Space Above And Beyond S01E07: Le complot (1995)
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 458
Space: Above And Beyond S01E07: Eyes (1995)
Traduction : L'Espace, au-dessus et au-delà : Les yeux.
Titre français : Space 2063, Le complot.
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici l'article de ce blog sur la série Space 2063 (1995)
Diffusé aux USA le 29 octobre 1995 sur FOX US.
Diffusé en France le 15 octobre 1996 sur M6 FR.
Sorti aux USA le 8 novembre 2005 (4:3, zone 1, piste et sous-titres français inclus, sans documentaire bonus)
Sorti en DVD Anglais le 30 avril 2012 édition collector (4:3, zone 2, anglais non sous-titré, avec documentaire bonus)
De Glen Morgan, James Wong. Avec Morgan Weisser, Kristen Cloke, Rodney Rowland, Lanei Chapman, Joel De La Fuente, James Morrison , Glen Van Ross.
Pour adultes et adolescents
(Space Opera militariste, guerre, prospective, extraterrestre)
Dites à ma mère que je suis mort pour mon pays, j’ai fait ce que je pensais être le mieux.
John Wilkes Booth, 12 avril 1865.
L’USS Saratoga arrive en orbite du globe bleu de la Terre, et le premier lieutenant Paul Wang, la premier lieutenant Vanessa Damphouse et le premier Lieutenant Cooper Hawkes contemplent leur planète-mère depuis une baie vitrée. Paul Wang admet : « Parfois , nous pouvons oublier pourquoi nous nous battons, et puis, d’un seul regard… »
Vanessa Damphouse rejoint Wang et Hawks et remarque : « Je dois admettre que cela sera sympa de ne pas avoir à porter la combinaison de vol pendant une semaine. » Wang confirme : « Cool ! » Et la capitaine Shane Vansen de confirmer : « J’ai trop hâte d’être à la maison ! » et de pointer du doigt en direction de la planète : « Là voilà : la péninsule de Baja, à San Diego : je vais y retrouver mes sœurs dans un petit Bed and Breakfast à Coronado, je passer mon entière permission juste à rester assise dans le sable et boire de la bière mexicaine fraîche… »
Wang imite Vanessa et pointe à son tour le globe bleuté : « Regardez : c’est le Champ du Soldat, je vous jure que je peux voir Marshall Horton foncer comme l’éclair et planter loin derrière lui Brian Paul. »
Et le premier lieutenant Nathan West d’assurer : « C’est exactement ce que je vais faire : mon frère et moi on a inventé ce jeu quand on était gamin, appelé ‘tuons le type avec la balle’ : vous vous tenez séparés de 50 yards et un type envoie la balle de foot d’un coup de pied à l’autre type, et ce type-là essaie d’arriver jusqu’à la zone des buts tandis que l’autre essait de lui arracher la tête ! » et en guise de démonstration, West empoigne le cou de Wang et tous les pilotes s’esclaffent.
Tous, excepté Cooper Hawkes , qui reste circonspect à contempler le globe bleuté de la planète Terre. Nathan West d’un coup redevient sombre : « Il songe à s’engager… » et de quitter la baie vitré, imité par Wang et par Vansen, qui a perdu son sourire.
Restent devant la baie vitrée Vanessa Damphouse et Cooper Hawkes. Damphouse remarque : « C’est bizarre… Tout ces moments au combat, je pensais ne jamais revoir ma famille. » Hawkes la regarde, tandis qu’elle ajoute : « Et pourtant nous y voilà, si près de rentrer chez nous. » Hawkes fait la moue, fixant à nouveau la Terre, bras croisés serrés.
Dans le haut-parleur de la télévision du foyer, la présentatrice annonce : « Le Secrétaire Général présentera bientôt ses félicitations… »
Vanessa Damphouse a fait mine de partir mais revient sur ses pas pour interpeller Hawkes : « Hey Coop ! Tu seras le bien venue si tu veux venir à la maison avec moi : ce seront les premières neiges dans le nord de l’Etat de New-York… »
Hawkes jette un regard contrit à sa camarade puis fixe à nouveau la Terre, tandis que Vanessa achève « … Oh Dieu, que c’est beau ! » Hawkes répond : « Ouais, mais il n’y a rien pour moi en bas. » Cooper Hawkes baisse à nouveau les yeux sur Vanessa Damphouse puis s’empresse de quitter les lieux, tandis qu’à la télévision, la présentatrice continue : « Originellement signé à New Delhi, l’Accord a transformé la planète en un marché commun des nations. La commémoration de l’Accord a une grande importance symbolique compte tenu des tensions actuelles entre les nations… »
Sur le grand écran, la présentatrice en veste jaune se tient au bas des marches d’un grand escaliers à plusieurs rampes blanches que des gens descendent ou montent rapidement : « Les nations confrontés à la cuisante défaite des Forces Terriennes dans le conflit galactique. »
La présentatrice se retourne vers l’escalier, indiquant de la main le palier supérieur : « Vous pouvez voir — eh bien, quelque part dans ce groupe de gens, il y a le secrétaire général, le chef du monde. »
Descendant de l’escalier, effectivement, un petit groupe de chefs d’état, certain en tenue traditionnelle, d’autres en tenue militaire. « Monsieur Chartwell était clairement là… »
Dans le dos de la présentatrice, un homme saute l’une des rampes et ouvre le feu sur le secrétaire général tandis que la présentatrice crie « Oh mon Dieu ! » et que des gardes se jettent sur l’assassin. La caméra vacille, et dans le Foyer du Saratoga, les pilotes se sont figés face à l’écran de la télévision.
« Un homme vient juste de tirer au pistolet sur Chartwell, crie la présentatrice : oh mon Dieu, il y a du sang partout ! » Un garde crie « Je le tiens ! » et la présentatrice s’exclame : « Il est mort ! » De la neige envahit le grand écran et un bruit de friture remplace le son du reportage tandis que Nathan West fixe l’écran, abasourdi.
Plus tard, à bord du Saratoga toujours en orbite de la Terre, le Lieutenant Colonel McQueen annonce dans les hauts-parleurs de bord : « Suite aux évènements de New Delhi, ce vaisseau passe en alerte rouge : toutes les permissions sont annulées. »
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
***
The Green Hornet S01E07: Bridge of Disaster (1940)
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 446
The Green Hornet S01E07: Bridge of Disaster (1940)
Traduction du titre : le frelon vert, le pont du désastre.
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici la page de ce blog consacré au serial The Green Hornet 1940.
Sorti au cinéma aux USA à partir du 20 février 1940.
De Ford Beebe et Ray Taylor sur un scénario de Fran Striker, George H. Plympton, Basil Dickey, Morrison Wood, Lyonel Margolies, d’après le feuilleton radiophonique de 1936 de Fran Striker et George W. Trendle ; avec Gordon Jones, Wade Boteler, Keye Luke, Anne Nagel.
Pour adultes et adolescents
(mystère, justicier, super-héros, techno-thriller) Chapitre sept.
Britt Reid, enquêtant sur le sabotage des Bus Whippet, suspecte que Rockford, directeur de la Bande Bleue, une compagnie de bus rivale, appartient au syndicat du crime responsable. Axford, menant l’enquête de son côté, visite le siège de la Bande Bleue se retrouve piégé et fait prisonnier par le gang. Reid découvre le sort de Axford et, déguisé en tant que le Frelon Vert, réussit à libérer Axford et à forcer Rockford à confesser son crime. Mais les hommes de mains de Rockford reviennent, une bagarre éclate et le Frelon Vert est dépassé par le nombre.
Le Frelon prend la fuite et saute par la fenêtre tandis qu’on lui tire dessus. Il est relevé dans la rue par Kato tandis qu’une sirène se rapproche : la Police arrive. Le Frelon et Kato filent à la Black Beauty et démarrent dans le bourdonnement caractéristique. Le Frelon est satisfait de sa journée : quand le procureur recevra les preuves qu’il a réunies, ce sera la fin du gang des bus.
Et effectivement, le lendemain, une édition spéciale de La Sentinelle titre sur l’inculpation de Rockford et l’anéantissement d’un autre gang par le Frelon Vert. Alors que Reid lit son propre journal, son interphone buzze : Monsieur Roberts est au téléphone. Reid demande à ce qu’on le lui passe sur son propre poste et en décroche le combiné : « Salut Charles, comment allez-vous ? »
Roberts répond : « Je vais bien. Ecoutez, Britt, il faut que je vous vois de suite. » Reid répond : « On dirait que vous êtes vraiment sur une piste… » Roberts ricane : « En effet, et c’est du lourd. Si lourd que je me rends chez le procureur du District, juste après que je… »
Roberts s’interrompt brutalement et Reid l’appelle en vain. Il tapote sur le commutateur : « Opératrice, je viens d’être coupé ! » Mais l’opératrice lui répond : « Il n’y a personne au bout du fil maintenant, Monsieur. »
Reid, inquiet, remercie l’opératrice et raccroche. Il se lève, décroche son chapeau au porte-manteau et sort de son bureau, met son chapeau et croisant Leonore Case l’informe qu’il se rend au bureau de Charles Roberts.
Le siège de la Société de Transport ACME (!). Reid entre dans un bureau et demande à l’employé assis à sa table de travail à côté de la porte si Monsieur Roberts est là. Puis les deux hommes semblent se reconnaître et sourient : le jeune homme se lève et ils se serrent la main. Reid dit : « Salut Johnny ! » et demande : « Que faites-vous ici ? »
Johnny salue Reid en retour et explique qu’il vient juste de sortir de l’école et que Charlie (Roberts) lui apprend le métier de transporteur routier. « Avant peu, cette société s’appellera Roberts et Roberts Associés. » Reid répond : « Génial, John. Est-ce que Charles est là ? » Le jeune répond « Certainement, je vais le buzzer. »
John Roberts décroche son téléphone, mais après plusieurs pressions sur le bouton de l’interphone, il déclare : « ça doit être en panne… » Reid lui demande alors si quelqu’un attend déjà pour voir Charles Roberts. « Non, je vous y amène tout de suite. »
John se lève, contourne son bureau et va pour ouvrir la porte sur laquelle il est écrit « privé ». Mais il n’y parvient pas. « C’est drôle, c’est verrouillé. » John frappe, appelle sans réponse. Reid demande si John a la clé, et John confirme. Il tourne sa clé dans la serrure, les deux hommes entrent dans le bureau et Johnny voyant son père attablé annonce : « Charlie, Monsieur Reid est là. »
Mais Charles Robert ne réagit pas : il reste immobile, tourné vers leur droite, le regard fixe. John s’alarme et s’exclame : « Qu’est-ce qui ne va pas avoir lui ! » Reid remarque : « Il tient un revolver ! »
John se précipite et attrape l’épaule de Charles Roberts, qui bascule et tombe au bas de son fauteuil. John crie : « Charlie… » puis, éperdu : « Il est mort, Britt ! »
John veut alors relever son père mais Britt le retient. John proteste : « Mais Britt, il est mort !! » Britt continue de le retenir : « Non, vous ne devez toucher à rien ! » Puis d’un seul regard vers le corps. « Il a été abattu. » Et plus calmement : « Nous devons appeler la Police. »
]
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
***
Space Above And Beyond, S01E06 : Un colonel venu d'ailleurs (1995)
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 810
Space: Above And Beyond S01E06: Ray Butts (1995)
Traduction : L'Espace, au-dessus et au-delà : Ray (Raymond) Butts, jeu de mots : rayon à culs.
Titre français : Un colonel venu d'ailleurs.
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici l'article de ce blog sur la série Space 2063 (1995)
Diffusé aux USA le 22 octobre 1995 sur FOX US.
Diffusé en France le 14 octobre 1996 sur M6 FR.
Sorti aux USA le 8 novembre 2005 (4:3, zone 1, piste et sous-titres français inclus, sans documentaire bonus)
Sorti en DVD Anglais le 30 avril 2012 édition collector (4:3, zone 2, anglais non sous-titré, avec documentaire bonus)
De Glen Morgan, James Wong. Avec Morgan Weisser, Kristen Cloke, Rodney Rowland, Lanei Chapman, Joel De La Fuente, James Morrison , Glen Van Ross.
Pour adultes et adolescents
(Space Opera militariste, guerre, prospective, extraterrestre) Une Lune flottant dans l’espace infini. Soudain un astrochasseur fonce… en direction de l’astroporteur l’USS Saratoga. Sur la passerelle, un opérateur radar alerte : « Commandant, j’ai un bug vecteur 2-9-0. » Le commandant demande : « I.F.F. ? » L’opérateur répond « Négatif, Monsieur. » Alors le lieutenant-colonel McQueen qui était présent demande : « Scopez-moi. » Et d’empoigner les manettes du périscope qui descend pour en scruter le viseur.
Les moteurs de l’astrochasseur semblent poussif, la carlingue en est roussie, le cockpit obscur. McQueen retire ses yeux du viseur, très surpris : « C’est une Tête de Marteau. » L’opérateur radar signale : « Toujours en approche, aspect cible zéro. »
Le commandant remarque à McQueen : « Tous nos oiseaux sont au nid et il n’y a pas d’autres vaisseaux dans la région. » McQueen répond : « Y-a-t-il… Y-a-il des rapports des renseignements à propos de Chiques pilotant des SA-43s capturés ? »
L’opérateur confirme : « Il va droit sur nous. »
McQueen déclare : « ça pourrait être un kamikaze silicate. » Et le commandant ordonne : « Refusez, avertissez. » Aussitôt l’opérateur envoie le message radio : « Astronef non identifié au large de ma proue bâbord, vous approchez l’astroporteur états-uniens Saratoga. Changez de trajectoire et identifiez-vous immédiatement. » Puis : « Il approche toujours, Monsieur. »
Le commandant ordonne : « Tirez le coup de semonce. » Et McQueen lance à l’artilleuse : « Deux six neuf au large de la proue bâbord. » Et l’artilleuse acquiesce. Le canon au sommet de la tour de l’astroporteur ouvre le feu, décochant deux faisceaux brillants de part et d’autre de l’astrochasseur.
L’opérateur radar signale alors : « Commandant, il a neutralisé le H.B.D.L. » (Hangar Bay Doors Lock, verrouillage des portes du hangar). Et l’astrochasseur d’obtenir l’ouverture des portes blindées défendant l’une des soutes de réception des astrochasseurs du Saratoga. L’opérateur radar se retourne vers ses supérieurs et annonce, très surpris : « Il s’amarre ! »
McQueen quitte aussitôt la passerelle tandis que le commandant ordonne : « Maître d’armes, alignez le troisième pont. » Dans la soute, au concert des klaxons d’alertes, l’astrochasseur noirci fait monter son cockpit à l’étage au-dessus pressurisé. Dans le haut-parleur une femme répète : « à tout le personnel de sécurité, Code rouge… »
Le cockpit est bien occupé par un pilote dont le casque oscille. La porte d’accès blindée se soulève et des soldats en armes se précipitent pour mettre en joue le pilote de tous les côtés, inclus McQueen au premier rang, qui ordonne : « Ouvez la verrière. »
Alors de la musique country à fond les hauts parleurs résonnent dans le hangar : « Mon père m’avais dit de ne jamais jouer avec un feu, mais j’ai abattu un homme à Reno, juste pour le voir mourir… ». Le pilote — un homme au visage noirci trempé de sueur semble inconscient. Il porte sur son casque le surnom « Kick Butts » (Botte-au-cul ») sur fond rouge avec un dessin représentant un humain donnant un coup de pied aux fesses d’un chig tombant en avant les bras tendus en avant.
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
***
New Life, le film de 2024
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 308
New Life (2024)
Ne pas confondre avec les séries télévisées de 2020 et 2023, ni avec les films de 2020, 2016, 2023.
Sorti aux USA le 3 mai 2024 (limitée).
Sorti en Angleterre le 3 juin 2024 (VOD).
Annoncé en blu-ray français KOBA FILMS FR le 11 septembre 2024.
De John Rosman (également scénariste) ; avec Hayley Erin et Sonya Walger.
Pour adultes et adolescents.
(prospective, épidémie) Des chants d’oiseaux, un gémissement : une femme au front ensanglanté marche vivement sur une chemin de terre entre les arrières court de deux rangées petites maisons, en ahanant. Elle rejoint la rue goudronnée, déserte, puis un petit bungalow. Retrouve les clés de la porte d’entrée sous un pot, entre. La maison semble déserte.
Elle fait couler l’eau du robinet et essuyant le sang maculant son visage et pousse un petit cri de soulagement en le découvrant intact. Puis elle ôte son gilet, se change. Elle est chez elle, mais elle ne ressemble pas à la jeune femme souriante sur la photo avec son mari. Elle récupère dans le tiroir une petite boite contenant une alliance, puis son attention est attirée par un piétinement discret… dans l’entrée deux hommes armés.
Rapidement, elle passe par une fenêtre, entre dans un garage, puis repart à pieds jusqu’à la nuit tombante, puis noire. Un barbu sort d’un pub et monte dans son pick-up. Elle s’est cachée sous la bâche à l’arrière.
Une autre femme, plus âgée, prend une inspiration devant son miroir. Elle pose un pistolet automatique à la droite de l’évier. Sur le miroir, il y a des post-its collés : sur le premier est écrit J’ai des occasions illimitées de réussir et sur le second Je progresse pour devenir la meilleure version de moi-même. Elle se concentre alors sur sa respiration.
A la gauche du lavabo, il y a un pilulier hebdomadaire, contenant encore six gélules blanches — deux par jours, encore à prendre pour le vendredi, le samedi et le dimanche. Elle semble perdue dans ses pensées, et, en pyjama, les mains appuyées sur le bord du lavabo, bras tendus, elle s’incline. Puis elle se redresse, attrape le pilulier, prend les deux pilules du vendredi et les avale — sans eau.
Le smartphone à écran tactile affiche qu’il est dix heures onze du matin, sa batterie est à 88% en train de lire le début de la chanson Like A Rolling Stone de Bob Dylan, extrait de l’album Autoroute 61 : Il était une fois où tu t’habillais si bien, tu jetais une piécette au clochard, t’étais dans ta prime jeunesse, n’est-ce pas ?…
Assise sur un divan devant une baie vitrée donnant sur la petite terrasse et un arbre en fleurs, elle plie son linge dans le soleil du petit matin. Trois coups à sa porte l’interrompent.
La femme ouvre ; sur le palier, un homme âgé à la barbiche blanche en costume sombre, qu’elle reconnait immédiatement : « Raymond ? — Elsa. » Et de montrer une bouteille de vin blanc. « C’est un peu tôt, remarque-t-elle, gênée… — Ça ira parfaitement bien avec des huitres, à ce qu’on m’a dit. »
Elsa accepte la bouteille, le barbichu entre : « Oui, je veux bien un café. — Bien sûr. » répond Elsa en refermant derrière lui. Elle ne semble pas surpris par sans-gêne de l’homme. Comme celui-ci s’avance dans l’entrée, sa sacoche à la main, elle le rappelle à l’ordre : « Haem… les chaussures ? » Il soupire et s’assied sur le petit banc pour les enlever, mais constant qu’Elsa boite en s’éloignant, il demande : « Votre jambe ? Qu’est-il arrivé ? »
« Oh, je me suis faites une élongation en courant. » Elle arrête la chanson. « Deux sucres ! » lance le barbichu tandis qu’Elsa atteint les placards de la cuisine. « Et si vous avez, une giclée de lait d’avoine, et sinon, sans rien, ça ira. »
Elsa a pris une tasse d’une main, la cafetière de l’autre avec un sourire ironique. Le barbichu a ôté ses chaussures, s’est relevé, entre dans le salon : « J’adore comment vous avez décoré l’endroit : c’est très… spartiate. » Elsa verse le café derrière le comptoir de la cuisine, son smartphone buzze, affichant un appel de « Sal ».
Bizarrement, il semble qu’il soit maintenant 8 heure 52 du matin alors qu’il était 10 heures 11 avant l’arrivée du barbichu, deux minutes plus tôt.
Elsa s’empresse de rejeter l’appel de Sal, et déclare : « Nous n’avons jamais eu vraiment l’habitude de faire la conversation, pourquoi commencer maintenant. — Un contrat vient de tomber, nous avons 36 heures de retard, et la situation est déjà hors contrôle. »
Elsa fait signe de lui remettre le contrat en question. Le barbichu bredouille : « Ce, euh, contrat… couvrira les dépenses de mission pour un certain temps ;.. » Il tend une tablette et un stylet, elle met ses lunettes : « Donc nous avons besoin de notre meilleur agent dessus. »
Elsa lit sur la tablette, le stylet tremblant légèrement dans sa main : « Et le reste de l’équipe ? Le lieu ? » Le barbichu s’est détourné : « Tout est dans la sacoche… Nous pensons que le sujet est en route vers la frontière, et, euh, eh bien… Nous ne pouvons pas la laisser passer. »
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
***
Space Above And Beyond: Mutinerie (1995)
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 427
Space: Above And Beyond S01E05: Mutiny (1995)
Traduction : L'Espace, au-dessus et au-delà : Mutinerie
Titre français : Mutinerie.
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici l'article de ce blog sur la série Space 2063 (1995)
Diffusé aux USA le 15 octobre 1995 sur FOX US.
Diffusé en France le 11 octobre 1996 sur M6 FR.
Sorti aux USA le 8 novembre 2005 (4:3, zone 1, piste et sous-titres français inclus, sans documentaire bonus)
Sorti en DVD Anglais le 30 avril 2012 édition collector (4:3, zone 2, anglais non sous-titré, avec documentaire bonus)
De Glen Morgan, James Wong. Avec Morgan Weisser, Kristen Cloke, Rodney Rowland, Lanei Chapman, Joel De La Fuente, James Morrison , Glen Van Ross.
Pour adultes et adolescents
(Space Opera militariste, guerre, prospective, extraterrestre) Base de lancement de Langston Forward, rampe 34. La nuit. Au milieu des bâtiments et tours de raffineries illuminées, un véhicule militaire s’arrête, et le passager avant — le lieutenant colonel Tyrus Cassius "T. C." McQueen en saute en criant aux soldats à l’arrière : « Allez on y va, on est à la bourre. »
Il s’agit bien sûr des Wild Cards (les Va-tout), des marines de l’escadron 58 de la Cavalerie Volante Spatiale des Etats-Unis, et c’est Wang qui lance, qu’il n’a aucune envie de rater son vol. La capitaine Shane Vansen l’assure que le Mac Arthur les attendra.
L’un de leurs camarades (Monk), grassouillet, répond que ça a intérêt : il part en permission. Le premier Lieutenant Vanessa Damphouse lui demande s’il retourne sur la terre, et le soldat confirme : il n’a plus vu son épouse depuis avant la guerre : elle a probablement oublié de quoi il a l’air. Puis d’ajouter : « Je sais, je sais, dans mon cas peut-être que c’est une bonne chose. »
Mais quand il ajoute : « Ce serait quand même agréable de pouvoir dîner à la maison. », il s’attire un regard jaloux du premier Lieutenant Cooper Hawkes, un in vitro, c’est-à-dire un humain incapable de procréer naturellement, poussé dans une cuve à partir de parents aléatoires qu’il ne connaîtra jamais, tout comme ses frères et sœurs, à moins bien sûr d’accéder à leur identité génétique et de les retrouver, éparpillés au quatre coins de l’Espace Terrien.
Shane Vansen rétorque : « Mec, qu’est-ce que j’aimerai un dîner qui n’ait pas été surgelé déshydraté. »
Un autre répond : « Juste une pause fera du bien. »
Et à ces mots des tirs de laser éclatent au-dessus d’eux. Le lieutenant colonel McQueen hurle alors : « A couvert ! » et tandis qu’on crie : « Des snipers Chiques dans la tour ! » et que son escouade s’est ambusquée à l’abri d’un véhicule, il donne ses ordres : « Cooper, Monk, couvrez le flanc droit ; Vansen, Wes, prenez le gauche ! »
Sous un feu laser nourri, Lieutenant Cooper Hawkes court jusqu’à un camion. Monk essaie de faire de même, mais sans doute trop lent, il est abattu. Hawkes tente alors de sortir de son abri en faisant feu de barrage pour arriver jusqu’au corps inanimé de son camarade, criant : « Médic ! »
Hawkes est rejoint par son supérieur, McQueen. Monk répète : « Je veux pas mourir, pas maintenant, s’il vous plait, pas maintenant ! » Hawkes l’emporte derrière un container, et dans la confusion général crie encore « Médic ! » tandis que Monk le supplie de ne pas l’abandonner, de ne pas le laisser mourir seul… »
Un médecin-femme arrive enfin, et Hawkes précise : « Son nom c’est Solomon Monk. » La femme l’examine très brièvement et rétorque : « Il n’a pas besoin d’un docteur, Lieutenant, seulement d’un rabbin. »
Alors Hawkes tente de la retenir : « Attendez, il a peut-être une chance… » La femme-médecin s’indigne : « Ces hommes-là ont une chance ! » Et elle s’en va.
Monk dit alors à Hawkes: « Dis à ma femme que ça ne m’embête pas de partir, à part pour elle… elle était ma… ma femme. » La tête de Monk s’affaisse contre le sol.
Vansen arrive en criant : « Cooper ! On décolle dans cinq minutes : on s’incruste à bord d’un astrocargo. »
Apparemment choqué, Hawkes tourne la tête vers elle et répond : « Il est mort ! » Vansen écarte alors son subordonné et prend sa place un genou à terre au côté de Monk, pour lui arracher ses plaques d’identité militaire. Elle se relève et les tend à Hawkes: « Sa famille les réclamera. Allez, on y va. »
Après un dernier regard pour Monk, Hawkes obtempère. Et peu après, leur barge est en approche du S.S. Mac Arthur, un cargo naviguant l’Espace profond.
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
***