe de champagne pleine, et c’est un cri d’indignation parmi les invités, tandis qu’il est immédiatement entraîné par deux autres mâles blancs lavettes, sans que le maladroit ne quitte des yeux la très pouf maquillée. C’est alors qu’un des deux chambellans lance d’une voix forte comme à l’attention du bal : « à présent, ouvre tes oreilles pour la dernière fois, fille ridicule. » puis d’une voix de mégère le chambellan ajoute : « Sort ton cul encroûté de sucre de ton lit maintenant ! »

Et nous découvrons que la dite Sophie pourrait être une blonde effectivement restée au lit dans une chambrette en désordre où apparemment elle dessine des robes. Curieusement, Sophie se trouve dans une autre maison, peuplée d’une famille nombreuses de paysans aux mœurs plus frustres alors qu’elle s’habille comme une princesse incognito.Le bal, voire le duel qui précédait, était seulement un rêve ?

Pendant ce temps de l’autre côté de (la ville de) Gavaldon, dans une humble chaumière juste en dehors de la ville au sommet de la colline des tombes, vivait une fille nommée Agatha, qui s’habille en homme, dont la mère fabrique et vend des potions de viol. Mais comme les potions de sa mère ne fonctionnaient jamais, l’honneur était sauf, et tous les espoirs de disposer d’une véritable sorcière la maison étaient investis dans Agatha. Or, Agatha et Sophie sont en fait amies depuis la mort de la mère de Sophie. Abusant de la vulnérabilité de la petite fille d’alors, Agatha lui fit jurer son amour éternel pour elle en gravant un contrat dans la pierre.

Bien sûr, les deux filles sont harcelées par des jeunes mâles toxiques dont un blanc qui fait tous les discours d’intimidation, ce qui permet à Agatha de briller par son sens de la répartie et d’en imposer avec sa voix super-grave, même si l’épaisseur de son rouge à lèvres a quelque chose de dérangeant chez une jeune fille modeste d’une campagne censée figurer un 17e siècle a peu près réaliste. L’autre détail qui cloche est que ces deux jeunes filles sont en cheveux et rencontre des garçons sans chaperon. Puis les deux jeunes filles se séparent, Agatha ayant à cueillir un poison violent pour sa mère sorcière, tandis que Sophie veut aller cueillir de l’herbe décorative verte, à moins qu’elle ne parle de tissu frangé en vente à l’Ikéa du coin.

Comme elles se sont séparées brutalement, Agatha perd de son bel orgueil et commence ce qui ressemble à la promenade de retour de la honte tandis que tous les habitants qu’elles croisent la toisent sans aménité et l’accuse d’être une sorcière, incidemment, ce qu’elle est. Passant par une ruelle déserte, elle tente de voler un agneau égaré mais elle est interrompue par un gros costaud qui veut lui parler de ce qu’ils faisaient autrefois aux sorcières à Gavaldan. Il sort alors un couteau, affirmant qu’ils ne veulent pas de sorcières ici, c’est une menace… soudain, il s’effondre car Sophie, qui mesure trois têtes de moins semble avoir eu le bras super long compte tenu du manche très cour de sa poêle-à-frire à revêtement anti-adhésif ultramoderne – et a assommé la brute d’un seul coup, certifiant son statut de wokette.

Et sans expliquer pourquoi elle est revenue sur ses pas — c’était sans doute écrit dans son script, elle jette la poêle à frire (sans la recycler) et elles s’en vont, Agathe toujours habillée en homme, et Sophie en Cendrillon à moins que ce ne soit Églantine, pour entrer dans une librairie nommée La boutique de livres de contes de fées de Deauville, d’allure très moderne — vitrine, boite au lettre rouge à l’anglaise, étagères de livres reliés, et d’autres simplement empilées dans des caissettes de bois rugueux sans crainte d’abîmer la reliure ou d’arracher des bouts de pages — sachant que de telles boutiques n’existaient même pas encore au 19ème siècle (cf. Edgar Allan Poe, Double Meurtre dans la rue Morgue, et plus récemment Jonathan Strange et Mr Norrell), on les appelait alors des cabinets de lecture. 

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